Interventions sur "praticien"

33 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

...e a été revalorisé à plusieurs reprises par le précédent gouvernement, et je crois, madame la ministre, que vous vous apprêtez à le revaloriser encore. Je voudrais parler d'un autre facteur qui risque de mettre en difficulté l'accès à l'IVG. La plupart des médecins qui pratiquent l'IVG chirurgicale sont des médecins militants, et le sont depuis l'époque de la légalisation de l'avortement. Or ces praticiens arrivent à l'âge de la retraite. Les jeunes médecins n'ont pas la même sensibilité que leurs aînés et ils sont parfois plus intéressés par d'autres actes que celui-là. Voilà pourquoi je considère que la formation médicale est essentielle. Il faudra certainement se pencher sur l'amélioration des cursus de formation des médecins, tant en matière d'IVG que de contraception. (Applaudissements sur pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...nisation de leur participation à cette astreinte avec leur intégration dans le tableau de garde de la PDSA posent problème, ces médecins salariés n'étant pas rémunérés à l'acte. Pour surmonter cette difficulté, il suffit de prévoir que les modalités d'organisation de la PDSA et de son mode de rémunération permettent l'indemnisation des centres de santé, qui la répercuteront ensuite sur celle des praticiens participant à la PDSA. En l'absence d'un tel accord permettant aux centres de santé d'intégrer dans le salaire les rémunérations liées aux gardes, la Fédération craint que les médecins généralistes salariés de centres de santé n'acceptent pas d'acquérir, pour une activité de PDSA nécessairement marginale dans leur pratique, le statut de praticien libéral avec toutes les contraintes, notamment f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt, rapporteur de la commission des affaires sociales pour les recettes et l'équilibre général :

...n service médical rendu dans la continuité et l'interdisciplinarité. Cela marque l'engagement d'une réforme structurelle forte. J'ai entendu certains de nos collègues de l'opposition s'exclamer qu'ils ne voyaient pas où allait ce PLFSS. Voilà l'une des réponses apportées par ce projet : le développement d'un type d'exercice dont je suis persuadé qu'il deviendra fortement attractif pour les jeunes praticiens. Il me semble, madame la ministre, qu'une autre dimension devrait entrer dans le champ des expérimentations de ces nouvelles rémunérations de la coopération entre professionnels de santé. Ces professionnels peuvent aussi agir en coopération, mais sans unité de lieu. Il conviendrait donc de réfléchir à un outil informatique de transmission de données numérisées adapté à leurs besoins et usages. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

...ourd'hui l'instrument le plus utilisé par la population, non seulement de la ville de 33 000 habitants où je vis, mais aussi des autres villes de la circonscription, car les autres centres ont été fermés. La gestion peut poser problème mais l'outil est extrêmement intéressant. Le Val-d'Oise compte un certain nombre de zones urbaines difficiles. Dans ces zones, le regroupement, la coordination de praticiens libéraux peut être très intéressante également. On a parlé de déserts médicaux dans les zones rurales ; n'oublions pas non plus que certaines zones urbaines n'ont aujourd'hui plus de médecins. Toute initiative qui permette de réunir des praticiens autour d'un projet me paraît utile, et je ne crois pas que ce soit, comme M. Accoyer le sous-entend, la fin de la médecine libérale. C'est un mode dif...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

L'article 40 apporte un nouveau dispositif qui met en place la fonction de praticien territorial de médecine générale. Cet article vise à lutter contre la désertification rurale dont nous avons beaucoup parlé dans l'hémicycle depuis hier en facilitant l'installation de jeunes professionnels de santé en zones rurales qui seront identifiées par les ARS. Il convient de rappeler que la précédente majorité s'était mobilisée pour pallier la faible installation de médecins dans le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Massonneau :

...tions de santé. On pourrait donc imaginer que de multiples mesures ont été prises pour y remédier mais en réalité, peu de choses ont été faites au niveau national. Les collectivités locales ont, à leur échelle, tenté d'instaurer des maisons de santé, des centres pluridisciplinaires ou bien des subventions locales en faveur de l'installation de jeunes médecins dans les zones sous-médicalisées. Le praticien territorial de médecine générale est donc une réelle nouveauté de la politique gouvernementale. En tant qu'écologistes, nous apprécions beaucoup le caractère expérimental de ce dispositif. Je le précisais lors de la discussion générale : nous sommes attachés à la pratique territoriale plutôt qu'aux approches politiques essayant de faire croire qu'elles sont la seule solution possible. La force d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

