21 interventions trouvées.
...tolérance, une valeur sociale forte que nous devons porter. Enfin, 10 millions d'euros sont consacrés au financement jusqu'en juin 2013 des 12 000 contrats aidés maintenus à la rentrée 2012. À cela il faut ajouter, sur les crédits hors titre II, la création de 2 000 assistants d'éducation et de 500 assistants d'éducation chargés de la prévention et de la sécurité. Ces derniers seront affectés en priorité dans les établissements touchés par des actes récurrents de violence. Ils bénéficieront d'une formation spécifique pour lutter contre la violence en milieu scolaire. La sérénité au sein des établissements scolaires est en effet une condition nécessaire pour permettre à chacun d'apprendre car l'on ne peut pas travailler efficacement dans un climat de crainte et d'appréhension. Toutes ces mesures ...
Or la scolarisation des enfants de moins de trois ans, particulièrement dans les zones en proie à des difficultés sociales, a été érigée comme priorité par le Président de la République. Pour aider les familles modestes, la République doit en effet commencer par s'occuper très tôt de leurs enfants. Par ailleurs, le but du Gouvernement dans le primaire est d'appliquer le principe « plus de maîtres que de classes », afin de développer de nouveaux moyens de lutte contre les difficultés scolaires à la fois par le soutien personnalisé aux élèves et ...
...rés suite à la suppression de plus de 70 000 postes dans l'éducation nationale. Selon un rapport de l'OCDE, la France a désormais le taux d'encadrement le plus bas des trente-quatre pays membres pour ce qui est de l'école primaire. La politique de ces dernières années a été particulièrement préjudiciable dans les zones les plus en difficulté. Le schéma d'emplois proposé pour 2013 traduit bien la priorité éducative réaffirmée par le Président de la République à l'occasion de la clôture de la concertation sur la refondation de l'école. Il marque l'arrêt des suppressions d'emplois au ministère de l'éducation nationale. Avec l'ouverture de 22 100 postes aux concours externes de recrutement, il met en oeuvre le remplacement de tous les départs à la retraite et permet la création de 8 700 nouveaux emp...
...sciente de l'enjeu que représente une scolarisation réussie pour l'avenir des jeunes générations, il était urgent d'agir. Je commence donc par vous remercier, madame et messieurs les ministres, car les orientations que vous présentez témoignent de votre sincère volonté de changement, que nous soutenons. Au nom des députés écologistes, je salue votre détermination à placer l'éducation au rang des priorités. Ce budget, en augmentation de 2,9 % pour 2013, en témoigne. En cette période de restrictions budgétaires, il s'agit d'un signal fort en faveur d'une nouvelle approche et ce budget servira de socle pour mener à bien les premières réformes de la refonte de l'école. Je souhaite tout d'abord vous faire part de notre satisfaction en ce qui concerne l'augmentation des moyens consacrés au renforcemen...
...iques tenus en 2008 par l'ancien ministre, monsieur Darcos, qui avaient alors engendré un fort malaise dans la profession. Cette scolarisation contribue au succès futur des enfants. Elle est l'un des socles de notre République. Les recommandations du rapport de l'inspection générale publié en mai 2012 évoquent la nécessité d'une formation professionnelle adaptée. M. Ménard a fait du handicap une priorité de son rapport pour avis. Je la partage. Ainsi, 1 500 AVS ont été recrutés à la rentrée 2012, conformément à l'ambition du projet de refondation de l'école. Malgré ces mesures, 5 000 élèves handicapés sont restés, cette année, à la porte de l'école. Le groupe de travail interministériel devrait rendre ses conclusions au mois de mars. J'ai pu entendre votre volonté, monsieur le ministre, lors de v...
...issant de fait les missions dont ils ont la charge, ce qui ne correspond pas à l'idée d'un grand pôle éducatif tel que je le conçois. Et cela en raison d'une politique de réduction des déficits publics à 3 % du PIB, découlant d'un traité qu'une fois encore nous dénonçons. Bien sûr, ce budget n'est pas à lui seul capable de remédier aux multiples difficultés que rencontrent les établissements. La priorité quantitative, justifiée car la question des postes est essentielle pour ce budget , devra très rapidement se doubler d'une ambition clairement qualitative, à moins de manquer le but consistant à relancer l'école. Vous comprendrez donc, monsieur le ministre, que nous attendons beaucoup de la future loi d'orientation. Au regard du très lourd passif laissé par la majorité précédente, nous saluon...
