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Je me réjouis que se tienne pour la première fois, sur une initiative parlementaire, un débat sur la sûreté nucléaire. Il intervient au moment où nous discutons de la transition énergétique, la sûreté nucléaire faisant évidemment partie des questions majeures que nous devons traiter. J'évoquerai cinq sujets dans cette introduction. Le premier, c'est la dégradation de la sûreté nucléaire dans ce pays. Monsieur le président de l'Autorité de sûreté nucléaire, vous avez déclaré, il y a un mois environ, lorsque vo...
...ût de l'accident de Fukushima pouvait approcher 1 000 milliards de dollars ou d'euros. Effectivement, c'est un chiffre très impressionnant. Quand on nous dit qu'il faut réfléchir aux moyens de mutualiser les coûts et qu'il paraît raisonnable de ne mutualiser que sur une dizaine de milliards d'euros, cela pose question. On voit bien qu'il faudra que l'on se saisisse de cette question, parce que le nucléaire est, par rapport à tous les autres types d'énergie, dans une situation complètement à part. Deuxième point, vous nous avez dit, monsieur Minière, que le référentiel de sûreté français était l'un des plus sévères au monde. Je voudrais appeler votre attention sur une étude rendue publique le 11 octobre 2012. C'était une commande officielle du ministère de l'environnement du Land du Bade-Würtemberg...
Ma question s'adresse à M. Laponche, dont j'ai apprécié les analyses d'ordre général. Je n'ai pas très bien compris, dans votre intervention, ce qui vous permet de dire a priori qu'il faut exclure de prolonger le fonctionnement des centrales nucléaires au-delà de quarante ans. Puisque vous intervenez en tant que physicien, sur quels éléments scientifiques vous appuyez-vous pour dire cela ?
...reté suite à l'accident de Fukushima. Or, selon mes informations, le cadre de ces évaluations aurait été refusé par la France. La France aurait, entre autres, exclu du champ des évaluations les risques liés au terrorisme, au crash d'un avion et au piratage informatique. Pourtant, nous avons appris par la presse comment un groupe de militants de Greenpeace a réussi à s'introduire dans une centrale nucléaire. Cela montre tout de même que l'on peut s'y introduire relativement facilement. Comment les experts jugent-ils ces restrictions ? Faut-il réaliser des évaluations supplémentaires en matière de sûreté ? Par ailleurs, les commissions locales d'information devaient être financées sur les installations nucléaires de base. Or cette disposition n'a pas été appliquée : les CLI se retrouvent de ce fait ...
Ma question porte sur la sûreté des installations proches des frontières et la coopération internationale. L'ASN indique de plus en plus fréquemment qu'elle a besoin de travailler avec ses homologues des pays voisins sur les questions de sûreté. Or plusieurs installations nucléaires, et non des moindres, sont situées près de nos frontières avec la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne et la Suisse. De plus, on sait bien, depuis plusieurs années, que les nuages radioactifs ne s'arrêtent pas aux frontières. Il est toujours bon de le rappeler. Par ailleurs, tout à l'heure, mes collègues Barbara Pompili et Denis Baupin expliquaient que les critères de sûreté allemands sont beauc...