Interventions sur "hexagone"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts, rapporteure de la commission des affaires économiques :

...ministre, monsieur le président de la commission des affaires économiques, monsieur le rapporteur pour avis de la commission des lois, monsieur le président de la délégation aux outre-mer, mes chers collègues, le projet de loi relatif à la régulation économique outre-mer est un texte nécessaire. Aujourd'hui, les outre-mer sont vivement frappés par des seuils de pauvreté plus importants que dans l'hexagone, alors que le coût de la vie y est bien supérieur. Ainsi, selon une étude de l'INSEE, le revenu médian des ménages dans les DOM est inférieur de 38 % à celui des ménages dans l'hexagone. La moitié de nos populations vivent, du moins survivent, avec des ressources inférieures au seuil de pauvreté national. Ce pourcentage est de 24 % sur le sol hexagonal. Dans le même temps, l'INSEE soulignait que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts, rapporteure de la commission des affaires économiques :

...ités est fortement dégradée, cette évolution permettra aux territoires ultramarins de créer ou de moderniser des équipements publics dans de nombreux domaines tels que l'accès à l'eau potable, le traitement des déchets ou l'électrification des zones rurales. Cet article permettra à des Français des outre-mer d'avoir accès aux équipements publics essentiels qui existent depuis des décennies dans l'hexagone. Par ailleurs, plusieurs articles habilitent le Gouvernement à procéder par ordonnances afin d'étendre le droit applicable outre-mer, notamment à Mayotte. Si l'objectif de sécuriser l'environnement juridique de nos territoires est compréhensible, notamment dans le cadre du processus de départementalisation et d'accès au statut de région ultrapériphérique de Mayotte, il est en revanche regrettabl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

...ésigne de la manière la plus claire un système où ceux qui détiennent des privilèges abusent des plus petits, des plus faibles : le petit peuple. Je rappelle que, sur les 400 000 habitants que compte la Martinique, mon pays, 80 000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté, que le taux de chômage y est de 24 % il est de 30 % à la Réunion , que les revenus y sont inférieurs de 35 % à ceux de l'hexagone et que le taux de couverture des exportations par les importations est de 14 %. Après le mouvement de 2009, le CIOM avait proposé 132 mesures, dont très peu ont été concrètement mises en oeuvre. Les dispositions du projet de loi doivent donc être appliquées, monsieur le ministre mais je vous connais et je sais que vous allez tenir vos promesses car il ne faut pas créer une nouvelle déception...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Berthelot :

...nos territoires sous contraintes. Je veux vous exprimer ma solidarité sur le fond de ce projet de loi pour lequel vous avez mené, monsieur le ministre, une concertation sérieuse et plurielle. La vie dans nos territoires est devenue une lutte contre la vie chère laquelle accentue l'insécurité : insécurité sociale et précarité des hommes, des femmes et de leur foyer face au chômage comme dans l'hexagone, c'est vrai, mais plus encore en outre-mer ; insécurité économique, en raison des contraintes géographiques particulières de nos terres outre-mer, face auxquelles nos économies locales méritent d'être soutenues. Oui, tous les jours, des hommes et des femmes s'appauvrissent et, légitimement, s'interrogent sur les prix des denrées alimentaires les plus basiques : qu'elles soient importées ou qu'el...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Nestor Azerot :

...alement révélé constructif au sein de la commission des affaires économiques, grâce à son président M. François Brottes. C'est important car, au-delà du texte très ambitieux que vous nous proposez, se pose une grande question : sur quel mode de développement souhaitons-nous construire nos sociétés ? Le retard de développement est-il une fatalité ? Le différentiel existant entre l'outre-mer et l'Hexagone est-il lié au coût du fret aérien et maritime, à notre fiscalité locale, au coût du travail, au coût du stockage, à la taille de nos petits marchés insulaires ? Sans doute, mais tout ceci n'explique pas l'ampleur des disparités constatées. La situation pesant sur les ménages les plus modestes d'outre-mer est anormale. Récemment, des crises sociales fortes ont montré les limites de ce système ini...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAry Chalus :

