Interventions sur "soins"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...protection sociale. L'attitude du Gouvernement et de la majorité en commission ne nous permet malheureusement pas de l'espérer ; nous le regrettons. Nous l'avons déjà dit en première lecture : nous avons tous conscience que les réformes dans le domaine de la protection sociale sont difficiles. Elles touchent en effet directement à la vie quotidienne de nos concitoyens, notamment pour l'accès aux soins, la couverture maladie, les modes de gardes, l'accès à la retraite. La tâche est complexe et l'ancienne majorité a eu, elle-même, plusieurs occasions de le mesurer et pas toujours avec succès, il faut savoir le reconnaître. Raison de plus pour indiquer une orientation précise, un cap clair, une perspective qui rassemble, qui ne cache pas les efforts mais qui indique un objectif à atteindre. Ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

Madame la ministre, nous nous retrouvons pour étudier en nouvelle lecture le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013. Comme je l'avais dit en première lecture, même si l'ONDAM à 2,7 % équilibré entre soins hospitaliers et soins de ville est très positif, ce projet de loi ne lance pas suffisamment de réformes structurelles pourtant jugées indispensables depuis longtemps. La Cour des Comptes, dans ses douze recommandations, s'inquiète d'ailleurs de cette lenteur réformatrice. Vous prenez des mesures traditionnelles d'ajustements qui ont leur limite. Nous, radicaux de gauche, souhaitons de vraies réf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

...les effectifs de médecine générale diminueront de 8,4 % entre 2007 et 2017. Le mode d'exercice libéral ne sera pas non plus épargné par cette hémorragie : entre 2007 et 2017, le taux de médecins généralistes exerçant en secteur libéral sera passé de 60,3 % à 58,5 %. La médecine générale souffre depuis plusieurs années d'un manque d'attractivité susceptible de remettre en cause l'accessibilité aux soins de premier recours sur tous les points du territoire. Il est du devoir des pouvoirs publics d'intervenir pour stopper ce processus, d'autant que ce constat démographique s'applique, au-delà de la médecine générale, à l'ensemble de la profession et à toutes les spécialités médicales et chirurgicales. L'intérêt pour l'exercice libéral doit passer par l'amélioration des conditions d'exercice et une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...ifficile rencontrée par un nombre grandissant de nos concitoyens, présentent indiscutablement un intérêt. Mais justement, compte tenu de cette situation, nous sommes surpris que vous n'ayez pas commencé à remettre en cause les mesures les plus injustes telles que la fiscalisation des indemnités journalières des accidents du travail ou d'autres encore, qui portent gravement atteinte à l'accès aux soins, comme les franchises médicales et les forfaits hospitaliers, qui sont maintenus, ou encore la restriction de la prise en charge des affections de longue durée l'hypertension artérielle, entre autres. Nous ne pouvons pas non plus passer sous silence notre déception devant le fait que vous ne remettez pas en cause la loi HPST qui a fait, et continue de faire, tant de mal à nos hôpitaux publics....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

...vée à but lucratif qui privilégie la chirurgie froide programmée avec 55 % des interventions chirurgicales et près de 70 % de la chirurgie ambulatoire en France selon les chiffres de la Fédération de l'hospitalisation privée et le secteur public hospitalier ? Voilà une comparaison absurde puisqu'elle oublie que, dans l'immense majorité des cas, c'est le service public qui assure la continuité des soins vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et 365 jours par an, en accueillant tous les patients. C'est encore le service public qui voit ses urgences débordées telle une caisse de résonance des difficultés sociales. C'est encore lui qui accueille 76 % des plus de quatre-vingts ans, contre 4 % dans le secteur privé lucratif. C'est toujours lui qui assure la réanimation lourde ou qui pratique les acte...