Interventions sur "accès"

54 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Pinville :

Quel constat faisons-nous à propos de notre population de personnes âgées dont le nombre ne cesse de croître ? Celui d'un accès aux soins et aux urgences parfois difficile et de durées d'hospitalisation parfois extrêmement longues, sans que cela soit toujours justifié. Forts de ce constat, il nous faut travailler à une expérimentation d'un parcours de soin et surtout à une coordination de ce parcours. En effet, un certain nombre de services, hospitaliers et de ville, travaillent sans doute trop indépendamment les uns des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul, rapporteur de la commission des affaires sociales pour l'assurance maladie et les accidents du travail :

Cet amendement a pour objet de faciliter, dans des conditions garantissant la sécurité et la confidentialité, l'accès aux données de l'assurance maladie des équipes, en particulier des médecins, des agences régionales de santé, en leur conférant les mêmes droits qu'aux praticiens-conseils de l'assurance maladie. Cette disposition est en effet apparue, au vu du fonctionnement des agences régionales de santé, comme indispensable à la mise en oeuvre, au suivi et à l'évaluation de l'expérimentation prévue à l'articl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Mes chers collègues, la question de l'accès aux soins, entravé notamment par les dépassements d'honoraires, est extrêmement préoccupante et elle le reste après l'accord conclu mardi dernier. Madame la ministre, vous parlez d'un tournant majeur dans la prise en charge de la santé des Français. Telle n'est pas notre opinion ni celle, d'ailleurs, du collectif interassociatif sur la santé, qui représente les patients et qui évoque « un très m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

...odulé, puisqu'en 1990 il ne sera plus ouvert qu'aux chefs de clinique. Le fait est que ce dispositif a permis la respiration du système. Le problème est que le secteur 2 a dérivé, avec des dépassements d'honoraires qui ont atteint 2,5 milliards, si je ne me trompe. Ils ont créé une distorsion très forte entre certaines zones géographiques et ont entravé, ainsi que l'a très bien dit Mme Fraysse, l'accès aux soins de certains patients, notamment dans certaines spécialités. On a tenté de contourner cette réalité avec le secteur optionnel, qui est un échec dans la mesure où il n'a été choisi que par peu de médecins. Cependant, il ne serait pas juste de prétendre que la situation n'est pas en train d'évoluer. À l'issue de négociations, l'ensemble des acteurs concernés a signé un accord sur un proje...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul, rapporteur de la commission des affaires sociales pour l'assurance maladie et les accidents du travail :

...retrait de l'autorisation en cas de contravention. Enfin, il est proposé d'encadrer la rémunération issue de l'activité libérale en prévoyant un mécanisme d'indexation de la redevance sur les montants des honoraires réellement pratiqués. Le bénéfice sera réel pour l'assurance maladie, mais cette mesure répond avant tout à des fins de moralisation ; il s'agit d'éviter les abus et de favoriser un accès plus égal je ne parle pas d'égalité absolue. Telles sont les raisons de cet amendement, qui me semble venir compléter utilement d'autres dispositions évoquées ce matin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

...les n'en sont pas moins extrêmement importantes et jettent le discrédit sur l'ensemble des médecins hospitaliers, lesquels, pour l'essentiel, appliquent rigoureusement le système et respectent son caractère mesuré. La réalité que nous vivons dans les hôpitaux notamment les grands hôpitaux, et pour l'essentiel l'AP-HP , c'est que des consultations privées aux prix exorbitants peuvent donner un accès extrêmement rapide à des praticiens de renom qui sont à peu près inaccessibles pour l'assuré moyen. Je peux moi-même en témoigner. Ce système doit donc être régulé à cet égard, nous avons entendu ce que nous a annoncé la ministre. Il est absolument indispensable de commencer par voter cet amendement ce que je demande à tous les députés de faire qui, loin d'être coercitif, s'inscrit simplem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Massonneau :

...nement et le Président de la République aux droits des femmes. En 1975, grâce au combat de Simone Veil, les femmes obtiennent le droit d'avorter. En 1982 est instaurée une première prise en charge de l'IVG. Quarante ans après l'étape originelle et trente ans après l'autorisation de prise en charge de l'IVG par l'assurance maladie, une nouvelle étape est franchie. Enfin ! Ces dernières années, l'accès à l'IVG pour toutes les femmes est devenu de plus en plus compliqué. Un nombre inquiétant, effrayant même, de centres pratiquant l'IVG ont fermé 180 centres en dix ans , ce qui a conduit à une situation catastrophique. Face à de tels chiffres, madame la ministre, et pour continuer le combat contre l'inégalité d'accès à l'IVG, le Gouvernement et la majorité devront travailler sur une revaloris...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Clergeau :

