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…et votre patriotisme, qui ne sont pas mis en doute, cette proportion d’un sur trente me semble particulièrement conséquente. Nous avons sans doute ici tous lu le seul discours concernant les armées qu’a prononcé le candidat François Hollande, avant de devenir Président de la République. En digne disciple d’Heisenberg et du principe d’incertitude, il avait laissé entendre plusieurs choses qu’a sans doute entendues M. Candelier, parce qu’il me semble qu’accessoirement, de façon subliminale, il avait proposé la syndicalisation dans les armées. Monsieur le ministre, il faut relire attentivemen...
...coeur, monsieur le ministre. Cela étant, il est normal et même légitime que nous puissions vous interroger au regard de tous ces éléments d’incertitude. D’autant qu’il y a, et j’ai eu l’occasion de vous interroger à ce sujet, monsieur le ministre une contradiction entre votre choix, que nous soutenons, d’affecter à la défense toutes les recettes découlant de la vente du patrimoine immobilier de l’armée et le soutien apporté par le Gouvernement à la loi de cession du foncier. J’ai interrogé plusieurs fois Mme la ministre du logement au sein de cet hémicycle à propos de l’exception défense, elle a toujours refusé de se prononcer. Vous comprenez donc, monsieur le ministre, que les doutes sont légitimes.
Nous en venons aux opérations extérieures. L’exécutif découvre que le retrait un peu précipité d’Afghanistan n’apportera naturellement pas les économies attendues. Celles-ci ne viennent qu’après, car le retrait coûte lui aussi de l’argent. Accessoirement, certaines de nos collègues se sont émues un peu tard du retour de la lapidation. Il ne fait pas de doute qu’une fois les armées occidentales parties d’Afghanistan, nos amis talibans ne tarderont pas à reconquérir le terrain. Ce jeu du chat et de la souris est pour eux une habitude. Il est délétère pour les Afghans eux-mêmes. Tout cela parce que nous n’avons ni le courage ni la volonté ni la force morale nécessaires pour rester au moins deux générations.
Je n’approuve pas du tout les propos de Lionel Tardy sur la Syrie. Nos institutions sont claires : engager nos forces armées relève de la responsabilité du chef de l’État.