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…parce que nous avons décidé de conduire avec vigueur et rigueur une politique de réduction des déficits. Vous pouvez toujours parler des prévisions, de la croissance potentielle, du point de référence : doit-on se baser sur la loi de finances initiale, sur la loi de programmation pluriannuelle, sur la révision effectuée au moment de la LFI 2014, sur le tendantiel ? Reste que la dépense publique est tenue et que la réduction des déficits se poursuit. Vous aviez laissé plus de 110 milliards d’euros de déficits publics, nous en serons l’année prochaine à 72 milliards d’euros. Je vous sens rassurés. Cette loi de finances rectificative est bienvenue.
Mais le pire, mes chers collègues, c’est quand on compare les prévisions et les réalisations de l’ensemble des dépenses publiques, à savoir l’État, la Sécurité sociale et les collectivités territoriales – je vous renvoie à la page 16 du rapport de M. Eckert. Alors que la loi de programmation prévoyait 56,3 % de dépenses publiques consolidées pour 2013, le programme de stabilité prévoyait 56,9 %, et nous atteignons finalement 57,1 % en exécution : il y a bel et bien un dérapage de 0,8 point, soit 16 milliards d’euros – et au minimum de 0,2 point si l’on prend pour référence le programme de stabilité. Quand on nous dit que ce phénomène est dû à une moindre croissance économique, rappe...