Interventions sur "outre-mer"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

L'amendement n° 84 vise à insérer les mots « et des taux bancaires » et le n° 83 les mots « et des taux d'intérêt pratiqués ». Au même titre que les tarifs bancaires, on constate des écarts importants entre les taux d'intérêt pratiqués par le même établissement bancaire selon que le prêt est accordé en France hexagonale ou dans un département ou une collectivité d'outre-mer. Les clients domiciliés outre-mer, le plus souvent captifs de ces établissements, se trouvent fortement pénalisés par des taux que l'on peut qualifier d'usuraires, puisqu'ils en viennent à dépasser d'un tiers les taux moyens pratiqués par l'établissement dans le trimestre précédent. Cette pratique se généralise. Il faut y mettre un peu d'ordre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

L'amendement n° 82 a pour objectif d'étendre les dispositions de l'article 1er ter aux collectivités d'outre-mer qui, tout comme les départements d'outre-mer, souffrent de tarifs bancaires excessifs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Favorable. L'observatoire des tarifs bancaires visé à l'article L. 711-5 du code monétaire et financier est une structure interne à l'IEDOM. Or, contrairement à ce que son nom pourrait laisser supposer, l'IEDOM est également compétent en vertu de l'article L. 711-1 du code pour certaines collectivités d'outre-mer régies par l'article 74 de la Constitution, à savoir Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon. Dès lors, il est nécessaire de préciser que le rapport prévu à l'article 1er ter portera également sur ces trois collectivités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Monsieur le président, je voudrais déposer un sous-amendement à l'amendement n° 82 afin d'y faire mention de la Nouvelle-Calédonie en plus des collectivités d'outre-mer. Comme chacun sait, dans la Constitution, la Nouvelle-Calédonie est une entité sui generis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

L'Institut d'émission d'outre-mer est justement installé dans le Pacifique. Ses services sont établis tant en Nouvelle-Calédonie qu'en Polynésie française. C'est lui qui est à l'origine du franc CFP, seule monnaie qui a cours en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Walllis-et-Futuna. Les questions qui font l'objet de l'amendement n° 82 entrent à l'évidence dans le champ même de sa mission. (Le sous-amendement n° 197 n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Robert :

Comme pour les prix des billets d'avions, il est grand temps aussi qu'une décision soit prise afin d'encadrer les tarifs bancaires. De nombreux rapports ont déjà été rédigés sur la question, et le prochain rapport confirmera ce que nous savons déjà : les différences entre les tarifs pratiqués en métropole et ceux pratiqués dans les outre-mer sont exorbitantes. Je sais par ailleurs qu'il n'est a priori pas possible, en raison de la liberté du commerce et de l'industrie, de dicter à un établissement bancaire les tarifs qu'il doit pratiquer. Il est cependant urgent d'agir contre ces disparités excessives. Je ne m'inscris en aucun cas contre les entreprises, qui ont bien évidemment des objectifs marchands à satisfaire, mais il ne faut pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Cet amendement a déjà été présenté en commission ; il vise à permettre à l'Autorité de la concurrence d'encadrer les tarifs bancaires pratiqués outre-mer. Il en va de l'encadrement des tarifs bancaire comme de l'encadrement des tarifs aériens : ce n'est pas le rôle de l'Autorité de la concurrence. Cette autorité veille à ce que la concurrence existe, elle sanctionne les éventuels manquements constatés, mais n'a pas pour fonction d'encadrer les prix. L'avis de la commission est donc défavorable.