5 interventions trouvées.
...mande au cabinet de M. Jérôme Cahuzac, en le priant de l’étudier et de vous tenir directement informé de la suite qui pourra être réservée à cette démarche », écrit le chef de cabinet. Je comprends qu’il ait pu y avoir des flottements pendant trois ou quatre mois au ministère du budget… Monsieur le ministre, j’ai une note de la DGCIS, du 10 juin 2013, qui vous présente la situation financière de l’entreprise Adhénéo, explique qu’elle a un carnet de commandes plein, d’un montant de 10 millions d’euros, que le besoin de trésorerie immédiat s’élève à un million d’euros et pourquoi l’accès au CIMA été rejeté en première demande.
La DGCIS vous explique aussi que l’entreprise est en redressement judiciaire. Je précise que c’est depuis le 1er août et qu’elle risque le dépôt de bilan en cas de nouvel incident de paiement. La DGCIS envisage l’éventualité d’un recours devant le tribunal administratif. S’agissant des financements à court terme, elle considère que l’on peut analyser les options possibles pour apporter une aide rapide à la société Adhénéo : recours au CIRI, ...
...anie. Dans cette affaire, les cocus ont été les salariés et non pas l’employeur qui a pris la décision. Or qui a été condamné à la fin de l’opération ? Non pas l’employeur voyou, mais les salariés qui ont été condamnés à de la prison avec sursis. Vous êtes donc mal placés pour parler du sujet. À l’époque, vous vous seriez honoré en vous mettant aux côtés des salariés pour défendre leur emploi et l’entreprise, pendant que M. Woerth réclamait leur condamnation. Les recettes libérales ont montré les désastres sur lesquels elles débouchaient et ce que je viens d’entendre se situe dans la même veine. C’est pourquoi nous ne voterons pas pour cette motion.
Vous ne pouvez pas vous attaquer comme ça au monde de l’entreprise dans son ensemble parce que sans entreprise il n’y a pas d’emploi, vous le savez aussi bien que moi.
... pension pour modèle. Il n’est pas juste d’opposer aux salariés les chefs d’entreprise auxquels vous pensez sûrement, chers collègues, ceux que nous connaissons tous dans nos territoires, mais nous visons les logiques financières qui méprisent très largement le principe de l’entreprenariat. Je ne crois pas, mes chers collègues, que ce soit à l’UMP ou à l’UDI, que vous défendiez ces prédateurs de l’entreprise. Je ne comprends donc pas que vous puissiez, à ce point, rejeter un texte qui a pour vocation d’essayer de rééquilibrer les rapports et d’aider les gens à se défendre de ces prédateurs. C’est pourquoi notre groupe va rejeter cette motion.