Interventions sur "réduction"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...pathiques qu'échangent le Gouvernement et la majorité, pour faire quelques observations au sujet de la loi de programmation. J'essaierai de ne pas être trop long, à ce stade de nos débats. De cette loi de programmation, on peut penser en partie du bien, puisque le Gouvernement et la majorité, après avoir pratiqué la dénégation, assument enfin une contrainte européenne de sérieux budgétaire et de réduction de la dette et des déficits. Vous n'avez pas fait le choix de déchirer les engagements européens ; vous n'avez pas fait le choix de déchirer le traité sur la stabilité, la coopération et la gouvernance et au fond, puisque le Gouvernement et la majorité ont fait le choix de ratifier ce que nous avions élaboré, il est normal que, contraints, vous en assumiez les conséquences dans le projet de loi ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Il y en a beaucoup d'autres, mais je résume. La première est cette maladie infantile de tous les gouvernements : pour éviter de projeter la réalité, à savoir une croissance faible, ce qui exige des efforts beaucoup plus importants de réduction de la dépense, ils s'en sortent en se fondant sur des hypothèses de croissance complètement surévaluées. La loi de programmation l'illustre à merveille : à partir de 2014, à l'en croire, un miracle se produit. Vous savez que notre jeune rapporteur général est un nouveau converti : il a la foi, l'espérance et la charité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...ne sera, hélas, pas de 2 % mais plus faible sur une moyenne période, la dépense publique augmentera de façon continue. De ce fait, vous allez tuer la compétitivité française, malgré tout ce que vous dites. Voilà l'un des drames de notre pays ; c'est la deuxième raison pour laquelle nous ne sommes pas d'accord avec votre projet de loi de programmation. Il y a des chiffres qui ne trompent pas : la réduction de 1,5 point de PIB soit 30 milliards d'euros des déficits publics en 2013 est financée par une augmentation de 28 milliards d'euros des prélèvements obligatoires. Il n'y a pas de politique de réduction de la dépense publique ! Une autre critique, qui vous fait très mal, concerne votre incohérence dans la gestion de la fonction publique. Vous ne pouvez pas maintenir, pour ce qui concerne l'É...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

La clé de la réduction du chômage et de la dette ne se trouve que dans le rétablissement d'un appareil productif compétitif. Sans compétitivité, les hausses d'impôts seront inefficaces, car elles provoqueront la chute de l'activité. Le problème, c'est que les recettes des entreprises vont chuter et que nous assisterons dès l'année prochaine à un effondrement des recettes de l'État. Le retour à l'équilibre des comptes p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

...ginent que la dépense de l'État n'est que gaspillage, ou se réfugient derrière le slogan du train de vie de l'État. Tout le monde est d'accord pour réduire les gaspillages. Mais de quoi parle-t-on ? Les gaspillages des uns sont parfois les nécessités des autres. À écouter les propos tenus ces derniers temps par les élus de l'opposition, on voit bien, à travers leurs critiques, quelques pistes de réductions de dépenses. Pas de prime de rentrée scolaire : voilà bien une politique de gaspillage du moins aux yeux de l'opposition qui pourrait permettre d'économiser 372 millions d'euros. Pas d'augmentation du SMIC : voilà 30 millions d'euros économisés, non sur le budget de l'État mais sur celui des entreprises, mais qu'il faudrait bien compenser, dans la logique libérale bien connue. La suppression...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

...est d'ailleurs à la même attention et à la même prudence que nous vous appelons régulièrement en ce qui concerne la dette écologique. Les ressources naturelles s'épuisent et renchérissent, comme la monnaie, quand on en abuse. L'abus, dans tous les cas, conduit à la rareté et donc à l'austérité. Mais il faudra prendre garde à ne pas tomber dans un autre excès tout aussi néfaste, qui conduit à une réduction aussi brutale de la dépense publique : les cadeaux fiscaux. Il en va des 60 milliards en jeu ici comme des 20 milliards qui ont fait couler beaucoup d'encre dans la loi de finances ces dernières heures, avec le crédit d'impôt compétitivité emploi. À ceux qui nous ont reproché, il y a seulement quelques heures, de donner 20 milliards d'ailleurs, ce ne sont pas 20 milliards mais 10 milliards a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaby Charroux :

...es publiques, il n'est pas inutile de rappeler que les lois de programmation ont vocation à mettre en exergue les choix clefs en matière de politique économique. Avec l'adoption du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l'Union économique et monétaire et de la loi organique sur la gouvernance des finances publiques, le Gouvernement a fait le choix de donner la priorité à la réduction des déficits. Nous ne croyons pas, pour notre part nous l'avons dit à plusieurs reprises , que la réduction des déficits soit le meilleur moyen de réduire la dette. La politique d'austérité qui nous est proposée n'aura de fait, nous le craignons, que peu d'incidences. Au terme de cinq années d'effort, de coupes drastiques dans les dépenses publiques, la dette publique de notre pays sera ramen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

...i de finances rectificative de juillet, par corriger la dérive du déficit de l'année 2012, de l'ordre de 2 milliards. Cela a permis, comme l'a montré notre débat sur le projet de loi de finances rectificative de fin d'année, de rester dans l'objectif de 4,5 % de déficit des finances publiques. Ensuite est venu le projet de budget, qui réduit de 30 milliards le déficit des finances publiques, une réduction jamais réalisée dans notre histoire, et ce sans peser sur la croissance et tout en stimulant l'emploi, puisque c'est dans ce budget que sont créés les emplois d'avenir. Je n'y reviens pas car nous avons eu ce débat lors de la discussion budgétaire. Le budget réduit donc le déficit tout en stimulant l'emploi et, en stimulant l'emploi, il stimule le revenu, redonnant ainsi du souffle à la croissan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

...éfinit le cadre budgétaire et les axes stratégiques du quinquennat. Nous savons que cette période sera à la fois déterminante pour l'avenir de notre économie et relativement courte pour impulser un changement de modèle de développement. Si nous partageons, monsieur le ministre, votre volonté de réduire l'endettement, nous souhaitons en revanche souligner les risques inhérents au rythme rapide de réduction des déficits que vous avez adopté. En effet, ce projet de loi de programmation fixe l'obligation de parvenir à un déficit de 3 % dès 2013 et à un équilibre structurel en 2016. Ce rythme compromet notre capacité à investir dans l'avenir et à impulser les efforts nécessaires à la préparation de l'économie et de l'industrie de demain, une économie et une industrie qui devront être à la fois sobres e...