La montée en charge de ce dispositif, avec 200 praticiens par an, semble être une excellente réponse aux déserts médicaux. J'en parle en connaissance de cause puisque le Gers fait partie des huit départements cités par la presse comme problématiques en termes d'accès aux soins. Le fait d'avoir introduit, dans la liste des tâches que les praticiens territoriaux de médecine générale peuvent remplir, la question de l'éducation à la santé améliore la qual...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Carrillon-Couvreur :

...es, petites ou même moyennes. Il fallait donc faire quelque chose. Nous avons souvent, dans différents rapports ou missions, fait des propositions. Nous avons participé à des travaux qui n'ont débouché sur aucune solution. Je pense en particulier à la discussion de la loi HPST, qui n'a retenu aucune des mesures que nous avions proposées. Cet article prévoit donc enfin la création d'un contrat de praticien territorial de médecine générale, qui permettra, avec le soutien des ARS, d'engager une pratique en lien avec les autres médecins et de commencer de montrer que l'on peut exercer la médecine dans ces zones non denses. C'est une évolution importante, parce que les médecins souhaitent désormais exercer différemment leur métier. Nous devons, à travers ces dispositions, les aider et les encourager. C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Le Houerou :

Les articles 39 et 40 comportent des avancées évidentes, ce dernier portant notamment création du contrat de praticien territorial de médecine générale. Toutefois, il reste beaucoup de chemin à faire. Beaucoup de régions françaises, urbaines ou rurales, sont confrontées à un manque de médecins pour assurer la prise en charge de premier recours. Les ARS ont mis en évidence les zones où la présence de médecins généralistes est menacée. Une cartographie existe. La densité en Bretagne est comparable à la moyenne nat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran :

...lème à l'insuffisance des médecins serait une erreur, car la notion de santé déborde très largement le seul champ des soins médicaux. On ne peut nier que la population perçoit des discriminations géographiques dans l'accessibilité à des soins de qualité. C'est pourquoi il faut être extrêmement ambitieux, innovants et incitatifs. J'accueille donc avec espoir et confiance ce nouvel outil qu'est le praticien territorial de médecine générale, qui vient renforcer le panel des mesures incitatives déjà existantes. Vous savez mon attachement à l'incitation à exercer, à installer les praticiens sur le territoire. Ces postes de praticien territorial de médecine générale répondent à la fois à une demande forte des jeunes professionnels, mais aussi aux attentes de la population quant à ce problème des désert...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Cet article vise à lutter contre les déserts médicaux, en permettant aux ARS de conclure des contrats de praticien territorial de proximité avec de jeunes médecins généralistes qui s'engageront à exercer dans des zones sous-dotées et sans pratiquer de dépassements d'honoraires Cet article doit être envisagé notamment à lumière de l'enquête de l'UFC-Que choisir sur l'accès aux soins et les dépassements d'honoraires. Cet organisme s'est penché sur la localisation des médecins et les tarifs pratiqués dans quatr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Liebgott :

...eux quand il s'agit d'un jeune généraliste, qui va forcément s'installer dans la durée. Les jeunes généralistes ont également le dynamisme nécessaire pour faire tous ces déplacements dans les déserts médicaux. S'il y a des déserts médicaux, c'est bien parce qu'il y a des kilomètres à faire. Cela désengorgera en outre un certain nombre de services d'urgence. On peut effectivement imaginer que ces praticiens seront quelquefois en première ligne pour ce que l'on peut appeler des consultations avancées, qui se font habituellement dans des hôpitaux plus traditionnels. Cette souplesse est incontestablement un plus et offre sans doute une perspective très concrète de résorption des déserts médicaux, même s'il ne faut pas perdre de vue que le vrai problème est quand même la formation des jeunes médecins, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer :

À ce stade de notre débat, j'interrogerai le Gouvernement sur la situation créée aujourd'hui par certains déserts médicaux, comme on dit, du moins par certains déficits d'installation de jeunes médecins là où des praticiens généralistes font valoir leurs droits à la retraite. Certaines communes décident de faciliter l'installation de nouveaux praticiens, et certaines officines canalisent vers notre territoire national des médecins formés dans des pays récemment entrés dans l'Union européenne, dont la maîtrise de la langue française est incertaine, dont le niveau de formation et donc la fiabilité des soins qu'ils pe...