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Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, la mission « Enseignement scolaire » est par son volume la première de l'État avec 64 milliards d'euros. L'école et la jeunesse sont au coeur de la politique du Gouvernement. Soit ! Par ailleurs, monsieur le ministre, on nous dit que vous êtes habité par votre poste, que vous savez parler aux enseignants, que c'était le rêve de votre vie. Soit ! Même dans l'opposition, au regard des enjeux liés à l'école de demain, on ne peut que se réjouir de ces deux bonnes nouvelles. Néanmoins vous me permettrez, après avoir noté les bons points de votre refondation à venir, de pointer les limites et les inquiétudes qu'elle suscite : elle risque de passer à côté des 150 ...
... de la République. En rendant hommage à Jules Ferry dès le premier jour de son mandat, le 15 mai dernier, il a adressé un message de redressement à toute la communauté éducative et délivré un message d'espoir à toute la nation : nous mettons fin au déclin, nous mettons fin au recul, nous mettons fin à la défiance. Car oui, chers collègues de l'opposition, la suppression de dizaines de milliers de postes a été un drame pour l'éducation nationale et pour nos enfants. S'il existe bel et bien un problème d'organisation dans l'éducation, celle-ci a été abîmée depuis dix ans par ceux-là mêmes qui ont supprimé des postes. En recrutant, en lançant la refondation de l'école par la concertation, vous avez créé, madame la ministre, monsieur le ministre, les conditions du redressement éducatif. Ces décisi...
...primait ainsi il y a peu : « le système actuel des inspections, je suis désolé de le dire, ne marche pas ». Il faut toutefois reconnaître que nous n'avons pas eu le temps d'achever la réforme du collège en passant du collège pour tous au collège pour chacun ; Mais votre budget oublie totalement le collège, au nom d'une prétendue priorité pour le primaire, prétendue car, sur les 8781 créations de postes, seulement 3344 concernent les enseignants du premier degré. Où est la priorité ? Le compte n'y est pas. Enfin, il faut dire aux Français que l'école est avant tout un lieu où doit s'exprimer pleinement l'autorité, et notamment celle des professeurs. Les actes de violence que connaissent nos écoles démontrent qu'un discours permissif teinté d'angélisme conduit à un échec cinglant. Monsieur le m...
...le changement est en marche, et il faut en féliciter l'ensemble du Gouvernement. Pour ce qui concerne l'éducation nationale, le changement se fait en profondeur et à pas de géant. Après le projet de loi de finances rectificative et les mesures d'urgence en vue de sauver la rentrée 2012, nous examinons ce matin le budget pour l'année 2013. Nous avons connu, ces derniers mois, la création de mille postes de professeurs des écoles, le recrutement de 280 postes de professeurs du second degré, le recrutement de 500 assistants de prévention et de sécurité, nouveau métier créé pour lutter contre le climat de violence dans les établissements difficiles, le renouvellement de 12 000 contrats aidés, la création de nombreux postes d'assistants d'éducation et d'assistants de vie scolaire. Après la créatio...
Madame la présidente, madame, messieurs les ministres, chers collègues, nous traitons aujourd'hui de l'un des deux chiffres magiques de la campagne électorale : les 75 % de taxation des hauts revenus qui devaient satisfaire les attentes du peuple en matière de justice sociale, et les 60 000 postes pour l'éducation nationale qui doivent nous permettre de refonder l'école. L'école est un peu la colonne vertébrale de la République, porteuse de la belle mission d'émancipation individuelle et collective. C'est le grand paquebot de la nation : plus de 12 millions d'élèves et d'apprentis scolarisés, 850 000 personnels, 64 milliards d'euros de budget. Incontestablement, ce projet de budget, en p...
Ma question, monsieur le ministre, porte sur un sujet évoqué depuis de nombreuses années, celui des auxiliaires de vie scolaire. Nous sommes tous d'accord pour constater les difficultés rencontrées par les familles. Même budgétés, certains postes ne sont pas forcément pourvus, car il n'y a pas de candidats pour des postes précaires et incertains. C'est notamment le cas dans mon département. Par ailleurs, un autre problème se pose, pour l'enfant : les contrats peuvent s'arrêter en pleine période scolaire. Ce sont de vrais problèmes. Précédemment, nous n'avons pas trouvé de solutions ; je le dis, et je le regrette. Il ne s'agit pas, à mon...