Interventions sur "armée"

95 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Lamour :

...louer d’autres missions apparemment considérées comme plus prioritaires. Chers collègues, je vous pose la question au passage : a-t-on jamais vu une administration accepter, sans sourciller, qu’il manque à son budget, avant même son exécution, plusieurs centaines de millions, voire plusieurs milliards d’euros ? Franchement, je ne le crois pas. À cet égard, il n’est pas inutile de rappeler que l’armée française s’est réformée, ces dernières années, plus rapidement et plus efficacement que n’importe quel autre secteur ministériel. Je souligne également le caractère somme toute paradoxal de cette situation, où la compétence régalienne ultime, garante de nos intérêts et de notre sécurité, est peu à peu dégagée du champ fiscal pour être soumise à l’incertitude de ressources exceptionnelles, lesque...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Je commencerai, monsieur le ministre, par une citation : « Je maintiendrai une ambition nationale élevée pour notre outil de défense, et je serai très vigilant dans l’action contre le terrorisme. Je fixerai un cap à nos forces armées, en conservant les deux composantes de notre dissuasion nucléaire et en resserrant les liens entre l’armée et la nation ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

 « Je veillerai à ce que les armées disposent des moyens de leur mission et d’une organisation performante. Je relancerai une politique industrielle de défense ambitieuse. Je m’attacherai à ce que l’OTAN retrouve sa vocation initiale : la préparation de la sécurité collective. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

...ment obligatoire atteint 47 % du PIB et cinquante milliards d’euros d’impôts supplémentaires seront prélevés –, c’est sur les budgets régaliens que le Gouvernement réalise les économies : sur le minuscule budget du Quai d’Orsay et sur celui du ministère de la défense. Les comparaisons formulées hier par François Fillon prennent ici toute leur force. En détruisant 34 000 emplois de soldat dans nos armées et en créant 60 000 postes d’enseignants supplémentaires et 150 000 emplois publics à durée déterminée financés par la dette, vous appauvrissez la défense de la France, chers collègues socialistes !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilienne Poumirol :

...ent des comptes publics. Cela passe en partie par un pilotage au plus près des effectifs. J’insisterai sur ce point et rappellerai par là même quelques vérités. La première, c’est que les mesures prévues par la LPM ne mènent pas aux destructions capacitaires que certains voudraient y voir. En 2019, les effectifs du ministère de la défense s’élèveront à près de 242 300 agents, formant la première armée d’Europe. Vous vouliez supprimer, chers collègues de l’opposition, 54 000 postes, la nouvelle loi en concerne deux fois moins. En outre, les suppressions de postes que vous avez effectuées sans concertation ni discernement se sont accompagnées des succès que l’on sait : désastre du dispositif « Louvois », dérive à la hausse de la masse salariale, reports de charges cumulés de trois milliards d’eu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilienne Poumirol :

En supprimant 80 000 postes en cinq ans, M. Fillon a fait de la France le pays de l’OCDE où le taux d’encadrement des élèves est le plus faible, derrière la Grèce et le Portugal. Si le déclassement de l’armée française est une hypothèse que vous vous plaisez à souligner, le déclassement de notre éducation nationale est, hélas ! bien réel. Or l’éducation nationale, comme la défense, est notre avenir. « Vous croyez que l’éducation coûte cher, essayez donc l’ignorance », disait Lincoln.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilienne Poumirol :

À quoi bon une armée s’il n’y a dans le pays plus rien à défendre, ni richesse, ni culture, ni futur ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilienne Poumirol :

... En effet, elles constituent l’un des premiers recruteurs de nos jeunes diplômés : ingénieurs, linguistes, techniciens ou juristes. Le projet de loi de programmation que vous nous présentez, monsieur le ministre, est un texte tourné vers l’avenir, un investissement équilibré et cohérent accompagnant notre nouveau modèle de défense. Il devrait donc être l’occasion de nous rassembler derrière notre armée, derrière les femmes et les hommes qui la composent et plus largement derrière les valeurs de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Guaino :

