Interventions sur "allocations familiales"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

En moyenne, les autres pays membres de l'Union européenne dépensent 2,6 % de leur PIB pour cette politique. Le quotient familial est l'une des modalités de la politique familiale. En dehors de cette aide fiscale, il existe de nombreuses prestations comme celle, universelle, que constituent les allocations familiales. Il y a aussi la politique en matière de modes de garde des enfants et en termes d'offres d'accueil des jeunes enfants. Dans ce domaine, je veux dire à l'opposition que l'objectif qu'elle s'était fixé lors du dernier quinquennat d'ouvrir 200 000 places supplémentaires n'a pas été atteint puisque 50 000 places à peine ont été créées (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Vous dites faux, monsieur le ministre. Pointant du doigt des membres de l'UMP, vous oubliez que c'est votre bord politique qui, en son temps, a mis sous conditions de ressources les allocations familiales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Non, c'est le cas sur de nombreux sujets. Je veux vous dire trois choses, monsieur le ministre. Premièrement, vous oubliez vous n'étiez pas député à l'époque, il est vrai qu'un certain gouvernement Jospin a fait voter par sa majorité la fiscalisation des allocations familiales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Maire :

C'est toujours un petit peu plus d'argent qui est repris aux ménages, que ce soient les familles ou les retraités. En revanche, si vous aviez voulu faire une réforme courageuse, juste et efficace, eh bien, oui, je continue à dire, même si je dois me retrouver isolé dans ma propre famille politique, qu'il aurait été plus efficace de fiscaliser les allocations familiales et de les soumettre à une véritable progressivité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Il est vrai que les gouvernements précédents ont demandé à la branche famille de financer autre chose que la seule famille, et, pour ce qui me concerne, je le regrette. J'ajoute, car vous nous avez mis en cause en citant Alain Juppé et Bruno Le Maire qui est, par ailleurs, un cher collègue que j'ai toujours refusé, en ce qui me concerne, la fiscalisation des allocations familiales, parce que c'est une atteinte directe à ce que doit être une politique familiale. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)