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...le financement des importants projets du schéma national des infrastructures terrestres, que nous ne sommes pas capables de financer seuls car ils s'élèvent à 260 milliards d'euros. Nous aurons aussi à examiner les conclusions préliminaires du rapport Van Rompuy : ajouter aux efforts de la Banque centrale européenne et, désormais, du Mécanisme européen de stabilité pour essayer de mutualiser les dettes, ce qui pourrait être l'esquisse d'un budget de la zone euro. Nous n'y sommes pas à priori hostiles, mais ce budget de la zone euro pose des problèmes qu'il convient de traiter avec beaucoup de discernement et de prudence avant que nos conclusions définitives ne soient rendues. Premier problème : comment s'articulera-t-il avec le budget de l'Union européenne ? Nous ne voudrions pas que ce proje...
...orientation politique tendant, au-delà de la nécessaire discipline budgétaire, à la relance économique, au travers du pacte de croissance. Il y a une prise de conscience pour changer les méthodes d'action. La sortie volontaire de la Banque centrale européenne d'une neutralité à effet mortifère en est également l'expression. Le choix opportun du président Draghi d'autoriser le rachat de titres de dette d'États de la zone euro sans fixer de limite quantitative, couplé au préalable avec le Mécanisme européen de stabilité installé officiellement depuis neuf jours, montre bien qu'une autre voie est possible. Sur ce point encore, il est temps que l'Europe se donne enfin la possibilité d'intervenir sur les marchés financiers, au même titre que la Réserve fédérale américaine ou la Banque de Chine. L...
...é sur la stabilité, la coordination et la gouvernance rédigé par M. Sarkozy, Mme Merkel et les libéraux européens ? L'Europe économique va droit dans le mur. Le prochain Conseil européen doit tirer le bilan, enfin, de l'échec des politiques d'austérité. Après neuf plans d'austérité en Grèce, et des sacrifices considérables imposés par la troïka aux jeunes, aux retraités, aux fonctionnaires, l'endettement ne fait qu'augmenter. En France, l'objectif de réduction du déficit à 3 % du PIB, qualifié d'intenable par de nombreux membres de votre majorité, pourrait entraîner 300 000 chômeurs supplémentaires, soit un nombre trois fois supérieur à celui des emplois d'avenir. L'Europe a besoin d'investissements pour relancer la politique industrielle, l'emploi, le progrès social. Las, le traité budgéta...