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En outre, elle attaque directement la compétitivité de nos entreprises : c’est encore une réforme de gauche ! Vous parlez beaucoup de compétitivité – vous mettez en place des dispositifs très compliqués comme le crédit d’impôt compétitivité emploi – et de justice mais, en réalité, cette réforme contient une vision de la pénibilité qui constitue encore un nouveau recul pour la compétitivité des entreprises françaises. Je vous le dis aujourd’hui et je vous le répéterai autant que de besoin : vous allez mettre à mal de nombreux secteurs et pans d’activité de notre pays en les stigmatisant comme métiers pénibles. Vous ne trouverez plus d’employés dans ces secteurs. C’est encore une réforme de gauche parce qu’elle crée de nouv...
…en matière de pénibilité, de prise en compte des années d’apprentissage, de carrières incomplètes. Il corrige surtout les injustices entre les hommes et les femmes en matière de retraite, qui sont encore plus fortes qu’en matière de salaire, en prenant mieux en compte les congés maternité. Il s’agit d’une réforme de gauche, madame Dalloz, dont nous serons fiers.
...sans et les commerçants partent à la retraite en moyenne à 62,2 ans et les professions libérales à un peu plus de 63,7 ans ; les salariés de la RATP partent, eux, à 54,4 ans en moyenne seulement. C’est ça la justice de gauche ? Non, pour nous, c’est de l’injustice et c’est la raison pour laquelle nous voulons rapprocher public et privé et mettre en extinction les régimes spéciaux. Vous parlez de pénibilité. Fort bien. Mais un artisan-couvreur, un artisan-charpentier n’est-il pas victime lui aussi de problèmes de santé liés à la pénibilité ? Pourtant, il part à la retraite plus tard qu’un salarié de la RATP. Pourquoi sanctuariser des injustices chroniques ? Au-delà du fait que tout cela coûte 7 milliards au budget général – et vous le savez bien, monsieur Muet, vous qui êtes attentif au déficit str...
Nous, nous corrigeons ce défaut-là en rétablissant la prise en compte de la pénibilité. Cette réforme contre, nous ne l’acceptons pas, c’est la raison pour laquelle nous sommes défavorables à votre amendement.