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Mais il est des décisions que l'on ne peut retarder continuellement. C'est le cas de l'octroi de la carte du combattant pour cent vingt jours de présence en Afrique du Nord, à cheval sur la date du 2 juillet 1962. Si l'UMP a déposé des amendements en ce sens, je rappelle, sans faire de polémiques, qu'en dépit des promesses, rien n'a été fait sur ce point sous le gouvernement précédent. Cette mesure coûterait 5,5 millions d'euros. J'ajoute que, si tous les groupes se ralliaient à notre amendement, nous n'en tirerio...
...ustice. Dans l'exposé sommaire de son amendement, M. Laffineur résume très bien la situation. Je vais donc vous en lire un extrait, monsieur le ministre délégué, si vous voulez bien avoir l'amabilité d'écouter le parlementaire que je suis (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) : « Rien ne distingue un soldat arrivé en Algérie le 2 mars 1962 d'un camarade arrivé un ou deux jours plus tard. La carte du combattant doit être attribuée à tout soldat qui a débuté son service en Algérie avant l'indépendance et y a servi quatre mois. » Ce que nous proposent M. Laffineur, M. Rochebloine et M. Candelier, c'est le retour de la justice que la majorité appelle de ses voeux, comme elle nous le répète à longueur de discours. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
...res choses : ainsi, nous avons augmenté la retraite des anciens combattants. Monsieur le ministre, je rappelle tout de même qu'onze amendements, présentés en commission de la défense, ont été refusés. De grâce, vous n'allez tout de même pas rentrer ce soir dans votre joli ministère sans avoir pris une mesure tenant compte de ce que tout le monde demande, à savoir de permettre l'attribution de la carte du combattant aux anciens combattants ayant servi en Algérie à cheval sur la date du 2 juillet 1962 ! N'oublions pas qu'il y a eu, malheureusement, de nombreux morts après cette date. Ne nous figeons donc pas dans des postures politiques commandées par l'appartenance à tel ou tel groupe politique. Vous dites que vous êtes d'accord, monsieur le ministre, et le rapporteur dit de même. Dès lors, la question semb...
Monsieur le président, je regrette que vous ne m'ayez pas donné la parole tout à l'heure peut-être ne me suis-je pas suffisamment manifesté , car j'avais encore quelque chose à dire. J'aimerais en effet que M. le ministre réponde à ma question relative à l'application de la règle des trois ans à l'octroi de la carte du combattant. Certes, il a pris un engagement, mais celui-ci ne figure nulle part alors que, nonobstant la règle de l'annualité budgétaire, il a la possibilité de le concrétiser, comme il l'a fait pour l'ONAC. Il est tout de même dommage de ne rien faire, alors que le montant des sommes en jeu est estimé à 5 millions d'euros, pour environ 8 000 anciens combattants, dont le plus jeune a aujourd'hui 70 ans. ...