Interventions sur "dette"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

À cet égard, le rapport de la Cour des comptes de juillet 2012 sur les perspectives pour 2013 et au-delà précise avoir retenu une croissance tendancielle de l'ensemble des dépenses publiques en volume de 1, 7 % par an. Concrètement, hors intérêts de la dette et pensions, l'augmentation tendancielle des dépenses est donc de 6 milliards d'euros par an. Vous annoncez 10 milliards d'économies. Regardons dans le détail les efforts réels que vous avez consentis : moins 1,2 milliards d'euros à travers des investissements annulés les grands projets , moins 2 milliards d'euros sur les interventions de l'État, moins 2,2 milliards d'euros sur le budget de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...outez-vous pas les effets contre-productifs d'un tel niveau de prélèvements obligatoires ? En la matière, je voudrais rappeler l'article 3 du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire, le TSCG, qui fixe deux critères : d'une part, le déficit structurel d'un État membre doit être inférieur à 0,5 % du PIB et, d'autre part, le niveau de la dette doit être inférieur à 60 % du même PIB. Or la dette de la France atteint aujourd'hui 90 % du PIB.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Les conditions d'emprunt particulièrement favorables vous permettent de revoir à la baisse la prévision de charge de la dette. Il ne faut toutefois pas occulter une possible inversion des taux et il faut aussi tenir compte du stock. Comment une loi de programmation des finances publiques intervenant juste après l'adoption du TSCG la semaine dernière peut-elle s'exonérer des dispositions prévues dans ce traité ? Je vous propose à présent d'examiner votre loi de programmation à l'aune de la sincérité, puisqu'« elle est s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mazetier :

... eu hier un débat fructueux avec Mme Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne et des représentants du Parlement européen. Mais manifestement, la parole de la France ne vous concerne plus. Notre consternation tient au fait que, non seulement vous êtes incohérents, mais vous n'avez manifestement pas non plus les mêmes priorités que nous : le redressement dans la justice, le désendettement compétitif. Pour les cinq ans à venir, nous ne sommes manifestement pas d'accord sur la répartition des efforts : vous privilégiez les ménages aisés tandis que nous faisons tout pour les classes moyennes et les catégories populaires ; vous privilégiez les grandes entreprises tandis que nous travaillons pour les PME ; vous privilégiez le capital tandis que nous valorisons le travail. (Applaud...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉtienne Blanc :

Monsieur le ministre, l'héritage n'est pas que dettes et déficits, mais il comporte aussi des réformes de fond qui ont permis de contenir le déficit public à 5,2 % du PIB en 2011 alors qu'il devait dépasser les 6 % et à 4,5 % du PIB en 2012 alors qu'il devait atteindre 5,5 %. Voilà la réalité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Launay :

Faut-il rappeler à M. Étienne Blanc qu'en arrivant aux responsabilités, notre majorité a trouvé les finances publiques dans une situation catastrophique ? Un déficit de plus de 5 % du PIB, 1 700 milliards d'euros de dette, soit une augmentation de 600 milliards d'euros sous la présidence de M. Sarkozy. Alors, oui, si nous renions quelque chose, c'est la politique que vous avez soutenue ! Lors de la campagne présidentielle, l'engagement a été pris de réduire le déficit. Dès 2013, nous le ferons, en visant cet objectif de 3 % du PIB prévu par le Pacte de stabilité et de croissance. Jamais, sous la Ve République, un...