...re pertinentes et efficaces, car la confiance de nos concitoyens et de nos populations dans l'autorité publique s'étiole, en raison du manque de résultats ou du temps consacré à de trop longues réflexions. L'Autorité de la concurrence a, il y a de cela trois ans, relevé des écarts démesurés entre les prix de produits de consommation quotidienne, parfois supérieurs de 50 % à ceux pratiqués dans l'Hexagone. Bien entendu, les causes régulièrement évoquées pour expliquer ces écarts demeurent, au gré des variations sémantiques : l'insularité, l'éloignement géographique, l'étroitesse du marché, ou encore une concurrence anesthésiée. Mais ces écarts entre les outre-mer et l'Hexagone peuvent également être constatés entre territoires ultramarins géographiquement voisins. L'éloignement ne peut être le s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

... en particulier, ont assez souffert du manque de considération de leurs difficultés par les gouvernements précédents. Avec ce texte, le Gouvernement montre aujourd'hui que cette période est bel et bien révolue. Mes chers collègues, ce projet de loi est indispensable et répond avec pertinence à la situation de nos territoires. L'insularité, l'étroitesse des marchés, l'éloignement par rapport à l'hexagone, un manque d'investissement et de capitaux à disposition, tout cela concourt à ce que les marchés des régions ultrapériphériques génèrent des situations structurelles de quasi-monopoles ou d'oligopoles. Dans un tel contexte, la supposée concurrence livrée à la seule loi des marchés est bien souvent faussée et des cas d'entente illicite ont déjà été sanctionnés par l'Autorité de la concurrence. N...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Got :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la rapporteure, mes chers collègues, ce projet de loi doit nous permette d'amorcer la fin de l'inégalité économique entre l'outre-mer et l'hexagone, inégalité grandissante et accentuée par la crise économique et financière. Le coût de la vie est devenu excessivement élevé, générant depuis 2008 des crises sociales récurrentes. À juste titre, les populations ultramarines ont exprimé leur colère face aux écarts de prix importants entre l'outre-mer et l'hexagone. Et il y a de quoi, lorsque les prix des produits alimentaires de première nécessit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabrielle Louis-Carabin :

...achat plus juste. Il est un fait certain : se nourrir en Guadeloupe coûte 34 % plus cher qu'en métropole, à La Réunion 36 %, en Guyane 49 % et dans certains territoires encore beaucoup plus. Cherté de l'alimentation premier poste de consommation des ménages , mais aussi cherté du carburant, des télécommunications, des tarifs bancaires et j'en passe. Ces écarts de prix entre les outre-mer et l'hexagone s'expliqueraient par l'exiguïté de nos marchés, par l'éloignement des marchés d'approvisionnement. Aussi, monsieur le ministre, respectant les engagements du Président de la République pour les outre-mer, défendez-vous devant la représentation nationale un premier projet de loi ambitieux modifiant des pratiques commerciales anachroniques et outrancières. Le texte dote en effet les pouvoirs publ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Lou Marcel :

...que ne saurait supporter que des territoires soient inégaux entre eux. Comment accepter que des territoires d'outre-mer soient, de fait, soumis à un modèle économique qui génère localement une hausse insupportable des biens de consommation courants ? La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, la DGCCRF, observe que sur cent produits importés de l'hexagone dans les quatre départements d'outre-mer, plus de cinquante sont plus chers de 55 % que ces mêmes produits en France hexagonale. L'INSEE souligne pour sa part que, d'une manière générale, les prix des produits alimentaires, dans ces mêmes départements, sont supérieurs de 40 % en moyenne à ceux pratiqués sur notre continent. Cette disproportion de prix pour des produits de même nature et de premi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

...ubliques menées jusqu'ici outre-mer, lesquelles n'ont pas su, voulu ou pu poser les jalons d'un véritable développement. Pour une fois, nombre de nos compatriotes ont envie de croire que l'État n'est pas du côté des profiteurs. Dans nos territoires, les prix des produits alimentaires sont de 30 à 50% plus élevés qu'en métropole, et les marges atteignent allègrement 40 à 50%, contre 2 à 3% dans l'hexagone, alors même que les revenus des ménages en outre-mer sont inférieurs de 38%. À l'évidence, nos économies connaissent une concentration extrême, à la fois verticale et horizontale. Au carrefour de ces deux mouvements, on mesure aisément le chemin de croix vécu par les consommateurs, notamment les plus captifs, les plus défavorisés. Pour mettre un terme définitif aux nombreuses pwofitasyons sur le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Vergé :

