Interventions sur "soldat"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Je veux aussi, à mon tour, rendre hommage aux soldats de première classe Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, du 8e RPIMa de Castres, qui ont perdu la vie lors d’un échange de tirs au début de l’intervention, et au caporal Damien Dolet, du régiment d’infanterie chars de marine de Poitiers, qui a perdu la vie dimanche dernier. Je veux aussi dire à leurs familles toute la gratitude et la reconnaissance de la patrie tout entière à leur endroit. Alors...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...débat au Parlement afin d’en dresser un bilan politique, opérationnel et financier. Nous avons bien l’intention de nous appuyer sur ces avancées. Il y a un siècle de cela, quand l’ombre de la Grande Guerre commençait à planer sur le monde, Jean Jaurès avait raison : « L’affirmation de la paix est le plus grand des combats. » Monsieur le Premier ministre, le Gouvernement et l’armée française, nos soldats engagés sur le terrain, peuvent compter sur le groupe socialiste, républicain et citoyen pour les aider à mener ce grand combat pour la paix en Centrafrique. Pour la sécurité de ce pays, pour la stabilité du continent africain, et pour la sécurité collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Monsieur le Premier ministre, le Président de la République a engagé nos soldats en Centrafrique le 5 décembre dernier. La Constitution lui confère ce pouvoir, mais elle confère aussi au Parlement celui d’accepter ou de refuser la prolongation d’une opération militaire. Ce pouvoir, il nous revient de l’exercer avec un sens aigu des responsabilités,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...de mon groupe – et fini par obtenir – une mission parlementaire, malheureusement de très courte durée, qui s’est rendue à Bangui au début de la semaine dernière. Pierre Lellouche, Philippe Meunier et Alain Marsaud y représentaient notre groupe ; notre collègue Yves Fromion a également eu l’occasion de se rendre plusieurs jours à Bangui la semaine dernière. Que nous disent nos collègues ? Que nos soldats sont héroïques, que Bangui respire à nouveau peu ou prou. Ils nous disent encore que la périphérie de la capitale et le reste du pays sont toujours en proie à de très vives tensions et sont hors de contrôle. On ne peut pas exclure que les hommes de la Seleka décident de prendre le contrôle de la partie nord-est du pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Ce ne sont pas les 1 600 soldats français du contingent initial, ce ne sont pas 400 hommes de plus qui pourront durablement remettre sur pied un État qui n’existe plus, un État qu’il faudra le rebâtir de A à Z.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