...e entre la droite et la gauche. Sur tous les bancs de cette assemblée, la plupart d’entre nous partagent la conviction que la défense en fait partie. Si j’ai souhaité prendre la parole aujourd’hui, c’est parce que je crois le moment venu de dépasser ce débat qui, à chaque loi de programmation militaire, nous conduit à nous affronter sur quelques centaines de millions de plus ou de moins pour nos armées, avec, néanmoins, la certitude que les engagements pris ne seront, de toute façon, pas respectés parce que le ministère des finances s’efforcera, comme chaque année, de récupérer ce qu’il aura dû concéder. Aussi, monsieur le ministre, ne prenez pas mon propos ni, d’ailleurs, mon vote, comme une critique particulière vis-à-vis de votre projet de loi, mais comme une critique de la manière dont, d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Guaino :

...isonner, et ce sera toujours trop. On continuera de diminuer l’effort, tout en se disant à chaque fois, comme nous le faisons depuis vingt ans : nous avons échappé au pire. Monsieur le ministre, vous nous dites, comme l’ont dit vos prédécesseurs, comme le diront vos successeurs, si nos pensées ne changent pas : le budget de la défense est le second budget de l’État et nous conservons la première armée d’Europe. Et vous savez bien que cela ne veut absolument rien dire. Ce qui vaut pour les masses budgétaires, vaut pour les effectifs. « L’efficacité de nos armées n’est pas qu’une question d’effectifs » avez-vous déclaré, un peu pour vous réconforter vous-même. J’aurais envie de vous répondre que ce n’est pas non plus qu’une question de drones.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Guaino :

Mais je voudrais surtout vous dire que si cette remarque peut être exacte un temps, elle finit par devenir absurde quand on la répète durant quarante ans. Dans l’enveloppe de plus en plus serrée que l’on attribue à la défense, l’arbitrage entre la technologie et les personnels finit par prendre un tour tout à fait injustifiable. La valeur de notre armée est conditionnée par la qualité de son équipement, soit. Mais elle l’est aussi, elle l’est d’abord, par la valeur de ceux qui ont choisi de servir. Le soldat obéit et risque sa vie ; c’est le destin qu’il s’est choisi. Pour ce destin, il mérite un respect particulier. Une grande nation, une vieille nation comme la nôtre, qui s’est construite sur tant de sang versé, ne peut mépriser ses soldats sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Hoffman-Rispal :

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, contrairement à ce que je viens d’entendre, il me semble que ce projet de loi de programmation militaire permettra à la France de rester une puissance forte, avec une armée efficace, tout en faisant contribuer la défense nationale à l’effort de redressement des comptes publics. La France est membre du Conseil de sécurité des Nations unies, puissance nucléaire, leader en Europe, présente sur tous les continents de notre planète. Comment imaginer que notre grandeur stratégique puisse exister sans souveraineté budgétaire ? Certains, ici, ne cessent de dire que la défe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Hoffman-Rispal :

...à des coupes claires, de fermer arbitrairement ici une base, là un régiment, sans prendre compte ni ceux qui les composent ni les régions où ils se trouvent. Je félicite le Gouvernement pour ces mesures sociales courageuses. Monsieur le ministre, je tiens à vous rendre hommage, vous qui êtes le premier à inclure pleinement la dimension de l’aménagement du territoire dans la réorganisation de nos armées. Des études fonctionnelles ont été lancées pour établir les territoires où vous pourrez alléger les effectifs, afin que cela soit fait de manière préparée, réfléchie et en toute transparence. L’armée, nous le pensons tous, a une place particulière dans notre pays. Alors que nous nous apprêtons à célébrer l’année prochaine deux anniversaires éminemment importants, ce projet de loi de programmati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Saint-André :

