Interventions sur "dette"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

...ant le projet de loi organique relatif à la programmation et à la gouvernance des finances publiques. Élaborer la loi de programmation des finances publiques pour les années 2012 à 2017 ainsi que la loi de finances initiale pour 2013 est un exercice périlleux, qui consiste à concilier les contraires. Nous devons trouver le moyen de concilier des exigences apparemment contradictoires : réduire la dette d'une part, et d'autre part maintenir l'activité économique, et donc assurer un emploi et un revenu au plus grand nombre des Français. Il nous faut éviter tout à la fois le gouffre de la dette et celui de l'effondrement de l'action publique, qui mènent tous deux à la même conséquence : l'austérité. Je veux le dire ici avec force, une fois encore : la gauche que nous incarnons, parce qu'elle est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Pourtant, certains n'ont qu'une obsession : réduire leur contribution au pot commun et réduire encore l'action publique. Pour eux, ce n'est jamais assez. Ils veulent dégraisser le mammouth, même quand il est à l'os ! Pourtant, les certitudes des libéraux et des conservateurs vacillent. La réalité s'impose à eux : le malade ne risque-t-il pas de mourir guéri, comme en Grèce où la dette publique est plus élevée aujourd'hui qu'avant la restructuration ? La directrice générale du FMI revient à la raison et défend maintenant un délai supplémentaire pour le retour à l'équilibre budgétaire au Portugal, en Espagne, en Grèce. Et pendant ce temps, que dit la droite française ? Qu'il faut réduire les dépenses de 15 milliards d'euros ! La saignée, encore plus de saignée ! Ne caricaturons ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaby Charroux :

...re au lieu de la soutenir. C'est à la lumière de ce contexte économique qu'il convient d'examiner le présent projet de loi de programmation et le projet de loi de finances. Nous ne pouvons, en effet, nous en tenir aux critères comptables qui forment, aujourd'hui, le cadre quasi exclusif de discussion de la politique budgétaire. Votre priorité, monsieur le ministre, est de réduire le poids de la dette dans la richesse nationale. Nous ne contestons pas l'objectif en lui-même, même si nous considérons que les Français ne sont pas comptables de la part de la dette imputable en France à la finance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaby Charroux :

...stratégie d'assèchement des finances publiques poursuivie délibérément, depuis dix ans, au bénéfice des plus aisés et des grandes entreprises. Nous regrettons, toutefois, la restriction des dépenses budgétaires et l'augmentation des charges que subiront nombre de nos concitoyens aux revenus modestes et moyens. Vous faites de la réduction des déficits l'instrument privilégié de la réduction de la dette au détriment de tout le reste. Or c'est la croissance, nous semble-t-il, qui nous permettra de réduire nos déficits et non la réduction des déficits qui fera advenir, comme par miracle, la croissance. En vous fixant pour objectif de faire revenir les déficits publics sous la barre des 3 % l'an prochain, vous empruntez une voie risquée. Cet objectif nous paraît difficile à atteindre et, s'il doit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Jégo :

...nne, qui nous oblige à tant d'efforts pour revenir aux 3 % de déficit et organiser la convergence avec le reste de l'Europe. L'erreur politique, c'est d'avoir bercé nos compatriotes d'illusions en laissant croire qu'il suffisait de détricoter les mesures de la précédente majorité pour régler comme par miracle tous les problèmes du pays en oubliant que, depuis presque quarante ans, le fléau de la dette vient envahir l'avenir de bien sombres perspectives. L'erreur politique, enfin, c'est d'avoir trompé tant et tant de Français, qui voient aujourd'hui leurs usines liquidées simplement parce que personne n'est capable d'expliquer clairement la stratégie de redressement productif qui devait éviter ou limiter les plans sociaux. Vous payez d'ailleurs cash dans l'opinion publique la désillusion de c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, le projet qui nous est présenté est non seulement la conséquence logique d'un contexte économique international troublé, mais aussi de l'héritage déplorable de la précédente majorité. À ce sujet, je rappellerai d'emblée à la droite que la dette a augmenté de 26 points de PIB, soit 520 milliards d'euros, ces cinq dernières armées : il conviendrait de ne pas l'oublier avant de claironner à tous vents que la gauche procède à un matraquage fiscal. Ce projet de loi de finances pour 2013 illustre le sérieux affiché par le Président de la République. Les efforts équilibrés contenus dans ce budget consacrent un changement dont nos concitoyens ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Berger :

... mise à mal du système de protection sociale français que vous réclamez. Quel manque d'imagination ! Vous vous contentez de réfléchir aux coûts sans jamais vous intéresser à la façon d'accroître la valeur de notre pays ; nous ferons exactement l'inverse ! Enfin, le troisième pan de notre stratégie économique repose sur le financement de ce système. Cela passe naturellement par la réduction de la dette publique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

Monsieur le ministre, j'ai bien entendu votre volonté de sortir de la dette et d'assurer l'indépendance de notre pays. Mais ce budget ne me semble pas à la mesure de la volonté affichée. Il me donne plutôt le sentiment de la facilité en recherchant ici et là des économies de bouts de chandelles pour limiter la casse. Quelle déception ! L'arrivée d'une nouvelle majorité au pouvoir était l'occasion de rompre avec la politique économique menée depuis trente ans et d'opére...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