Madame la présidente, madame et messieurs les ministres, madame et monsieur les rapporteurs, chers collègues, en tant que députée de la majorité, ancienne enseignante, fille d'enseignants et petite-fille d'enseignants, je tiens à saluer la volonté de François Hollande et de Vincent Peillon qui font de la jeunesse une priorité de l'action publique et qui honorent l'école de la République en ouvrant l'avenir, même dans un contexte de sérieux budgétaire. Il s'agit en effet d'une action déterminée avec des ambitions fortes et une philosophie sans précédent qui reprend enfin l'école en considération. L'esprit de la concertation qui a animé le processus de refondation de l'école en est l'exemple. Il ne s'agit pas d'imposer...
...t celui où l'écart de coût entre le primaire et le secondaire est le plus élevé. Dans l'enseignement primaire, le ratio d'élèves par enseignant est nettement plus élevé que la moyenne de l'OCDE. Quand on sait que l'essentiel, à l'école, se joue dès le plus jeune âge, on ne peut pas accepter cette situation. C'est pourquoi, monsieur le ministre, l'UMP approuve le choix qui a été fait de donner la priorité à l'école primaire. Dans votre présentation stratégique du programme 140, vous dites vouloir « conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et des compétences du socle commun ». Je tiens à rappeler que c'était déjà le premier objectif de l'école primaire, tel qu'il a été défini par la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école, dite loi Fillon. Monsieur le ministre, l...
...te en réalité que de 300 millions d'euros, soit une hausse de 0,6 % seulement, ce qui est tout juste au niveau de la croissance du PIB. Je tiens à souligner, et Frédéric Reiss qui était rapporteur de ces questions l'a bien dit, que les crédits alloués à cette mission n'ont cessé d'augmenter sous le gouvernement Fillon. Peut-on vraiment afficher, presque hurler, qu'une hausse de 0,6 % traduit une priorité pour ce budget ? En lisant le dossier de presse de la mission enseignement scolaire vous voyez que j'ai de bonnes lectures , nous avons l'impression que tous les problèmes sont résolus et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Soyons tous humbles et modestes ! Pendant trente-trois ans, j'ai été enseignant et chef d'établissement de collège en zone difficile, à la fin de ma ca...
Madame et messieurs les ministres, monsieur le président de la commission, madame et monsieur les rapporteurs, chers collègues, je souhaite à mon tour saluer l'effort extraordinaire (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP) que le Gouvernement et la majorité réalisent en faveur de l'éducation. François Hollande en avait fait sa priorité : ce budget en est la première marque. Nous le savons tous, et MM. Reiss et Schneider l'ont dit très clairement : il n'y a pas d'école juste et efficace sans maîtres formés. Or la France avait cette particularité extraordinaire d'être le seul pays de l'OCDE où enseigner ne s'apprenait pas.
Madame et messieurs les ministres, nous retrouvons bien à travers l'examen de cette mission « Enseignement scolaire » la traduction de vos engagements et de celui du Gouvernement : agir en priorité pour le redressement éducatif de notre pays. Ce budget, et l'effort exceptionnel dont il est l'objet, le prouvent : les moyens supplémentaires visent à mener tous les élèves vers la réussite scolaire, n'en déplaise à notre jeune collègue.
Il faut plus que jamais dépasser la question des moyens. Que l'on discute de redéploiements : oui ! Que l'enseignement primaire soit une priorité : oui ! Mais il n'est pas très sérieux de prévoir des créations nettes, madame et messieurs les ministres, et vous le savez très bien.
...013 remplit pleinement le double objectif d'une refondation républicaine de l'école et de la refondation de la République par l'école. Nous serons donc attentifs à sa mise en oeuvre dans les semaines à venir. Il s'agit, par ce biais, de mettre en place le premier pilier, celui du prérecrutement, d'un système de formation initiale et de prise de fonction des maîtres entièrement rénové, destiné en priorité aux étudiants boursiers, résidant sur des territoires dont l'accès à l'emploi est difficile. Conformément aux engagements du Président de la République, celui-ci reposera sur le rétablissement de l'année de stage en alternance, supprimée en 2010, et la création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation. Ce dispositif va faciliter l'emploi des jeunes non diplômés pour tenter de remé...
