10 interventions trouvées.
L'article 40 apporte un nouveau dispositif qui met en place la fonction de praticien territorial de médecine générale. Cet article vise à lutter contre la désertification rurale dont nous avons beaucoup parlé dans l'hémicycle depuis hier en facilitant l'installation de jeunes professionnels de santé en zones rurales qui seront identifiées par les ARS. Il convient de rappeler que la précédente majorité s'était mobilisée pour pallier la faible installation de médecins dans les zones peu peuplées. De nombreuses maisons médicales ont été créées à l'initi...
Je tenais à m'exprimer sur cet article qui contient une première tentative je n'y mets aucune nuance péjorative pour répondre à ce problème gravissime que sont les déserts médicaux. Ainsi que je le disais lors de la discussion générale, je trouve le dispositif prévu dans cette expérimentation plutôt innovant, et l'implication des ARS est une bonne chose. Pour paraphraser différentes interventions qui ont eu lieu sur le sujet des déserts médicaux, il s'agit d'un marronnier, dans les questions de santé. On pourrait donc imaginer que de multiples mesures ont été pri...
Je n'ai pas souvenir qu'un seul des PLFSS de ces dernières années ait accepté quelque amendement de l'opposition et depuis trois jours, pas un seul amendement de l'opposition n'a retenu l'attention de nos ministres. Mais j'espère qu'aujourd'hui, vous pourrez accepter la solution que je vous propose dans le but de lutter contre les déserts médicaux. Il s'agit d'autoriser le cumul emploi-retraite pour les médecins retraités, afin qu'ils aillent exercer une activité de médecine générale dans les zones les plus fragiles. Le potentiel approche les 10 000 médecins susceptibles de reprendre une telle activité, laquelle couperait d'ailleurs leur retraite et leur ferait du bien intellectuellement. Cela se ferait en compensation de l'exo...
Cet article met en place une nouvelle incitation pour lutter contre les déserts médicaux. Nous ne contestons certes pas cet objectif du Gouvernement, mais nous interrogeons sur les moyens d'y parvenir. Cela fait maintenant plus de dix ans que la désertification médicale s'aggrave. Elle a touché d'abord le monde rural, puis péri-urbain, et maintenant les quartiers sensibles. Plus grave, des préfectures, comme la ville de Saint-Brieuc, ou des villes de littoral très attracti...
La montée en charge de ce dispositif, avec 200 praticiens par an, semble être une excellente réponse aux déserts médicaux. J'en parle en connaissance de cause puisque le Gers fait partie des huit départements cités par la presse comme problématiques en termes d'accès aux soins. Le fait d'avoir introduit, dans la liste des tâches que les praticiens territoriaux de médecine générale peuvent remplir, la question de l'éducation à la santé améliore la qualité du dispositif. Le fait de mener une prévention de p...
En l'espace de dix ans à peine, c'est un fait, les déserts médicaux sont devenus un sujet de préoccupation majeur pour nos compatriotes. Réduire le problème à l'insuffisance des médecins serait une erreur, car la notion de santé déborde très largement le seul champ des soins médicaux. On ne peut nier que la population perçoit des discriminations géographiques dans l'accessibilité à des soins de qualité. C'est pourquoi il faut être extrêmement ambitieux...
Cet article vise à lutter contre les déserts médicaux, en permettant aux ARS de conclure des contrats de praticien territorial de proximité avec de jeunes médecins généralistes qui s'engageront à exercer dans des zones sous-dotées et sans pratiquer de dépassements d'honoraires Cet article doit être envisagé notamment à lumière de l'enquête de l'UFC-Que choisir sur l'accès aux soins et les dépassements d'honoraires. Cet organisme s'est pen...
...aître que l'article 40 satisfait tout le monde ; ce n'est pas toujours le cas. Remettre le généraliste au coeur du dispositif, c'est évidemment fondamental. Le remettre au coeur du dispositif, c'est encore mieux quand il s'agit d'un jeune généraliste, qui va forcément s'installer dans la durée. Les jeunes généralistes ont également le dynamisme nécessaire pour faire tous ces déplacements dans les déserts médicaux. S'il y a des déserts médicaux, c'est bien parce qu'il y a des kilomètres à faire. Cela désengorgera en outre un certain nombre de services d'urgence. On peut effectivement imaginer que ces praticiens seront quelquefois en première ligne pour ce que l'on peut appeler des consultations avancées, qui se font habituellement dans des hôpitaux plus traditionnels. Cette souplesse est inconte...
Il convient de considérer cet article 40 avec attention. La lutte contre les déserts médicaux relève effectivement de l'intérêt général. Je suis moi-même confronté à ce problème dans la circonscription dont j'ai la responsabilité ; je pense que nous sommes nombreux, dans cet hémicycle, à le connaître. Nous allons débattre d'amendements à cet article. Certains s'inscrivent dans une philosophie différente de celle que vous privilégiez, madame la ministre. Je relève que votre déma...
À ce stade de notre débat, j'interrogerai le Gouvernement sur la situation créée aujourd'hui par certains déserts médicaux, comme on dit, du moins par certains déficits d'installation de jeunes médecins là où des praticiens généralistes font valoir leurs droits à la retraite. Certaines communes décident de faciliter l'installation de nouveaux praticiens, et certaines officines canalisent vers notre territoire national des médecins formés dans des pays récemment entrés dans l'Union européenne, dont la maîtri...