10 interventions trouvées.
...nement et le Président de la République aux droits des femmes. En 1975, grâce au combat de Simone Veil, les femmes obtiennent le droit d'avorter. En 1982 est instaurée une première prise en charge de l'IVG. Quarante ans après l'étape originelle et trente ans après l'autorisation de prise en charge de l'IVG par l'assurance maladie, une nouvelle étape est franchie. Enfin ! Ces dernières années, l'accès à l'IVG pour toutes les femmes est devenu de plus en plus compliqué. Un nombre inquiétant, effrayant même, de centres pratiquant l'IVG ont fermé 180 centres en dix ans , ce qui a conduit à une situation catastrophique. Face à de tels chiffres, madame la ministre, et pour continuer le combat contre l'inégalité d'accès à l'IVG, le Gouvernement et la majorité devront travailler sur une revaloris...
L'article 43 améliore l'accès à l'IVG et est complémentaire d'un meilleur accès à la contraception pour les mineures et pour toutes les femmes. Il participe de la longue histoire écrite par les majorités successives, qui ont toujours cherché à traduire dans les faits, au-delà des clivages partisans, les droits des femmes, notamment celui de disposer librement de leur corps. Je me limiterai à citer les grandes lois portées p...
...es de participation des assurées aux frais de soins pour leurs interventions. Il s'agit d'améliorer les règles actuelles en supprimant un reste à charge qui pénalisait fortement les femmes. Nous saluons cette prise en charge à 100 %. Mais il s'agit aussi de garantir un accompagnement suffisant des femmes qui demandent une IVG. Cette mesure, comme bien d'autres proposées dans ce PLFSS, améliore l'accès au droit. En cela, elle est un progrès. La mise en oeuvre du droit à l'IVG constitue une obligation et doit être organisée comme un élément à part entière de l'offre de soins. Mais il faut aussi poursuivre et conforter l'accès à la contraception. Plus largement, comme nous avons eu l'occasion de le dire durant ces débats, je souhaiterais que nous puissions avancer encore sur la question de l'édu...
Je veux d'abord dire l'émotion qui est celle d'un jeune parlementaire s'apprêtant à légiférer sur l'extension des dispositions relatives à l'IVG, mais aussi sur le droit à la contraception. Je veux saluer à la fois cette prise en charge à 100 % de l'IVG et l'amendement du Gouvernement instaurant la gratuité de l'accès à la contraception pour les mineures âgées de 15 à 17 ans. À cet instant, je revois l'image, qui nous a tous marqués, de Simone Veil à la tribune de l'Assemblée nationale, dans un environnement parfois hostile, défendant ce qui deviendra la loi du 17 janvier 1975. Je pense aussi à Yvette Roudy, qui mettra en place le remboursement de l'IVG. Avec cette prise en charge à 100 %, vous réglez, madame...
...l'IVG était une obligation de service public. Il était nécessaire, pour garantir l'effectivité de ce droit, de lever l'obstacle financier. Il est des combats que l'on n'a jamais totalement gagnés, et dont on sait qu'ils demeurent toujours fragiles. C'est particulièrement le cas du droit des femmes à disposer de leur corps. En sus des obstacles financiers, il existe des obstacles idéologiques à l'accès à l'IVG. Je suis députée de la quinzième circonscription de Paris, où est installé l'hôpital Tenon, dans lequel se trouve un centre IVG, qui a été fermé en 2009 comme beaucoup d'autres, ainsi que l'a rappelé Mme Massonneau et a rouvert depuis, suite à une importante mobilisation locale. Depuis plus d'un an, le samedi matin, les intégristes du mouvement « SOS tout-petits » viennent manifester...
... constitue indiscutablement une réelle avancée. Je profite de ce moment pour rappeler tous les efforts que nous avons à faire dans le domaine de la contraception puisque, depuis plusieurs années, le nombre d'IVG ne diminue pas, ce qu'il faudrait pourtant obtenir. Je veux aussi rappeler, comme vient de le faire ma collègue, que le coût du geste médical n'est pas le seul obstacle aux difficultés d'accès à l'IVG. Une étude du Mouvement français pour le planning familial sur les conditions d'accès à l'IVG en Seine-Saint-Denis montre tous les obstacles qui restent à surmonter. Ainsi, il peut s'écouler entre trois et cinq semaines entre le premier contact téléphonique et la réalisation de l'intervention, alors que l'IGAS recommande que ce délai ne soit pas supérieur à cinq jours. Sur les huit établi...
Je pense que les députés qui siégeaient déjà ici sous les précédentes mandatures savent combien j'ai fait de l'accès le plus facile possible à l'IVG et à la contraception mon combat politique. C'est un combat humain, de femme libre, de femme qui souhaite avoir le libre choix dans ses orientations et dans sa vie amoureuse et sexuelle. L'IVG est toujours une blessure pour une femme. Toujours. Parfois, elle ne le sait pas tout de suite, elle peut l'analyser plus tardivement. C'est l'une des raisons pour lesquelle...
Il faut rappeler que deux femmes sur trois qui ont recours à l'IVG sont sous contraception. Le problème va donc bien au-delà de celui de la gratuité. C'est un problème d'éducation à la sexualité, y compris dans nos écoles, dans nos collèges, dans nos lycées. C'est aussi un problème de formation des médecins, d'accès à une contraception adaptée la pilule n'est pas la seule méthode de contraception, il en existe beaucoup d'autres. En région parisienne notamment, on a vu apparaître, ces dernières années, des difficultés d'accès à l'IVG. Par exemple, les cliniques ont renoncé à pratiquer des IVG. C'est pourquoi cet acte a été revalorisé à plusieurs reprises par le précédent gouvernement, et je crois, madame l...
Notre groupe soutiendra le Gouvernement en la matière car il s'agit d'une avancée. Hier, on a beaucoup parlé du bouclier sanitaire. La question de l'IVG doit être aussi étudiée dans ce cadre, car cela fait partie de l'accès aux soins, à la santé et à la vie.
...idemment non, et d'ailleurs l'amendement qui sera défendu tout à l'heure et qui propose la prise en charge de la contraception pour les mineurs atteste bien de cette volonté du Gouvernement et de la gauche dans son ensemble de lutter contre ces grossesses non désirées, qui sont de véritables moments de souffrance pour les familles concernées et pour les femmes en particulier. Il faut améliorer l'accès à l'IVG, c'est important. Valoriser l'acte est important. Il faut améliorer cet accès dans les établissements de santé, évidemment, mais également dans les soins ambulatoires, en ville, et la prise en charge à 100 % ne doit pas concerner que la prise en charge médicale, mais toutes les méthodes médicales et chirurgicales. C'est le sens de l'article. Mesdames et messieurs de la majorité, on a sen...