Interventions sur "moyenne"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

...s ou encore à la libéralisation du marché du travail sont les seuls moyens de réduire durablement la dette souveraine d'un pays. Or vous nous présentez un collectif budgétaire truffé d'augmentations d'impôts, sans la moindre économie sur la dépense publique. Avec votre texte, monsieur le ministre, ce sont 7,2 milliards d'euros d'augmentations d'impôts qui frapperont essentiellement les classes moyennes et les salariés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

Votre projet de loi est marqué par trois erreurs majeures : augmenter les impôts plutôt que de baisser les dépenses, ce que Martine Aubry avait annoncé en évoquant d'« énormes marges fiscales » ; matraquer les classes moyennes ; accentuer notre déficit de compétitivité, comme l'a rappelé avec talent Christian Estrosi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

et que notre niveau de dépenses publiques est le plus élevé de la zone euro, avec 56 % du PIB contre 48 % en moyenne dans les autres pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

Aujourd'hui, vous présentez la facture aux Français. À travers ce collectif, vous avez fait un choix facile, de court terme, qui consiste à revenir sur certains allégements fiscaux, quitte à léser les contribuables des classes moyennes. Contrairement à ce que vous affirmez, ce ne sont pas les plus riches qui vont payer la note, mais bien les classes moyennes et les salariés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

Avec la taxation des heures supplémentaires, que nous avions défiscalisées, ce sont plus de 8 millions de salariés qui perdront en moyenne 500 euros par an. Certaines professions, comme les chauffeurs routiers, se verront supprimer jusqu'à 3 000 euros. Ce ne sont pas les cadres qui bénéficient des heures supplémentaires, mais bien les ouvriers, les employés, y compris ceux des très petites entreprises, les enseignants aussi, qui auront une très mauvaise surprise en découvrant leur feuille d'impôt comme leur feuille de paye.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

...d'une brutalité inouïe découragera immanquablement les entreprises de développer ces outils au service de leurs employés. Concrètement, près de 9 millions de salariés se verront priver de plus de 2,4 milliards d'euros chaque année. À un mécanisme vertueux de récompense et de partage, vous avez préféré le matraquage fiscal. Alors que nous avions supprimé les droits de succession pour les classes moyennes et supérieures, estimant que des personnes qui ont travaillé toute leur vie doivent pouvoir transmettre librement leur patrimoine à leurs enfants, vous faites le choix de les augmenter. En taxant les heures supplémentaires, l'épargne salariale, les successions, vous dévalorisez le travail, vous découragez le mérite et l'effort. C'est un signal dévastateur envoyé à tous ceux qui pensent que c'es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

Dans un pays qui possède déjà un taux de prélèvements obligatoires supérieur de près de huit points à la moyenne des pays de l'OCDE, vous n'aurez d'autre choix que de réduire drastiquement les dépenses de fonctionnement de toute la fonction publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Censi :

Elle est, d'ailleurs, en moyenne, supérieure de 21 % à celle de leurs homologues allemands, monsieur le rapporteur général. En fait, si les dépenses publiques permettaient vraiment de relancer l'économie, pourquoi, alors, le Japon, la Grèce et l'Italie, pays qui depuis longtemps en font un usage démesuré, se trouvent-ils dans la situation que l'on sait ? Plus personne ne croit que la croissance résulte du volume de la dépense p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉtienne Blanc :

La dernière raison, c'est qu'il convient de mesurer précisément les conséquences de ce véritable coup de massue fiscal sur les classes moyennes. Tout cela justifie amplement un renvoi en commission. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Jégo :

Nous avons entendu vos explications, monsieur le ministre délégué. Nous attendions que vous ayez le courage de mettre fin à tout ce que vous avez dénoncé, avec talent, pendant cinq ans, mais nous ne voyons rien, dans ce texte, qui aille dans ce sens. Vous avez parlé de la taxe professionnelle : pourquoi ne la rétablissez-vous pas ? Vous avez parlé des classes moyennes et de la fameuse taxe sur les mutuelles : pourquoi ne supprimez-vous pas cette dernière ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Jégo :

Nous aussi, nous voulons parler des classes moyennes, et nous sommes très inquiets quant à votre volonté de revenir sur le dispositif des heures supplémentaires,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Jégo :

dont vous savez parfaitement que l'essentiel des bénéfices revient justement aux classes moyennes. Nous voterons cette motion de renvoi en commission pour la bonne raison que nous avons besoin de précisions sur le calendrier d'application des mesures fiscales destinées à traduire votre volonté de mettre fin aux avantages sur les heures supplémentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

...nous expliquait depuis si longtemps que la droite était tellement plus compétente que la gauche en matière de gestion et d'économie ! Nous l'avons tous constaté, aussi bien du point de vue de la dette que du chômage, cette vérité est éculée, elle est fausse. Du coup, vous êtes, chers collègues de l'opposition, assez peu crédibles lorsque vous nous expliquez que vous prenez la défense des classes moyennes (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI) au titre du maintien de l'exonération des heures supplémentaires, ou encore la défense des entreprises, quand on voit les dégâts de votre politique sur l'emploi et sur notre commerce extérieur ! Au bout du compte, vous êtes en situation de défaite. Je ne parle pas de défaite électorale, ce qui a, au fond, relativement peu d'importance, mais de...