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En réglementant l'appellation « restaurant », on pourrait appliquer une fiscalité incitative à ceux qui préparent vraiment des plats et qui font l'effort d'embaucher du personnel. Je considère que le « fait maison », même si c'est un pas dans la bonne direction, est une demi-mesure, voire pas une mesure du tout si on ne la rend pas obligatoire. J'ai entendu ce qu'a dit Mme la ministre, parce que, après tout, la réglementation et l'appellation « restaurant » et la réglementation « fait maison » peuvent fort bien se compléter. La réglementation « fait maison » s'appliquera à tous les établissements qui ne p...
Un boeuf bourguignon maison demande une heure de préparation et trois heures trente de cuisson, alors qu'un boeuf bourguignon industriel nécessitera une minute de préparation et trois minutes de réchauffage au micro-ondes. Le responsable d'une grande enseigne de produits industriels semi-élaborés ou finis dont je tairai le nom m'a dit qu'il suffisait maintenant d'avoir une paire de ciseaux et un four à micro-ondes pour êtr...
mais derrière tout cela il y a la qualité de l'emploi. Plus on produit, plus on fait maison, plus on produit des emplois dans la restauration française. C'est la raison pour laquelle je maintiens mon amendement en faveur de la transparence et l'emploi.
...s personnes qui ont un réel talent sans avoir forcément une qualification. Cela ne doit pas nous empêcher de poursuivre notre réflexion pour voir comment on peut les reconnaître de manière plus professionnelle. En tout cas, ces personnes auront le droit d'exercer de manière qualitative, comme ils nous y ont habitués. Je note qu'un effort a été porté ce matin sur la définition juridique du « fait maison », et j'espère que le Parlement adoptera l'amendement du Gouvernement. Il est nécessaire de voter également le sous-amendement de la commission qui rend obligatoire la mention « fait maison », donc de substituer aux mots « peuvent préciser » le mot « précisent ». Enfin, madame la ministre, il faudra continuer à faire des efforts en matière de communication sur l'appellation « fait maison ». Il f...
...981 sont indispensables. Nous sommes en effet au pays de la gastronomie, où la cuisine est classée patrimoine immatériel de l'humanité par l'Unesco. On ne peut donc pas s'exonérer de traduire dans la loi cette reconnaissance. Cet amendement participe à prendre en compte la richesse des produits du terroir de nos professionnels de la gastronomie. À travers cet amendement, vous consacrez le « fait maison » et vous cherchez à confirmer le titre de maître-restaurateur. Cela répond, et c'est indispensable, à la demande de transparence et de meilleure information du consommateur sur l'origine des produits et leur préparation. Cet amendement permettra également de reconnaître et de valoriser le travail des restaurants, des restaurateurs traditionnels et de leurs professionnels. Il y a en effet une vr...
... préparés les plats qu'ils consomment. Il est également important que le travail des restaurateurs soit reconnu : si faire la cuisine au restaurant constitue un travail exigeant, cela représente également beaucoup d'emplois. Ce sont aussi des savoir-faire que nous devons encourager, préserver et dont il nous faut assurer la transmission à d'autres. L'indication plat par plat de la mention « fait maison » qui nous est proposée me paraît très judicieuse, puisque, grâce à elle, les restaurateurs ne seront pas obligés de préparer eux-mêmes tous les plats qu'ils proposent, ou ils pourront le faire, par exemple, uniquement le soir, et se livrer à une cuisine plus rapide à midi. L'indication plat par plat est donc, je le répète, particulièrement judicieuse. Par ailleurs, l'appellation « fait maison »...
Ne vous essayez pas à la récupération. On a bien identifié la manoeuvre, on n'en est pas dupes et il nous appartient de rappeler la réalité des faits. Ayant voté l'amendement du Gouvernement, nous avons apporté la démonstration de notre esprit d'ouverture : que ne faites-vous preuve, du même d'esprit d'ouverture à notre endroit ? L'amendement n° 74 vient compléter l'amendement relatif au « fait maison » que nous avons voté, qui est un pas dans la bonne direction mais qui ne va pas assez loin. Comme l'a dit excellemment M. Thierry Benoît, cette question a partie liée à la transparence, à la préservation de la gastronomie et au soutien de l'emploi. Il faut aller au terme de la démarche engagée. Un restaurant est un lieu où l'on fait à manger.
Ne m'interpellez pas ! Vous reprendrez la parole et pourrez vous exprimer librement et je ne vous interromprai pas en disant que je suis mort de rire, car ce n'est pas le genre de la maison. Restons respectueux, restons dignes ; je vous y invite. Je le répète, je suis favorable à l'amendement de Mme Bareigts ; au-delà des polémiques, il fait entrer cette transversalité dans les faits.