Interventions sur "l’europe"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Girardin :

...lque part. Ainsi, lorsque l’Espagne améliore sa compétitivité, l’Italie voit sa balance commerciale se creuser. L’Italie corrige, ce qui diminue d’autant les effets des efforts consentis en Espagne. L’approche mercantile qui prévaut en Europe représente un vrai danger, monsieur le ministre, un jeu à somme nulle. Il apparaît donc indispensable de sortir d’un cadre strictement national et de doter l’Europe d’un vrai plan de croissance. Les radicaux de gauche souhaitent que les investissements pour la compétitivité, la croissance et l’emploi soient une priorité dans le budget européen 2014-2020. Nous sommes favorables à la création d’eurobonds pour financer le développement d’entreprises transeuropéennes. Nous proposons également la mise en oeuvre d’un plan de relance coordonné au niveau européen, v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bocquet :

...ollande. Cette fuite en avant dans l’ultralibéralisme se traduit par une offensive permanente contre les dépenses publiques et les droits sociaux : blocage des salaires, suppression d’emplois publics, réformes des retraites, de l’assurance maladie, privatisations, pressions sur les ressources des collectivités. En bref : c’est l’austérité organisée. Ces politiques sont un échec patent dans toute l’Europe. On recense plus de 20 millions de demandeurs d’emploi et plus de 50 millions de pauvres. Près d’un jeune européen sur quatre est au chômage et 14 millions des Européens âgés de 15 à 29 ans sont sans qualification. Entre 2008 et 2009, le revenu net des exploitations agricoles a chuté de 35 %, après avoir perdu 24 % entre 2007 et 2008. Et le Parlement européen vient de dénoncer la baisse des fonds...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Grelier :

...effet, il est essentiel que notre assemblée puisse débattre de ces sujets, qui l’engagent. Le budget est l’instrument du projet, dans l’Union européenne comme dans notre pays et dans toutes nos collectivités territoriales. Sauf à paraître totalement décalé, il est toutefois difficile d’évoquer les questions européennes sans s’inquiéter du malaise des citoyens européens, qui ne reconnaissent plus l’Europe qu’ils veulent et qu’ils aiment. Cette crise de confiance semble s’installer durablement, conjuguée à une méfiance lourde à l’égard des dirigeants européens, à qui nos concitoyens reprochent leur manque de prise sur la réalité économique et sociale et leur fixation sur le niveau des déficits publics. Ils dénoncent l’Europe des normes – celles qui libéralisent et fragilisent les entreprises et les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

... questions beaucoup plus fondamentales, qu’il s’agisse du débat budgétaire, de la mise en place de l’Union économique et bancaire, de la politique de défense européenne, des investissements de croissance ou encore de la politique d’asile et d’immigration. Toutes ces questions fondamentales sont aujourd’hui sur la table européenne, mais hélas, sans visibilité réelle ou suffisante qui permettrait à l’Europe de se départir de cette image de Gulliver empêtré, synonyme d’entraves et de bureaucratie. Cependant, les résultats récents de l’Union européenne, je veux parler notamment de la solidarité qui s’est exercée vis-à-vis des pays en risque est à mettre à son actif. Les enjeux stratégiques sont réels au moment où se développent en Europe la tentation empoisonnée du repli sur soi et le retour, pour be...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

...ment. La difficulté de la France à retrouver le chemin de la croissance ne conforte pas notre rôle et notre présence en Europe. Mais je veux croire, monsieur le ministre, à la volonté de votre gouvernement et du Président de la République à redonner à la France toute sa place et tout son rôle. Je reviendrai rapidement sur les deux ou trois sujets qui font partie des priorités évoquées au sein de l’Europe. Tout d’abord, la question de la PAC. Je partage ce qui vient d’être dit sur le fait que trop souvent, nous examinons l’efficacité européenne à la lumière des retours sur investissement. La politique agricole n’y échappe pas et si l’on peut se féliciter du compromis obtenu à cet égard, force est de constater qu’elle apparaît trop souvent comme une concession politique faite à la France alors qu’e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