L'article 43 améliore l'accès à l'IVG et est complémentaire d'un meilleur accès à la contraception pour les mineures et pour toutes les femmes. Il participe de la longue histoire écrite par les majorités successives, qui ont toujours cherché à traduire dans les faits, au-delà des clivages partisans, les droits des femmes, notamment celui de disposer librement de leur corps. Je me limiterai à citer les grandes lois portées p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Carrillon-Couvreur :

...es de participation des assurées aux frais de soins pour leurs interventions. Il s'agit d'améliorer les règles actuelles en supprimant un reste à charge qui pénalisait fortement les femmes. Nous saluons cette prise en charge à 100 %. Mais il s'agit aussi de garantir un accompagnement suffisant des femmes qui demandent une IVG. Cette mesure, comme bien d'autres proposées dans ce PLFSS, améliore l'accès au droit. En cela, elle est un progrès. La mise en oeuvre du droit à l'IVG constitue une obligation et doit être organisée comme un élément à part entière de l'offre de soins. Mais il faut aussi poursuivre et conforter l'accès à la contraception. Plus largement, comme nous avons eu l'occasion de le dire durant ces débats, je souhaiterais que nous puissions avancer encore sur la question de l'édu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Je veux d'abord dire l'émotion qui est celle d'un jeune parlementaire s'apprêtant à légiférer sur l'extension des dispositions relatives à l'IVG, mais aussi sur le droit à la contraception. Je veux saluer à la fois cette prise en charge à 100 % de l'IVG et l'amendement du Gouvernement instaurant la gratuité de l'accès à la contraception pour les mineures âgées de 15 à 17 ans. À cet instant, je revois l'image, qui nous a tous marqués, de Simone Veil à la tribune de l'Assemblée nationale, dans un environnement parfois hostile, défendant ce qui deviendra la loi du 17 janvier 1975. Je pense aussi à Yvette Roudy, qui mettra en place le remboursement de l'IVG. Avec cette prise en charge à 100 %, vous réglez, madame...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanélie Carrey-Conte :

...l'IVG était une obligation de service public. Il était nécessaire, pour garantir l'effectivité de ce droit, de lever l'obstacle financier. Il est des combats que l'on n'a jamais totalement gagnés, et dont on sait qu'ils demeurent toujours fragiles. C'est particulièrement le cas du droit des femmes à disposer de leur corps. En sus des obstacles financiers, il existe des obstacles idéologiques à l'accès à l'IVG. Je suis députée de la quinzième circonscription de Paris, où est installé l'hôpital Tenon, dans lequel se trouve un centre IVG, qui a été fermé en 2009 comme beaucoup d'autres, ainsi que l'a rappelé Mme Massonneau et a rouvert depuis, suite à une importante mobilisation locale. Depuis plus d'un an, le samedi matin, les intégristes du mouvement « SOS tout-petits » viennent manifester...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

... constitue indiscutablement une réelle avancée. Je profite de ce moment pour rappeler tous les efforts que nous avons à faire dans le domaine de la contraception puisque, depuis plusieurs années, le nombre d'IVG ne diminue pas, ce qu'il faudrait pourtant obtenir. Je veux aussi rappeler, comme vient de le faire ma collègue, que le coût du geste médical n'est pas le seul obstacle aux difficultés d'accès à l'IVG. Une étude du Mouvement français pour le planning familial sur les conditions d'accès à l'IVG en Seine-Saint-Denis montre tous les obstacles qui restent à surmonter. Ainsi, il peut s'écouler entre trois et cinq semaines entre le premier contact téléphonique et la réalisation de l'intervention, alors que l'IGAS recommande que ce délai ne soit pas supérieur à cinq jours. Sur les huit établi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

Je pense que les députés qui siégeaient déjà ici sous les précédentes mandatures savent combien j'ai fait de l'accès le plus facile possible à l'IVG et à la contraception mon combat politique. C'est un combat humain, de femme libre, de femme qui souhaite avoir le libre choix dans ses orientations et dans sa vie amoureuse et sexuelle. L'IVG est toujours une blessure pour une femme. Toujours. Parfois, elle ne le sait pas tout de suite, elle peut l'analyser plus tardivement. C'est l'une des raisons pour lesquelle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

