8 interventions trouvées.
Il s'agit d'un moment important pour notre Assemblée. Nous allons débattre d'un certain nombre d'amendements portant sur la transparence des cartes et des menus. Il faut en finir avec les assiettes-mystère ! Les assiettes-mystère, ce sont ces plats que l'on trouve dans nos restaurants en circonscription, comme chez moi en Saône-et-Loire ou ici à Paris et qui sont en fait élaborés à partir de produits semi-industriels. Il s'agit de défendre les restaurateurs qui ne sont pas des réchauffeurs et qui ne doivent pas être des assembleurs. Un...
...t si les lieux dans lesquels on les accueille font réellement à manger. Ce sujet concerne également la gastronomie française. Il y a aujourd'hui une véritable banalisation de notre gastronomie. La ministre a rappelé l'intérêt des touristes ; pour être précis, un sondage a établi que 40 % des touristes étrangers viennent en France pour notre gastronomie. Or petit à petit, morceau par morceau, les cartes des restaurants se banalisent à mesure que la restauration industrielle pénètre nos restaurants. On trouve les mêmes desserts ou les mêmes plats un peu partout. C'est extrêmement grave car c'est notre patrimoine qui est mis en péril. L'emploi est également en jeu. Nous souhaitons tous préserver l'emploi dans notre pays. Dans ma commune se trouve un lycée hôtelier ; à quoi sert-il de former des ...
...nos restaurants » : la pétition a déjà recueilli plus de mille signatures en très peu de temps. Partout où je vais, les restaurateurs qui forment des jeunes attendent que nous adoptions ce matin une mesure forte et non une demi-mesure ou une mesure qui ne va pas à son terme. J'ai également déposé un sous-amendement n° 1033 à l'amendement n° 981 du Gouvernement, afin de rendre obligatoire sur les cartes la mention « fait maison » proposée par Mme la ministre. Il s'agit d'un sous-amendement de repli qui n'est pas la vraie solution mais pourrait constituer un premier pas dans la bonne direction. Pourquoi n'est-il pas la vraie solution ? Pour une question de lisibilité. Le consommateur veut savoir si l'on prépare à manger avant d'entrer dans un restaurant. Si nous réglementons l'appellation « rest...
... », « congelé » ou « surgelé ». De nombreuses enseignes de restauration, séduites par le faible coût de revient des produits congelés ou surgelés et par la grande flexibilité que ceux-ci permettent dans la gestion des stocks, ont recours à ces produits issus de l'industrie agroalimentaire sans pour autant mentionner « fait maison », « industriel », « frais », « congelé » ou « surgelé » sur leurs cartes. La législation en vigueur n'impose aux enseignes de restauration aucune obligation d'information à cet égard. Cette absence de réglementation porte atteinte à l'exigence de transparence et à la bonne information du consommateur. C'est pourquoi je propose de continuer à informer ce dernier au-delà de l'appellation « fait maison ». Si la France ne montre pas la voie dans ce domaine, nous failliro...
À la suite de plusieurs initiatives de nos collègues, Mme Pinel s'est saisie du sujet de l'information des clients sur les conditions d'élaboration des plats dans les restaurants. Le Gouvernement souhaite passer par l'apposition d'une mention « fait maison » sur les cartes. Cette solution pourrait être satisfaisante si elle n'était pas facultative : en effet, je ne vois pas quelle sera la valeur ajoutée de cette mention si elle n'est pas obligatoire. Si nous voulons informer le consommateur, autant le faire complètement, et non à moitié ! Le consommateur doit pouvoir être certain que l'absence de mention signifie que les plats proposés ne sont pas élaborés sur pla...
Il correspond à un savoir-faire de proximité. Troisièmement, on appelle un chat un chat en l'occurrence, j'espère qu'on ne sert pas de chat dans les restaurants. (Sourires.) Bref, il faut de la lisibilité, en particulier sur les cartes. Hier, nous avons eu un débat passionnant sur la traçabilité. Il n'est pas normal en effet que des restaurants ou d'autres lieux aient été concernés par l'affaire de la viande de cheval. Aussi, il importe que sur la carte figure la mention « cuisiné à partir de produits bruts et sur place ». La définition de produits bruts est assez claire et ne présente pas de contraintes lourdes ; un produit b...
... être perçue comme un peu élitiste et dissuader les consommateurs de pousser la porte d'un tel restaurant craignant que la note y soit plus élevée. Le titre de maître restaurateur, seul titre officiel aujourd'hui, doit être sérieusement travaillé. Sinon, il n'aura pas plus de lisibilité ou de succès demain qu'il n'en a aujourd'hui et notre discussion restera sans effet. Pour ce qui concerne les cartes, il faut franchir le pas et nous en avons les moyens. Le consommateur doit pouvoir pousser les portes d'un restaurant en connaissance de cause. C'est pourquoi dans le sous-amendement de la commission, nous proposons d'être plus incitatifs en remplaçant les mots « peuvent préciser » par « précisent ». Si nous ne le faisons pas, on ne va rien changer du tout et les restaurateurs ne seront pas obli...
...n sachet ou une boîte. Je suis donc favorable au « fait maison » fabriqué sur place, à partir de produits bruts, avec davantage de personnels. Cela veut sans doute dire plus d'emplois. J'espère que cela permettra également d'améliorer les conditions de travail de ces personnels qui ne sont pas toujours très faciles. Vous préparez un logo qui permettra de faire figurer cette reconnaissance sur la carte. Cela va tout à fait dans le bon sens. En ce qui concerne le titre de maître-restaurateur, vous demandez à ce qu'il évolue, à ce qu'il se modernise et qu'il soit simplifié, et vous allez modifier le cahier des charges y afférent. Cela va également dans le bon sens, en permettant la reconnaissance de ce titre aux salariés. C'est une très bonne décision. Il me semble donc nécessaire d'adopter cet...