... européennes. Il faudra être tout à fait attentif à l’exécution du cadre budgétaire, car nous entrons dans la première année de cette exécution. La France demeure à un niveau d’engagement élevé – deuxième contributeur – et un bénéficiaire de tout premier rang, même avec un solde négatif qui s’est largement accru ces dernières années. L’UMP est résolument européenne et a ouvert un débat pour que l’Europe s’organise sur un plan beaucoup plus moderne et réactif face aux enjeux de notre temps : une Europe mieux organisée, une Europe politique, une Europe qui protège ses citoyens, ses entreprises, ses frontières, mais une Europe puissance, qui sache aussi s’affirmer dans le monde et répondre à tous les enjeux qui sont devant nous, notamment la formation, l’emploi et la croissance. Cela suppose de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...re, mes chers collègues, les députés UDI, profondément attachés à la construction européenne, ont toujours défendu l’idée de la création d’une union politique, corollaire indispensable de l’Union économique et monétaire. Les transferts de compétences économiques majeures à l’échelle européenne doivent s’accompagner d’un contrôle démocratique et d’une capacité de prise de décision suffisants. Car l’Europe ne pourra se faire sans l’adhésion des peuples. De même en est-il de l’union budgétaire entre les États et l’Europe, que nous appelons de nos voeux et que nous souhaitons démocratique, puissante, respectueuse des particularités nationales, mais également rigoureuse dans le respect de ses règles. Depuis plus de quinze ans, les groupes centristes successifs ont toujours défendu à la fois la créat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...le combattre – sans la modification d’un mot, d’un iota, d’une virgule. Les idées, notamment la règle d’or et plus largement la bonne gouvernance des finances publiques, que les centristes ont développées pendant des années dans une grande indifférence en France, commencent enfin à triompher dans notre pays, après avoir pris un réel retard sur beaucoup de nos partenaires européens. C’est grâce à l’Europe qu’elles se sont imposées aussi en France. L’interdiction de dépasser la norme de déficit structurel de 0,5 % du PIB et celle relative à l’endettement public, qui ne doit pas dépasser 60 % du PIB, sont, pour le cas de la France, pratiquement équivalentes à la règle d’or préconisée par le groupe UDI. La règle d’or a pour nous une signification simple : toutes les charges de fonctionnement doiven...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaby Charroux :

...s du programme, ce que nous ne pouvons accepter. Nous souhaitons également que ce soit les associations et les autorités locales qui aient le pouvoir de décision sur les personnes à qui doit parvenir l’aide. Monsieur le ministre, quelles initiatives seront prises par le Gouvernement sur ce sujet sensible pour faire entendre avec plus de force la voix de la France ? Ma seconde question porte sur l’Europe sociale et les politiques d’investissement. Deux visions de l’Europe semblent actuellement s’affronter : d’un côté, celle qui veut imposer la rigueur à l’Europe pour contribuer aux efforts budgétaires nationaux ; de l’autre, celle qui veut faire du budget européen un instrument de solidarité entre Européens et milite pour une plus grande mutualisation des investissements d’avenir pour, justement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Caresche :

Je reviens sur le cadre financier pluriannuel. On sait que sa négociation a été extrêmement laborieuse. Quoi qu’on en dise, ce cadre marque en réalité, en euros constants, par une baisse par comparaison avec le précédent. Nous avons pourtant besoin d’un budget offensif et capable d’impulser une relance dans cette situation particulière de crise que connaît l’Europe. Or ce budget sera sans doute insuffisant même si, et vous avez insisté sur ce point, monsieur le ministre, la flexibilité permet des marges de manoeuvre qui n’existaient pas auparavant. Une clause de révision a été négociée pour 2016. Elle peut sans doute permettre, comme son nom l’indique, de réviser la situation dans un sens positif. Comment la France se positionne-t-elle par rapport à ce ren...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Bleunven :

...’intérêt puisqu’il est le premier de ce nouveau cadre financier. Nous pouvons donc considérer qu’il posera les bases en termes de programmation, de montant et de ventilation des crédits européens pour les prochaines années. Le total des ressources propres que la France devrait mettre à disposition du budget européen est estimé pour l’année 2014 à 22,2 milliards, soit 16,4 % du total du budget de l’Europe, et 7,8 % des recettes fiscales nettes françaises. Hors ressources propres directement versées à l’Union, notre prélèvement européen est évalué à un peu plus de 20 milliards d’euros. Concrètement, la contribution française est en progression, alors que son solde net, c’est-à-dire la différence entre sa participation au budget européen et les dépenses réalisées par l’Union sur son territoire, ne ...