...pparition de nouvelles zones d’instabilité en Afrique ou encore le développement de la cyber-menace. Il s’avère donc indispensable d’adapter notre stratégie et notre outil de défense à moyen et long terme. Dans cette perspective, le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, rendu public en avril dernier, a permis de mettre à jour notre stratégie de défense et les missions de nos forces armées. Le projet de loi de programmation militaire 2014-2019, dont nous débattons aujourd’hui, constitue la première étape d’orientations nécessaires et responsables. Il s’agit tout d’abord d’orientations nécessaires. La nouvelle loi de programmation militaire prévoit un effort financier global très significatif pour notre défense, alors que la précédente n’était pas financée, ce qui a conduit à une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...emeurent insuffisantes. Nous verrons d’ailleurs si l’extension du rôle de la délégation parlementaire au renseignement ira jusqu’à la présence, en son sein, de tous les groupes. J’en viens à présent au fond de ce projet de loi. Si ce Livre blanc était celui de la continuité avec celui de Nicolas Sarkozy, c’est aussi le cas de ce projet de loi de programmation militaire. Nous ne pensons pas que l’armée doive être concernée par le maintien de l’ordre. C’est un problème sérieux, nous l’avons déjà dit. En cas de crise majeure, nos forces de sécurité intérieure seraient renforcées par 10 000 soldats, ainsi que par des moyens navals et aériens. Voyez ce que cela donne en Syrie ! Il faut faire une claire distinction entre sécurité intérieure et sécurité extérieure. Le Gouvernement affirme que notre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...ion et le soutien. Cependant, l’état de nos forces opérationnelles dépend précisément de ces deux postes budgétaires, puisque les coupes dans les dépenses de fonctionnement diminuent les crédits dont disposent nos forces pour le carburant, le transport, l’instruction ou la communication. Concernant les personnels hors forces opérationnelles, il est inquiétant d’entendre le chef d’état-major de l’armée de terre et le secrétaire général pour l’administration nous expliquer que l’identification des marges est difficile. Il s’agit d’une véritable bombe à retardement, nos armées devant faire face, avec moins de moyens, aux nouvelles missions confiées par le Livre blanc comme la sécurité du territoire en outre-mer. En ce qui concerne les mesures catégorielles pour le personnel civil prévues pour 20...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...ait revenir à sa vocation universelle, au lieu de se morfondre dans une pseudo-communauté de valeurs atlantiques ou occidentales, des valeurs qui pourraient bien n’être en réalité que « la loi du fric et du plus fort » ! Il faut engager sans plus attendre un débat démocratique dans le pays sur la politique de défense, sous la forme d’états généraux de la défense. Il faut retisser le lien entre l’armée et la nation autour de la construction d’un outil de défense citoyen qui contribuerait à assurer la paix, le désarmement multilatéral, l’indépendance et la souveraineté de notre peuple mais aussi des peuples. C’est à ce titre que nous devrions fermer nos bases militaires permanentes à l’étranger, y compris la nouvelle base interarmées à Abou Dhabi, qui est la première base française établie à l’é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, il y a de cela quelques mois, compte tenu de la situation des comptes publics de notre pays, on nous prédisait une apocalypse budgétaire pour nos armées. Je me suis replongé dans ces débats, dont la teneur était imputable à la situation que connaissait alors notre pays. La future loi de programmation militaire était censée acter des coupes sans précédent dans les crédits alloués à la défense nationale qui devaient conduire à la vente de notre porte-avions, à l’arrêt des chaînes de production du Rafale, à l’abandon du programme Scorpion, à la su...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...pt cent cinquante personnes en charge de la gestion de la solde des militaires étaient invitées à prendre la porte dans le cadre de la RGPP. Voilà la réalité. « On m’a demandé de choisir entre cela et la dissolution d’unités de combat supplémentaires, c’est-à-dire entre la peste et le choléra. Nous avons signé le couteau sous la gorge. » Tels sont les mots qu’a prononcés le chef d’état-major des armées devant la commission de la défense pour expliquer cette incongruité. Voilà des éléments concrets sur ce qui s’opérait il y a encore quelques années dans l’exécution de la précédente LPM. Qui tenait ce couteau ? Qui était ministre de la défense en 2010 ? Une chose est sûre : il n’était pas socialiste et ce n’était pas vous, monsieur le ministre de la défense. La présente LPM ne procédera pas, c...