Il faut rappeler que deux femmes sur trois qui ont recours à l'IVG sont sous contraception. Le problème va donc bien au-delà de celui de la gratuité. C'est un problème d'éducation à la sexualité, y compris dans nos écoles, dans nos collèges, dans nos lycées. C'est aussi un problème de formation des médecins, d'accès à une contraception adaptée la pilule n'est pas la seule méthode de contraception, il en existe beaucoup d'autres. En région parisienne notamment, on a vu apparaître, ces dernières années, des difficultés d'accès à l'IVG. Par exemple, les cliniques ont renoncé à pratiquer des IVG. C'est pourquoi cet acte a été revalorisé à plusieurs reprises par le précédent gouvernement, et je crois, madame l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Notre groupe soutiendra le Gouvernement en la matière car il s'agit d'une avancée. Hier, on a beaucoup parlé du bouclier sanitaire. La question de l'IVG doit être aussi étudiée dans ce cadre, car cela fait partie de l'accès aux soins, à la santé et à la vie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran :

...idemment non, et d'ailleurs l'amendement qui sera défendu tout à l'heure et qui propose la prise en charge de la contraception pour les mineurs atteste bien de cette volonté du Gouvernement et de la gauche dans son ensemble de lutter contre ces grossesses non désirées, qui sont de véritables moments de souffrance pour les familles concernées et pour les femmes en particulier. Il faut améliorer l'accès à l'IVG, c'est important. Valoriser l'acte est important. Il faut améliorer cet accès dans les établissements de santé, évidemment, mais également dans les soins ambulatoires, en ville, et la prise en charge à 100 % ne doit pas concerner que la prise en charge médicale, mais toutes les méthodes médicales et chirurgicales. C'est le sens de l'article. Mesdames et messieurs de la majorité, on a sen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

...mineures ; j'ai d'ailleurs été satisfaite de votre décision de dérembourser ce mode de contraception particulièrement déconseillé pour cette population. J'observe en outre qu'en matière de remboursement à 100 %, on ne part pas de rien puisque les centres de planning familial reçoivent les mineures et leur distribuent la pilule de façon anonyme et gratuite. Reste que les mineures n'ont pas toutes accès à ces centres, notamment à cause d'incompatibilités horaires. De plus, certaines mineures ont des difficultés dans leur famille. C'est pourquoi, sur le plan technique, nous devons préciser cet amendement afin que les mineures en situation de rupture familiale puissent accéder anonymement et gratuitement à la contraception. Cela revient à se demander sur quelle carte va s'exercer cette gratuité : ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Pinville :

Je souhaite revenir sur cette avancée très importante concernant l'accès des mineures à la contraception, et plus particulièrement sur les centres de planning familial. On doit bien constater que ces derniers sont de moins en moins nombreux. Je l'ai déjà dit, il existe un lieu où ces mineures, jusqu'à dix-sept ans, se retrouvent : c'est l'école. C'est par conséquent dans les lycées qu'il faut les accompagner, avec l'appui des infirmiers et des médecins scolaires. Il c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Clergeau :

...ours à l'interruption volontaire de grossesse. Le facteur familial et social est particulièrement important pour expliquer cette donnée : ces jeunes filles enceintes sont dix fois plus nombreuses que les autres à avoir quitté le système scolaire et connaissent souvent des difficultés d'insertion professionnelle. L'amendement du Gouvernement va donc faire disparaître les barrières financières à l'accès à la contraception, pour que ces jeunes femmes conservent la maîtrise de leur fécondité. Cette mesure doit aller de pair avec le lancement d'une campagne d'information qui a souvent fait défaut ces dernières années sur l'ensemble des moyens de contraception.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Roumegas :

... : nous sommes tout à fait prêts à retirer cet amendement. Ce qui nous importe, c'est d'attirer son attention sur un vrai problème de santé publique. Les équipements optiques, dentaires et auditifs ne peuvent plus aujourd'hui être considérés comme de simples éléments de confort, mais bien comme des équipements de santé. Or, il est facile de constater que certaines populations défavorisées n'y ont accès que très difficilement. L'augmentation du niveau de remboursement n'est pas nécessairement la bonne solution : ce serait un puits sans fond. Une autre piste, que je vous soumets, pourrait être de créer un marché concurrentiel. Avec l'aide, peut-être, du secteur mutualiste, il s'agirait d'offrir ce type d'équipements de santé à un prix plus acceptable. Madame la ministre, je retirerai sans probl...