Madame la présidente, madame, messieurs les ministres, mes chers collègues, le Président de la République a fixé comme priorité la refondation de notre système scolaire. Après les premières mesures adoptées lors de la loi de finances rectificative, ce premier budget du quinquennat conforte indéniablement cet engagement. Dans cet effort qui est fait en direction de la jeunesse, je voudrais insister sur la scolarisation des enfants et des adolescents en situation de handicap. Là encore, l'engagement du Président de la Rép...
...ic, je ne partage donc pas votre thérapeutique. S'agissant ainsi de la réforme des rythmes scolaires qui vient corriger ce qui était une anomalie française, permettez-moi cette simple interrogation : quid du financement, de la négociation et des compensations ? S'agissant du renforcement des moyens du primaire, parent pauvre de notre système éducatif et pourtant fondement de toute scolarité, la priorité a été mise sur la grande section de maternelle et l'école primaire. On peut néanmoins être sceptique sur l'opportunité de rajouter de nouvelles matières qui vont entrer en concurrence avec les matières fondamentales en termes d'horaires. L'éducation à la santé, l'éducation à la sexualité et à la lutte contre les stéréotypes à partir de six ans, l'éducation aux médias et à l'information, la morale...
Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, l'éducation est la première priorité du quinquennat du Président de la République. En rendant hommage à Jules Ferry dès le premier jour de son mandat, le 15 mai dernier, il a adressé un message de redressement à toute la communauté éducative et délivré un message d'espoir à toute la nation : nous mettons fin au déclin, nous mettons fin au recul, nous mettons fin à la défiance. Car oui, chers collègues de l'opposition, la suppression...
...ni, médaille Fields et porte-drapeau de l'excellence française, l'exprimait ainsi il y a peu : « le système actuel des inspections, je suis désolé de le dire, ne marche pas ». Il faut toutefois reconnaître que nous n'avons pas eu le temps d'achever la réforme du collège en passant du collège pour tous au collège pour chacun ; Mais votre budget oublie totalement le collège, au nom d'une prétendue priorité pour le primaire, prétendue car, sur les 8781 créations de postes, seulement 3344 concernent les enseignants du premier degré. Où est la priorité ? Le compte n'y est pas. Enfin, il faut dire aux Français que l'école est avant tout un lieu où doit s'exprimer pleinement l'autorité, et notamment celle des professeurs. Les actes de violence que connaissent nos écoles démontrent qu'un discours permis...
...ieux pour l'éducation, conçu comme un investissement d'avenir et non comme un coût à supporter, à subir. Avec des ressources totales de 64 milliards d'euros, supérieures de près de 2 milliards au budget de 2012, il est bien plus qu'un budget de transition dans l'attente de la future loi de refondation. La hausse de 7 % du budget 2013-2015, avec près de cinq milliards d'euros, reflète nettement la priorité éducative du Gouvernement. C'est donc un coup d'arrêt franc et massif à l'école du moindre coût du gouvernement antérieur, à la fragilisation matérielle et morale sans précédent qu'a connue ces dernières années l'institution scolaire. Dans le même temps, en ces temps d'efforts économiques, le budget de l'enseignement scolaire participe activement à la maîtrise des comptes publics. On attribue d...
Tout à fait. Quand on va un peu plus loin dans l'analyse, on voit que nous dépensons beaucoup plus pour le lycée et beaucoup moins pour le primaire. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le Gouvernement fait du primaire sa priorité première, que nous partageons en la matière. Cela dit, quand nous lisons le budget, nous ne retrouvons pas cette priorité pour le primaire puisque vous n'agissez que sur le flux des enseignants et non pas sur les stocks existants. Si nous voulons rattraper les moyennes OCDE, nous devrons bien à un moment ou à un autre travailler clairement sur une diminution des moyens du lycée pour les réaffect...
La mission passe de 62,3 milliards en 2012 à 64 milliards d'euros en 2013. C'est une augmentation de 2,89 % : 1,7 milliard d'euros supplémentaires. Ce budget pour l'école est un vrai budget du changement, qui reflète la priorité qu'ont souhaité lui donner le Président de la République et, au-delà, l'ensemble des Français. Cette augmentation du budget, monsieur le ministre, donne au Gouvernement les moyens de ses ambitions pour l'école. Elle vous donne les moyens de la refondation mais aussi, par là même, une responsabilité historique. C'est un budget de changement mais aussi et surtout un budget de redressement de la Fr...