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...les femmes est devenu de plus en plus compliqué. Un nombre inquiétant, effrayant même, de centres pratiquant l'IVG ont fermé 180 centres en dix ans , ce qui a conduit à une situation catastrophique. Face à de tels chiffres, madame la ministre, et pour continuer le combat contre l'inégalité d'accès à l'IVG, le Gouvernement et la majorité devront travailler sur une revalorisation tarifaire de l'acte, qui permettra le maintien en activité de ces centres pratiquant l'IVG. Toutefois, cela ne suffira pas à établir une véritable égalité, une égalité totale entre toutes les femmes dans l'accès au droit de disposer de leur corps. Pour cela, il faut conduire une réelle politique de prévention et d'information et, en parallèle, établir une nouvelle politique de la contraception. En ce sens, Éric Ala...
... dans nos collèges, dans nos lycées. C'est aussi un problème de formation des médecins, d'accès à une contraception adaptée la pilule n'est pas la seule méthode de contraception, il en existe beaucoup d'autres. En région parisienne notamment, on a vu apparaître, ces dernières années, des difficultés d'accès à l'IVG. Par exemple, les cliniques ont renoncé à pratiquer des IVG. C'est pourquoi cet acte a été revalorisé à plusieurs reprises par le précédent gouvernement, et je crois, madame la ministre, que vous vous apprêtez à le revaloriser encore. Je voudrais parler d'un autre facteur qui risque de mettre en difficulté l'accès à l'IVG. La plupart des médecins qui pratiquent l'IVG chirurgicale sont des médecins militants, et le sont depuis l'époque de la légalisation de l'avortement. Or ces p...
L'article 43 vise à supprimer la participation de l'assuré pour les actes d'IVG. La prise en charge d'une IVG dans le cadre d'une grossesse non désirée est actuellement différente suivant l'âge, suivant que l'on est mineure ou majeure, c'est-à-dire finalement suivant que l'on a dix-sept ou dix-neuf ans. Comme tout seuil, suivant que l'on est d'un côté ou de l'autre, la situation change considérablement, voire totalement et, dans le cas présent, cela a aussi un impact...
Je sens et nous sentons tous ici la frange la plus conservatrice de cette assemblée probablement gênée à l'idée de défendre un amendement qui n'est pas défendable. Si on lit l'exposé sommaire de cet amendement n° 134, il est fait état de « la banalisation de l'IVG ». Banalisation de l'IVG ! Comme si un parcours d'interruption volontaire de grossesse pouvait être un acte banal. Quand on connaît le parcours du combattant que cela représente pour une femme, tant sur le plan moral que sur le plan physique, parler d'acte banal comme si on allait faire ça comme on va faire ses courses est tout simplement indigne. Pensez-vous vraiment que le remboursement de l'IVG puisse être incompatible avec une vraie politique de prévention des grossesses non désirées ? Évidemm...