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...r ce sujet avant le projet de loi de finances pour 2014. Toute nouvelle mesure devra avoir pour principal objectif de ne pas déstabiliser les économies ultramarines. Voici donc pour les recettes. Du côté des dépenses, le Gouvernement semble engager pour 2014 un effort sans précédent de réduction de la dépense publique. Une baisse de 1,5 milliard d'euros des dépenses de l'État, hors charge de la dette et pensions, impliquera, au vu de l'augmentation tendancielle, une diminution des dépenses de 14 milliards d'euros. L'ensemble des acteurs seront mis à contribution, en particulier ceux qui ont le moins participé à l'effort de redressement ces dernières années. C'est le cas des collectivités territoriales, dont les dépenses ont fortement augmenté dans le passé. Certaines collectivités n'ont pas ...
...croissance est négative tous les trimestres et si la France se porte un peu mieux, notre croissance, depuis cette même date, oscille entre +0,1 % et -0,1 % et nous avons vu se succéder deux trimestres négatifs. L'ensemble de l'Europe est donc frappé par une récession paradoxale. Après la crise financière, les États-Unis ont recommencé à croître, ainsi que les pays européens. Puis, la crise de la dette dans la zone euro a engendré un ensemble de politiques d'austérité qui expliquent la récession actuelle. Cette crise de la dette est paradoxale car l'Europe est le continent le moins endetté de tous les grands pays industrialisés. La dette de la zone euro représente 67 % du PIB. Aux États-Unis, la dette frise les 100 % et, au Japon, elle atteint 200 %. C'est pourtant dans la zone euro que s'est ...
...gler le problème de la compétitivité pour sortir de toutes les difficultés. Cette politique s'attaque aux quatre déficits : le déficit d'emploi, le déficit des finances publiques, le déficit extérieur ou de compétitivité et le chômage. Dans votre intervention, monsieur le ministre, vous êtes revenu sur 2013. Cette année, en effet, la politique a consisté à donner la priorité à la réduction de la dette et à l'action sur l'emploi. C'était une politique forte de réduction du déficit structurel, mais surtout une politique cohérente. Car, comme vous l'avez rappelé, l'objectif fondamental, c'est l'objectif de déficit structurel, qui est la meilleure façon de laisser jouer les stabilisateurs automatiques. En n'accordant pas à la droite ce qu'elle nous réclame depuis bientôt une semaine, c'est-à-dire ...
...e à lutter contre l'amnésie : je le prends au mot afin qu'une telle lutte soit totalement partagée et que nous soyons à l'unisson sur le sujet. Vous avez raconté, monsieur le ministre, une histoire sur la situation que vous avez trouvée lorsque François Hollande et le gouvernement Ayrault sont arrivés au pouvoir, qui était en réalité une histoire sur la responsabilité de Nicolas Sarkozy dans l'endettement du pays, sur la responsabilité de Nicolas Sarkozy dans l'aggravation des déficits, sur la responsabilité de Nicolas Sarkozy dans l'aggravation des déficits, sur la responsabilité quasi personnelle de Nicolas Sarkozy dans l'augmentation du chômage, une histoire du déclin, du désastre européen, du problème de la Grèce et de l'enchaînement cruel qui a menacé notre monnaie unique.
...épense publique, d'ailleurs prisée des sociaux-démocrates. Mais la relance et la dépense publique nous ont fait passer sous la ligne de flottaison, car nous étions déjà très endettés et très en déficit. Il a fallu passer à la caisse et les investisseurs ont ciblé le pays le plus fragile, la Grèce, puis testé les autres pays. Nous avons mis en place une politique qui en effet a augmenté de 20 % la dette du pays en fin de mandat. Mais il serait plus honnête de dire, cher Pierre Moscovici, que celle des États-Unis a augmenté de 29 % et il serait tout aussi honnête de rappeler par exemple que la dette globale en Grande-Bretagne a augmenté de 40 %. Il serait honnête, en somme, de dire que sur l'ensemble de la période toutes les économies avancées ont pratiqué une politique de relance économique, c'...
de l'ensemble des dépenses « zéro volume, dettes et pensions », il diminuera de 100 millions d'euros. Le fait que des prévisions anticipent une diminution des dépenses en euros courants constitue du jamais vu, j'insiste sur ces mots.