...urd'hui 85 % de la population sont sans revenus fixes, et qu'un exode massif, vers la Nouvelle-Calédonie notamment, fait que nos concitoyens sont désormais deux fois plus nombreux en Nouvelle-Calédonie que sur leurs îles natales. Monsieur le ministre, je tenais à vous interpeller plus particulièrement, si vous me le permettez, sur le coût de l'électricité, qui est six fois supérieur à celui de l'hexagone. La situation n'est plus tenable pour les plus faibles, et je vous demande de traiter ce problème avec beaucoup de soin. Je me permets de rappeler que l'égalité et la fraternité doivent s'appliquer aussi aux concitoyens de Wallis et Futuna. Nous ne sommes pas des « sous-Français ». Je ne reviendrai pas, comme l'ensemble de mes collègues, aux problématiques relatives à la continuité territoriale,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoinali Said :

...pendant, dans le cas de Mayotte, il est également attendu que le Gouvernement légifère par voie d'ordonnance sur l'instauration de l'ensemble des prestations sociales, notamment les allocations logements, pour accroître le pouvoir d'achat des Mahorais dont le niveau de vie est trois fois inférieur à celui de leurs concitoyens des autres départements d'outre-mer, et six fois inférieur à celui de l'hexagone. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Massat :

...ères années. La problématique du coût de la vie est récurrente dans ces régions. De rapports en rapports, d'états généraux en états généraux, de lois en lois, aucune réponse satisfaisante ou amorce de réponse n'a pu être apportée à la situation très inégalitaire que subissent les habitants de ces territoires. Ce soir, nous avons tous compris que sur un échantillon de cent produits importés de l'hexagone dans les quatre DOM, les écarts de prix en magasin avec l'hexagone dépassent 55 % pour plus de 50 % des produits échantillonnés. Cette réalité qui semble invraisemblable à nous, élus de l'hexagone, est pourtant celle que vivent nos concitoyens aujourd'hui. En cela, lutter contre ce fléau que constitue le coût élevé de la vie est une priorité. Les dispositifs actuels d'encadrement des prix, loin ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Vainqueur-Christophe :

... outre-mer comme une injustice flagrante. Les problèmes de vie chère ont conduit en 2009 à des crises sociales sans précédent en Guadeloupe comme dans les autres territoires. Si ces crises ont permis de mettre en exergue ces problèmes, force est de constater que les conséquences sociales sont encore visibles et que la vie reste globalement toujours beaucoup plus chère dans nos régions que dans l'hexagone. Sur nos territoires, les prix demeurent bien supérieurs à ceux de l'hexagone : un écart de 22 à 38,5 % a été mesuré en 2010 par l'INSEE pour les produits alimentaires. Cette injustice est d'autant plus grande que les revenus sont notoirement plus faibles en outre-mer : le revenu médian y est inférieur de 38 % par rapport à l'hexagone. Aussi souhaiterais-je tout d'abord féliciter le Gouvernement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Orphé :

...hiffres les plus révélateurs, c'est un problème grave et urgent qui se pose aujourd'hui. Le coût élevé de la vie en outre-mer a un très fort impact sur le budget de nos concitoyens. Ce coût de la vie élevé est trop souvent justifié par l'étroitesse du marché et l'éloignement. Comment expliquer, voire accepter avec fatalisme des prix représentant le double, voire le triple de ceux affichés dans l'hexagone alors que ces mêmes produits sont parfois exonérés de l'octroi de mer ? Ce coût élevé de la vie pèse sur le niveau de vie déjà trop bas des populations d'outre-mer. À La Réunion, près de la moitié de la population vit avec moins de 800 euros par mois. La précarité gagne chaque jour du terrain dans nos territoires et s'est accentuée avec la crise. Les grèves massives en Guadeloupe et en Martiniq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAudrey Linkenheld :

... nos concitoyens ultramarins. La crise économique se ressent avec une acuité renforcée en outre-mer et met la cohésion sociale de ces territoires à rude épreuve, comme l'ont montré les fortes revendications sociales en 2009 et les années suivantes. On comprend cette exaspération quand on voit que les prix des services et des biens de consommation courants y sont 30 % à 60 % plus chers que dans l'hexagone ! Cette cherté des prix traduit un déséquilibre économique qui touche toutes les catégories sociales, les plus modestes bien sûr, mais aussi les classes moyennes, dans le contexte d'un niveau de revenus en outre-mer bien intérieur à la moyenne nationale. Les ultramarins sont désemparés face aux phénomènes de monopoles et de collusions qui permettent à certaines entreprises d'accumuler des marges...