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... de ses amendements. Mais ce sont les divisions entre les socialistes et les communistes qui ont eu raison de ce texte de loi. Le groupe UMP et le groupe centriste du Sénat ont dénoncé, comme nous, l'avalanche de taxes dans ce texte sans cohérence proposé par le Gouvernement. Le PLFSS est un moment important pour parler de notre protection sociale, de la santé des Français, de l'organisation des soins et, surtout, du financement de ces politiques. C'est seulement depuis 1996 que le parlement vote ce budget, qui représente une masse financière plus importante 470 milliards d'euros pour 2013 que le budget de l'État 374 milliards d'euros. Tous les gouvernements ont tenté de combattre les déficits depuis des décennies, mais lorsque la croissance n'est pas là, lorsque la crise sévit, l'exer...
Oui, c'est normal, mais il fallait aller vers la convergence tarifaire. En France, les hôpitaux pâtissent surtout de la faiblesse de la médecine de ville, très mal coordonnée avec les établissements de soins. Denis Piveteau, dans son rapport, démontre que 2 milliards d'euros peuvent être économisés chaque année si l'hôpital se coordonne mieux avec l'ensemble des intervenants médicaux et médico-sociaux de ville. La part des dépenses de santé consacrée à l'hôpital est de 36 % en France, contre 29 % en Allemagne et 26 % en Espagne. Aussi, madame la ministre, vous auriez dû proposer des mesures d'économ...
qui souhaite que chaque Français se trouve à moins de trente minutes d'un service d'urgence. S'agissant des mesures de démographie médicale, l'article 40 prévoit un contrat de praticien local de médecine générale, là où des besoins ont été identifiés par les ARS. Madame la ministre, vous avez fait de ce sujet, comme de celui des dépassements d'honoraires, votre cheval de bataille. Malheureusement, comme l'a tweeté ironiquement le docteur Michel Cymes, « je n'ai jamais vu un ministre de la santé se mettre tous les médecins à dos en si peu de temps ! ».
...sécurité sociale ne repose plus essentiellement sur les patients, comme c'était le cas auparavant de manière injuste. La deuxième tient au fait que ce budget engage, contrairement à ce que vous avez dit, des réformes de structure, notamment la réforme de la dépendance, avec les 600 millions d'euros versés au pot, qui permettront d'améliorer sa prise en charge, mais aussi la réforme de l'offre de soins, même s'il nous reste d'autres étapes à franchir. La troisième rupture, enfin, est que ce budget reprend la marche du progrès : progrès pour les familles, avec l'augmentation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire ; progrès pour la santé, avec 4,7 milliards d'euros supplémentaires intégrés dans l'ONDAM ; progrès pour les femmes, avec la prise en charge à 100 % de l'IVG, le remboursement de ...
Le groupe GDR votera bien sûr contre cette motion de rejet préalable déposée par la droite qui, outre la dégradation globale de notre système de soins, s'est appliquée à multiplier les mesures pénalisantes pour nos concitoyens, ce qui a conduit à un recul sans précédent de l'accès aux soins dans ce pays.