Interventions sur "fukushima"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Baupin :

...20 %, soit un tiers de plus. Ainsi, de nombreux signaux nous montrent qu'il y a des difficultés à faire fonctionner ce parc nucléaire, et nous devons donc être un peu éclairés sur les causes de ces incidents multiples, de ces dysfonctionnements et sur les mesures qui peuvent être mises en place. Le deuxième sujet, c'est le référentiel de sûreté dans notre pays, notamment après la catastrophe de Fukushima. L'Autorité de sûreté a eu le mérite de dire, après cette catastrophe, que l'on ne pouvait pas exclure un accident nucléaire majeur en France et qu'il fallait donc s'adapter et repenser notre sûreté. Et M. Repussard, directeur de l'IRSN, n'a pas hésité à dire, dans une interview au Monde, qu'il fallait changer de paradigme. Ce sont des mots extrêmement forts. J'aimerais donc que l'on en sache un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Tout d'abord, merci, messieurs, pour ces exposés, qui étaient très instructifs. Vous nous avez dit, monsieur Repussard, que, a priori, le coût de l'accident de Fukushima pouvait approcher 1 000 milliards de dollars ou d'euros. Effectivement, c'est un chiffre très impressionnant. Quand on nous dit qu'il faut réfléchir aux moyens de mutualiser les coûts et qu'il paraît raisonnable de ne mutualiser que sur une dizaine de milliards d'euros, cela pose question. On voit bien qu'il faudra que l'on se saisisse de cette question, parce que le nucléaire est, par rapport à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

L'Union européenne a décidé de mettre en place des évaluations complémentaires de sûreté suite à l'accident de Fukushima. Or, selon mes informations, le cadre de ces évaluations aurait été refusé par la France. La France aurait, entre autres, exclu du champ des évaluations les risques liés au terrorisme, au crash d'un avion et au piratage informatique. Pourtant, nous avons appris par la presse comment un groupe de militants de Greenpeace a réussi à s'introduire dans une centrale nucléaire. Cela montre tout de même ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Baupin :

Je vous remercie, madame la ministre, de toutes ces annonces en rafales qui toutes vont dans le bon sens. Cela dit, je me permets de relever que l'augmentation du niveau de responsabilité des opérateurs en cas d'accident majeur à hauteur de 700 millions représente peu près 1 000 fois moins que le coût des dégâts occasionnés par l'accident de Fukushima, évalué il y a quelques instants par M. Repussard à 1 000 milliards d'euros Nous sommes donc à un niveau de responsabilité qui reste très inférieur aux conséquences de l'accident. S'agissant du référentiel de sûreté, vous avez dit à plusieurs reprises et à juste titre qu'il fallait élever les standards de sûreté. Le débat que nous venons d'avoir avec les experts a mis en évidence le fait qu'av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Madame la ministre, comme mon collègue André Chassaigne, je pense que l'élément humain est essentiel à la sécurité nucléaire ; mais tout comme lui, je pense que ce n'est pas le seul élément, Fukushima l'a montré. Comme quoi nous pouvons parfois avoir la même vision sur certaines choses, en l'occurrence le risque et le danger liés à l'énergie nucléaire. La situation se dégrade à Fukushima, et les angoisses sont plus fortes que jamais. M. Katsutaka Idogawa, maire de Futaba, la commune la plus contaminée, est désespéré de voir les habitants et les enfants de sa ville mourir à petit feu. Je vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClotilde Valter :

...velles exigences pour les exploitants. Il nous faut en effet faire en sorte que la sécurité constitue un impératif pour nous, mais aussi pour les autres, notamment pour l'Europe à cet égard, je rappelle que la France a joué un rôle moteur dans le processus engagé à l'échelon européen. Madame la ministre, comment pensez-vous prolonger cette démarche au niveau international ? Nous avons vu, avec Fukushima, que les exigences n'étaient pas les mêmes partout. Je me souviens de la surprise et de ce sentiment un peu étrange que nous avons ressentis l'année dernière, en commission des affaires économiques, en entendant M. Lacoste nous relater sa visite à Fukushima et sa collaboration avec les experts japonais. Personnellement, son rapport m'avait paru effarant, et sans doute n'ai-je pas été la seule à a...