En vérité, vous nous emmenez dans un piège terrible, terrible car la France ne peut plus repartir, à moins de prendre le risque insoutenable de déclencher un génocide dans ce pays. Les plus fanatiques attendent le signal du déchaînement de la haine, et ce signal sera le départ de nos soldats. À ce stade, et au regard d’une forme d’incurie dans la gestion diplomatique de ce dossier,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Celles et ceux qui étaient présents dans l’hémicycle se souviennent que ce ne fut pas glorieux pour l’image de la France, pas glorieux non plus pour le chef d’un parti de gouvernement. Le sens de l’État qu’il n’a pas eu, nous l’aurons pour lui aujourd’hui. Notre vote sera donc un oui, un oui d’espoir pour le peuple centrafricain, un oui de respect et de reconnaissance pour nos soldats que nous admirons profondément, un oui pour l’honneur et le rayonnement de la France qui sortirait affaiblie, voire déconsidérée, par un retrait unilatéral.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...icile, bien différent de celui du Mali car aucun adversaire n’est clairement identifié, c’est une mission périlleuse qu’ils ont à assumer. Au premier rang des troupes sur place, il y a la 11e brigade parachutiste, et plus particulièrement le prestigieux 8e RPIMA de ma chère ville de Castres qui, dès le début du conflit, a une fois encore payé un lourd tribut, et je veux saluer ici la mémoire des soldats Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer. J’ai également une pensée pour le caporal Damien Dolet, mort dimanche dernier, qui appartenait au régiment d’infanterie de chars de marine de Poitiers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...ionnalisme tolérant, ce sont eux qui l’incarnent. Nous voici donc plus que jamais face à notre devoir, face à cette vérité supérieure que révèle la difficulté, face à cette universalité au service de la vie, qui nous conduit à risquer d’autres vies. C’est là profondément la grandeur de la France que de faire du droit et de la force le rempart contre la barbarie, et c’est la grandeur de nos 2 000 soldats de l’opération Sangaris que d’incarner cette vocation universelle propre à la France. Encore une fois, je veux saluer fraternellement chacune et chacun d’entre eux, et saluer également la constitution du nouveau gouvernement de transition et la détermination de la présidente, Mme Catherine Samba-Panza. Pour autant, est-il bien raisonnable d’évoquer la tenue d’élections en février 2015, alors qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, madame la présidente de la commission de la défense, madame la présidente de la commission des affaires étrangères, chers collègues, avant toute chose, je souhaite à mon tour rendre hommage, au nom du groupe écologiste, au caporal Damien Dolet, mort hier en République Centrafricaine, ainsi qu’aux deux autres soldats français déjà morts en mission au tout début de l’intervention, Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio. Le 5 décembre dernier, le Conseil de sécurité des Nations unies a mandaté la France pour intervenir militairement en Centrafrique ; le même jour, le Président de la République lançait l’opération Sangaris pour endiguer une crise tant humanitaire que sécuritaire. Enfin, le 9 décembre, en vertu de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

... concertation, à la demande des organisations panafricaines, avec le soutien de l’Union européenne et sous le mandat que lui avait délivré le Conseil de sécurité des Nations unies. Incontestablement, cette intervention était nécessaire et elle le demeure aujourd’hui. Pour autant, l’évolution de la situation en Centrafrique n’en est pas moins extrêmement préoccupante. Malgré la présence de 1 600 soldats français – bientôt 2 000 – et de 6 000 militaires africains opérant dans le cadre de la MISCA, la mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine, la crise centrafricaine a fait 2 000 morts, 100 000 réfugiés et un million de déplacés. Le risque d’une famine généralisée est réel et imminent. Les tensions confessionnelles sont à leur comble : les musulmans fuient Bangui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

...ndispensables à la compréhension de la situation locale. Une information d’abord sur l’état de nos forces, les moyens de commandement terrestres et aériens déployés, une information ensuite sur les objectifs à venir, celui de la stabilisation de la situation et celui du désarmement des forces en présence, une information enfin sur l’état de l’adversité. Cette mission a coûté la vie à trois de nos soldats ; aussi avons-nous apprécié que le général Soriano nous explique le soin qu’il apporte à s’avancer vers les objectifs en risquant le moins possible la vie de nos militaires. Nous avons d’ailleurs assisté à une arrestation, mais aussi pu voir un stock imposant d’armes saisies. Au total, l’exécution de la mission s’inscrit dans les réponses que vous aviez pu nous faire, messieurs les ministres : ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...rd’hui prend toutefois une ampleur nouvelle et fait s’effondrer l’unité d’un pays déjà fragilisé par la pauvreté et une instabilité politique chronique. Privé d’État, le pays est en butte aux violences de groupes armés que l’armée française, malgré ses actions courageuses, a du mal à contrôler. Je voudrais d’abord rendre hommage aux victimes de ce conflit, avec une pensée pour les proches de nos soldats. La situation se révèle bien plus complexe que ne l’affirmaient à l’envi les partisans de cette intervention, à grand renfort de schémas quelque peu simplistes. Nous avions alerté sur les risques de cette entreprise quasi solitaire, hasardeuse au regard de la dimension socio-religieuse du conflit et compte tenu du passé colonial qui lie notre pays à la Centrafrique, officiellement mais théoriqu...