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...a souvent été au coeur de nos échanges lors de l’examen de la loi dite de refondation de l’école. Arrêtons de vouloir sans cesse réformer notre système scolaire sans avoir au préalable évalué de façon objective et indépendante la pertinence des actions initiées et l’efficacité des moyens alloués au budget de l’enseignement scolaire. Dans la loi dite de refondation de l’école, le Haut conseil de l’éducation a été supprimé alors que c’était lui qui, jusqu’à présent, procédait régulièrement à des évaluations. Ce Haut conseil de l’éducation a été supprimé et remplacé par deux organismes : le Conseil supérieur des programmes qui vient d’être installé et le Conseil national d’évaluation du système scolaire, prévu à l’article 33 de cette loi. Or ce deuxième conseil n’est toujours pas mis en place. Pendan...
... C’est là, je le répète, un point clé. Nous avons voulu l’aborder à plusieurs reprises au cours de nos débats, mais vous l’avez évacué. J’y reviens donc : à quel moment allez-vous lancer le débat sur la réforme du statut des enseignants ? Non seulement c’est le préalable à toutes les évolutions possibles, mais ce serait aussi, dans un débat budgétaire, une manière d’aborder une question de fond : l’éducation nationale est aujourd’hui le budget de l’État le plus important et il importe de savoir comment ces moyens sont mobilisés. Or les mobiliser, c’est aussi aborder la question de la mission des enseignants. Pour ce qui est de la formation des enseignants. J’ai déjà eu l’occasion de le dire que la majorité se plaît à colporter certaines contrevérités. Je le redis avec force : jamais la précédente m...
Monsieur le ministre, alors qu’aujourd’hui la fonction publique souhaite développer les apprentis à l’intérieur de la fonction publique, pourquoi n’utilise-t-on pas l’éducation nationale, premier employeur de l’État, pour faire en sorte que les nouveaux enseignants bénéficient d’un statut d’apprenti ? Ce serait l’idéal !
...t. Pour l’exercice 2014, 2,5 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sont programmés au titre de la dotation globale d’investissement destinée à financer la part de l’État dans les investissements de construction, maintenance, sécurité et reconstruction des établissements scolaires du second degré en Polynésie. Or la convention État-pays du 4 avril 2007 relative à l’éducation en Polynésie française prévoyait une enveloppe de 10 millions d’euros. En 2012 et 2013, cette enveloppe a tout simplement disparu. Ce reflux radical de l’aide de l’État a fortement contribué à la dégradation des structures scolaires, jusqu’à entraîner des risques tels, en matière de sécurité, que certains établissements ont dû être fermés. Cet amendement vise donc à augmenter de 2,5 millions d’e...