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...chers collègues, de consacrer définitivement cette dénomination par la loi et de clore – ou de tenter de clore – ces querelles locales très préjudiciables. Sans doute cette proposition de loi va-t-elle raviver quelques braises encore rouges, mais je garde espoir, un espoir vraiment chevillé au corps, que le bon sens et la loi s’imposeront. Alors que la France vient d’ouvrir les commémorations du centenaire de la Grande Guerre, il serait dommage de ne pas profiter de cette occasion pour rappeler l’attachement de la nation toute entière à cette route si glorieuse. Voilà ce que souligne l’ancien chef d’état-major de l’armée de terre Elrick Irastorza, en préface d’un livre consacré à la bataille de Verdun : « Dès l’été 2014, tous ceux et toutes celles qui, de par le monde, voudront se souvenir de "ceux...
Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le vice-président de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, nous sommes ici pour examiner la troisième proposition de loi proposée par le groupe UMP dans le cadre de sa journée d’initiative parlementaire. À l’heure où notre pays entame le début des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, notre groupe a souhaité redonner à la Voie sacrée, monument de notre mémoire collective, le caractère de route nationale qui lui fut conféré par nos prédécesseurs en 1923 et qui lui a été retiré, à la suite de la loi de 2004 qui a vu le transfert aux départements de la gestion de certaines routes nationales. La Voie sacrée n’est évidemment pas une route nationale au sens rou...
...’autres, enfin, qui considèrent qu’il faudrait joindre à l’appellation « voie sacrée » le mot « nationale ». J’ajoute que nous sommes au coeur d’un conflit entre l’actuel maire de Verdun et le conseil général de la Meuse, le premier prenant à contre-pied toutes les initiatives menées par le second en matière de tourisme de la mémoire. Honnêtement, à l’heure où nous nous apprêtons à commémorer le centenaire de la Grande Guerre, nous aurions peut-être pu aborder autrement les vraies questions qui se posent. C’est ainsi que je souhaitais d’abord relayer le sentiment de beaucoup de Françaises et de Français, mais aussi d’habitants de mon département, passionnés par l’histoire de notre pays et de celle de la première guerre mondiale, en soulignant que cette dimension symbolique nationale de la Voie sac...
... La Voie sacrée est un monument de la Première Guerre mondiale, elle est à ce titre un monument de l’humanité. La route reliant Bar-le-Duc à Verdun prendra officiellement cette dénomination avec la loi du 30 décembre 1923 classant comme route nationale l’ensemble des chemins vicinaux dits « Voie sacrée », du chef-lieu du département jusqu’au carrefour du Moulin-Brûlé. Alors que nous célébrons le centenaire de la Première Guerre mondiale, la Grande Guerre meurtrière avec ses horreurs, ses martyrs mais aussi héros, alors que demain aura lieu une cérémonie d’hommage à la Résistance au Mont Valérien, nous aurions pu espérer, ainsi placés devant un tel symbole de notre histoire et de l’union nationale, elle aussi sacrée en 1914, que les querelles nous seraient épargnées. Hélas, ce n’est pas le cas. Dep...
...ent dans les chemins ravinés. Mais il n’y a pas eu que cette route départementale 166 : il y avait aussi le train, le Varinot – Bertrand Pancher pourrait certainement parler mieux que moi de ces oeuvres voulues par la seule volonté des hommes. Dans une question d’actualité que j’ai posée début janvier, j’ai demandé au Premier ministre quel rôle devait jouer le Parlement dans la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale. Monsieur le ministre, vous étiez présent à la réunion organisée hier matin par le président de l’Assemblée nationale sur ce sujet, et je pense que le Sénat procédera de la même façon. En effet, le Parlement ne peut pas être absent de la réflexion sur la responsabilité, sur le respect et sur l’hommage que nous devons à ces combattants de la Première Guerre mondiale,...
L’important, c’est que chacun d’entre nous ait pu exprimer ce que représente la Voie sacrée et se dire simplement qu’au début de ce centenaire, c’est l’homme, c’est le combattant qu’on respectera. Monsieur le rapporteur, vous avez fait une digression sur les fusillés pour l’exemple, sur ces morts choisis peut-être au hasard, injustement inculpés, dont les familles ont pleuré à jamais non seulement la perte, mais aussi le déshonneur qui à l’époque entachait toute une famille. Au nom de tout cela, au nom de la République, sachons honorer...
Cet amendement n’a pas été examiné en commission. Si celle-ci a souscrit à l’hommage qu’a voulu rendre M. Gosselin dans le cadre du centenaire qui qui sera commémoré sur le plan national cette année, elle a repoussé le texte. Je ne prendrai donc pas en son nom position sur cet amendement.