Ne pas profiter des périodes fastes pour inverser la tendance : vous portez cette responsabilité. Face à cette spirale de la dette, dénoncée depuis des années par la Cour des comptes, et sans l'aide de l'inflation faute d'une monnaie adaptée, nous en sommes presque à organiser notre insolvabilité. Alors que la France a perdu son triple A, certaines collectivités ou établissements publics hospitaliers ont cette année fait défaut. Insidieusement, c'est ce à quoi vous nous préparez avec l'article 43, en apparence anodin, qui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Lamour :

..., c'est qu'elles coûtent excessivement cher au budget de l'État. Quant à votre budget, monsieur le ministre, c'est une sorte de grande tombola dans laquelle les ministères les plus chanceux partent avec la cagnotte, les cinq ou six suivants avec un lot de consolation, la majorité d'entre eux étant plumée. Le seul problème, c'est que votre cagnotte, c'est l'argent des Français et c'est surtout la dette publique. Je vous le dis, mesdames et messieurs les députés de la majorité, ce n'est pas une gestion responsable des deniers publics. En renonçant aux économies structurelles, en abandonnant les investissements de long terme, en privilégiant des dépenses de circonstance, en étouffant les entreprises sous les charges et les consommateurs sous les impôts, vous êtes en train de tuer la compétitivit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Thévenoud :

...é, toujours plus de chômage, toujours plus de déficit. Il s'agit donc d'un budget de combat contre la crise. C'est aussi un budget de rupture, de changement et de réorientation. Il porte également en lui l'exigence d'exemplarité de l'État : dans une période difficile, c'est en effet à l'État de montrer l'exemple. Un État exemplaire, c'est un État qui dit la vérité aux Français. Oui, il faut désendetter la France. La dette accumulée en dix ans, dans une fuite en avant budgétaire sans précédent, a gravement nui à la souveraineté nationale. Je passe sur les dispositions fiscales votées en dehors des lois de finances qui ont porté atteinte à la souveraineté parlementaire. C'est une pratique dont la précédente majorité a abusé ; nous y reviendrons sans doute. En multipliant les cadeaux fiscaux en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

Il faut bien sûr imposer le capital, mais il a déjà été soumis à l'impôt. Vous rétablissez, ce qui ne manque pas de sel, le bouclier fiscal, qui coûte à peu près la même chose que son prédécesseur, que vous avez tant critiqué. Je regrette aussi que ce budget soit un rendez-vous manqué avec la compétitivité. : L'effort des 3 % ne sera pas respecté. Si la dette a augmenté ces cinq dernières années, c'est aussi l'effet de la crise. Vous niez la crise, vous la niez avec constance, au lieu d'en tirer les conséquences. Le Premier ministre a tendance à dire qu'il est difficile de gouverner, c'est vrai : alors que j'étais au Gouvernement, je trouvais que c'était encore plus difficile, les circonstances étaient pires encore. Au lieu de créer de l'emploi, vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Cherki :

...que j'estimais et que j'estime toujours, nonobstant leurs révisions récentes exagérément optimistes. Quoi qu'il en soit et même si cet objectif n'est pas atteint, il ne pourra être reproché au Gouvernement de ne pas avoir engagé une trajectoire de réduction des déficits sérieuse et volontaire. Il ne pourra pas être reproché au gouvernement ne pas avoir essayé de réduire l'énorme facture de la dette que nous a léguée l'UMP, qui a géré de manière extrêmement cavalière et désinvolte les finances publiques de notre pays pendant les dix dernières années. Dans cette mère de toutes les batailles que constitue la mise en oeuvre d'une trajectoire de réduction rapide des déficits, quelle est la stratégie adoptée par le Gouvernement ? Est-elle aveugle ou juste ? En d'autres termes, sur qui fait-on po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Monsieur le président, monsieur le ministre délégué, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, ce budget, c'est la première marche pour faire repartir notre pays. C'est d'abord retrouver un souffle et dégager de la marge de manoeuvre. C'est arrêter l'hypocrisie qui consiste à financer des baisses d'impôt par de la dette, hypocrisie qui a consisté à faire payer à la nation entière les baisses d'impôt qui ont bénéficié aux plus privilégiés C'est aussi redonner de la crédibilité à notre politique budgétaire. Sincèrement, mes chers collègues, qui peut croire qu'avec 51 milliards d'euros d'intérêts payés par an, on peut durablement avoir une politique budgétaire crédible ? Cinquante et un milliards d'euros, c'est co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Grandguillaume :

...t été réélu. Quel aurait été le projet de loi de finances pour 2013 ? D'abord, le matraquage fiscal des classes populaires et des classes moyennes avec la TVA dite sociale vous avez d'ailleurs créé de nombreuses taxes en dix ans, vous avez assommé les travailleurs, accablé les Français, cassé la croissance et achevé la confiance. Vous avez ensuite accru les déficits publics et la charge de la dette. Les intérêts payés aux banques chaque année représentent aujourd'hui quatre fois plus que ce que l'État investit pour l'avenir. Cet écart aurait encore augmenté, se serait aggravé. Vous avez financé à crédit la baisse des impôts des plus aisés. Avec le bouclier fiscal, vous avez réussi à financer l'accumulation de la rente privée des plus aisés par la dette publique de tous. Après l'effet d'évi...