...eur doit être ouvert : celui de la simplification des recettes de la sécurité sociale, préconisé par le même Haut Conseil. Si la clarification du financement n'est pas de nature à apporter de nouvelles recettes, elle permet néanmoins de rendre les prélèvements plus facilement acceptables par les assurés, car plus de lisibilité c'est aussi plus d'acceptabilité. Je terminerai par la question de la dette. Comme cela avait été prévu par la réforme des retraites de 2010, les déficits de la branche vieillesse sont repris chaque année jusqu'en 2018 par la Caisse d'amortissement de la dette sociale. En revanche, rien n'est prévu pour les autres branches, dont les déficits dits « de trésorerie » s'accumulent. Faut-il que ceux-ci soient repris également par la CADES ? Dans ce cas, est-il préférable d'au...
Ces chiffres rocambolesques, bien vite contredits par le rapport de la Cour des comptes, visent bien entendu à entretenir l'illusion d'une droite gestionnaire. La réalité est pourtant tout autre, puisque la dette a augmenté de 40 % lors de la précédente législature. De plus, la politique menée par l'UMP pendant dix ans a eu des conséquences terribles pour nos concitoyens qui, en grand nombre, doivent aujourd'hui se serrer la ceinture et ont perdu confiance dans la France.
Ce sont donc la gauche et les écologistes qui relèvent le défi de la résorption des déficits et de la dette.
...'opposition voudrait maintenant multiplier alors qu'elle est restée inerte quand elle aurait pu agir. En réalité, elle nous a laissé le « sale boulot » en laissant filer des dépenses excessives qu'elle a reconduites. Nous réaliserons donc le redressement des comptes de la nation dans la responsabilité et la justice car nous voulons épargner aux plus modestes et à nos entreprises les affres de la dette. Encore faut-il que le remède ne soit pas pire que le mal... C'est pourquoi nous voulons éviter le remède prôné par l'opposition, à savoir une saignée telle qu'elle est pratiquée dans les pays du sud de l'Europe, avec les conséquences que l'on sait. Nous savons aussi que la pression fiscale ne peut pas indéfiniment augmenter. Le taux de prélèvements obligatoires est aujourd'hui de 46,3 % ; il n...
Que la droite cherche à faire oublier son héritage est compréhensible tant il est lourd à porter. Elle n'entend pas faire son devoir d'inventaire. Je veux donc l'aider quelque peu dans cet exercice difficile de mémoire, de dépassement de soi et d'autocritique. Sous les gouvernements de droite, la dette publique a doublé : elle est ainsi passée de 900 milliards à 1 800 milliards d'euros en 10 ans. Sous les gouvernements de droite, le déficit structurel s'est creusé de 1,8 point de PIB en cinq ans et les dépenses publiques ont dérapé en moyenne de 2 % par an. Sous les gouvernements de droite, l'instabilité fiscale a été permanente avec pas moins de quinze collectifs budgétaires. Il est d'ailleurs...
...tuation économique et sociale de la France. Vous avez toujours un budget de retard. Vous auriez dû consentir l'année dernière les efforts que vous faites aujourd'hui ! Vous avez également toujours une réforme des retraites de retard .Vous acceptez la réforme précédente ; mais vous n'admettez jamais de considérer qu'au moment où on fait cet effort, c'est le bon effort ! « Trop de dépenses, trop de dettes, trop d'impôts, trop de déficit, pas assez de croissance et de réformes » : telles sont les conclusions de la Cour des comptes que nous a délivrées Didier Migaud, voici maintenant quelques jours. Je dirai d'abord un mot sur l'héritage dont vous nous parlez sans cesse. Je ne sais pas, monsieur Thévenoud, si vous avez connu la crise qui a sévi ces dernières années. J'ai l'impression que vous avez...
Vous avez, par une augmentation totalement démesurée des impôts et des charges, asséché le pouvoir d'achat et asphyxié les entreprises, d'où une accélération du chômage. En outre, vous avez supprimé purement et simplement toutes les réformes que nous avions engagées, vraisemblablement par esprit de revanche, et inutilement. Nous courons un véritable risque, car nous sommes assis sur une dette considérable. Si jamais, un jour ou l'autre, et cela peut arriver très vite, un doute se répand sur les marchés financiers internationaux à l'égard du risque que peut représenter notre pays, nous allons droit au dépôt de bilan et à l'accident financier particulièrement grave.