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Mais voilà, un jour il faut payer les cadeaux. Nous y sommes enfin, au début On commence donc, avec 7 milliards de hausses d'impôts, supportées à 53 % par les ménages et, contrairement aux esquives du Président de la République samedi, d'abord par les classes moyennes et par les plus modestes. Qui sont, en effet, mes chers collègues, ces 9 millions de salariés qui ont profité, à hauteur de 450 euros en moyenne, des heures supplémentaires défiscalisées ? Selon une étude de la DARES, ils sont pour 39 % des ouvriers e...
...pagne de François Hollande et l'on voit ici qu'il est aussi votre projet de gouvernement. Comment comprendre, sinon, cet acharnement à remettre en cause jusqu'à l'absurde une mesure qui était, disons-le, assez largement plébiscitée ? Sauf à imaginer qu'il s'agit d'une autre démarche, plus idéologique, celle qui voudrait que le travail aliène, celle qui s'inscrit à l'encontre de nos efforts pour rehausser la valeur travail.
Cela expliquerait aussi votre hausse de 12 points du forfait social, ce mauvais coup porté à ce grand projet gaulliste que sont l'intéressement et la participation. Quel peut être, sinon, le sens de cette mesure ? Partager avec le salarié le fruit de la richesse produite par l'entreprise, est-ce mal ? Marier le capital avec le travail fait-il de celui-ci un social-traître, au point qu'il faille le taxer ? Un mot, pour finir, sur l...
...e sociale qui permettra de rétablir une plus grande égalité entre les salariés, car les avantages liés à l'épargne salariale demeurent fortement concentrés dans les grandes entreprises. Nos collègues de droite se sont offusqués de cette mesure lors du débat en commission des finances. C'est leur droit, comme c'est le nôtre de mettre en oeuvre nos orientations et de rappeler que nous préférons la hausse des salaires à l'épargne salariale. Un troisième et dernier objectif est de mettre en oeuvre dès le PLFR les premiers engagements de François Hollande. Afin de ne pas surcharger inutilement mon propos, je voudrais en citer symboliquement deux. Le premier concerne la suppression du droit d'entrée de 30 euros pour pouvoir bénéficier de l'aide médicale d'État. L'instauration de ce droit d'entrée a...
... monde très refermé sur lui-même. Le xxie siècle, axé sur la technologie, dans un monde très ouvert, où les transactions s'effectuent parfois en quelques microsecondes, doit nous amener à construire un nouveau modèle. La TVA anti-délocalisations s'inscrit dans ce schéma. Tout d'abord, elle ne concerne pas les produits de première nécessité. Ensuite, la création de cette taxe n'entraîne pas une hausse mathématique. Ainsi, en Allemagne, la hausse de trois points de la TVA n'a entraîné qu'une augmentation de 0,6 % de l'inflation. Par exemple, une entreprise qui produit en France fait travailler 5 000 personnes et doit payer 5 000 cotisations, tandis qu'un importateur qui travaille lui aussi en France mais n'emploie que cent personnes ne paie, pour sa part, que cent cotisations. Il est donc impos...
qui appelle chaque citoyen, selon ses moyens, à participer à la solidarité nationale. Eh bien, nous avons décidé d'annuler la hausse de la TVA et de mettre ainsi fin à une injustice évidente.
Mais je voudrais rappeler les premières mesures du changement : l'augmentation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire, la hausse du SMIC, les mesures d'âge sur la retraite, la baisse de la TVA, les mesures pour les contrats aidés, les mesures d'urgence pour la rentrée scolaire. N'en déplaise aux plus sceptiques, ce sont des mesures concrètes qui participent à l'amélioration du quotidien des Français. Nous continuerons d'agir avec courage, avec volonté