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...ivement pour que notre pays soit compétitif. Il est d’autres exemples de mesures prises en des matières où la loi ne devrait pas s’immiscer. Je pense à la taxe à 75 %, qui sera encore payée par les entreprises, mais dont seront exonérés les milieux artistiques, les joueurs de foot et les gagnants du loto. Il s’agit là de textes politiques qui, s’ils flattent l’opinion publique, sont toxiques pour l’économie.
…le chiffon rouge des lois, le chiffon rouge des normes – 400 000 normes ! –, le chiffon rouge des contraintes, le chiffon rouge des aléas. Votre loi, dans ce contexte, est une loi de plus, une loi de trop, une épée de Damoclès sur les investissements à venir. Mesdames et messieurs, en vingt-cinq ans, l’économie a changé, profondément changé. Le marché européen est une réalité, c’est un marché unique, dont nous ne sommes plus qu’une fraction. Nous commerçons librement avec le monde. Internet, le haut débit, les systèmes de transport ont changé toutes les règles. Ce sont les pays souples, dynamiques, réactifs, qui survivront. Les autres, les défensifs, déclineront. L’économie, aujourd’hui, c’est deux cho...
...es comparer. Elles nous comparent aux autres, et leur regard se fait toujours plus sombre. Lorsque je dis cela, peut-être pensez-vous spontanément à l’Inde et à la Chine. Mais lorsqu’on examine les choses de près, on constate que nous réalisons nos principaux déficits commerciaux avec nos voisins. Nous sommes d’ailleurs en situation de déficit commercial vis-à-vis de tous nos voisins. C’est cela, l’économie réelle ! À titre personnel, je suis admiratif de la réussite des Länder de Bade-Wurtenberg et de Bavière – la Bavière qui est pourtant voisine de pays à bas coûts comme la République Tchèque ou la Pologne. Je suis également admiratif de l’Autriche, qui a le taux de chômage le plus faible de l’Union européen. Leur succès est fondé sur la création d’un climat favorable aux entreprises et notamment...
Notre choix, c’est celui de lutter contre les stratégies de certains groupes qui préfèrent abandonner un site viable – cela a été évoqué par François Brottes – plutôt que de permettre à un autre entrepreneur, donc à un potentiel concurrent, de porter un nouveau projet industriel. Notre choix, c’est celui de remettre l’économie au service du développement des territoires, et des hommes et des femmes qui y vivent. Quant à l’intérêt de cette motion de renvoi, nous pouvons, en l’espèce, difficilement le comprendre, étant donné l’ambiance sereine qui a prévalu lors de nos discussions et la faiblesse de l’offensive que vous avez portée contre ce texte au moment des travaux de commission. Vous aviez l’occasion de vous expri...
Cette proposition de loi exprime notre volonté politique de redonner toute sa place à l’économie réelle, face aux stratégies financières et boursières. C’est pourquoi, chers collègues de l’opposition, nous voterons contre la motion de renvoi en commission. Nous refusons de rester immobiles…