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...euros pour les OCTA à caractère régional. À titre de comparaison, il est de cent millions d'euros pour les OPCA. Une deuxième réforme possible consisterait à rapprocher OPCA et OCTA, ce qui impliquerait une gestion paritaire de l'apprentissage mais opérerait une véritable rationalisation du circuit de collecte. La branche de l'hôtellerie restauration a déjà mis en oeuvre un tel dispositif. Cette solution semble intéressante car elle permettrait de constituer une politique globale de formation professionnelle et d'apprentissage. Lors de votre audition par la commission, monsieur le ministre Thierry Repentin, vous vous êtes montré favorable à une réduction du nombre des OCTA et je m'en réjouis. Au-delà, il me semble indispensable d'accroître la transparence sur l'affectation des fonds de l'apprent...
...placer les emplois créés par les entreprises et les services publics dans la marche quotidienne de leurs activités. Par ailleurs, je souhaite revenir sur le fameux débat sur le choc de compétitivité. Nos collègues de l'opposition ne devraient pas rester fidèles à de vieilles rengaines et se tourner vers le passé pour y lire l'avenir. Le rapport Gallois a le mérite d'exister, mais, plutôt que des solutions maintes fois expérimentées, nous préférerions que soient proposées des solutions nouvelles, qui prennent en compte la nécessité d'un changement de mode de développement. Les théories et les pratiques de l'emploi pour l'emploi ou de la croissance pour la croissance ont produit trop de dégâts sociaux et environnementaux. L'objectif d'une croissance sélective permettrait de soutenir des secteurs à ...
...iance que vous aviez promis aux Français se fait attendre. C'est avec ce sentiment d'inquiétude que nous étudions aujourd'hui la mission « Travail et emploi ». Je ne tomberai pas dans la facilité en raillant les couacs et les recadrages qui se succèdent au sein de la majorité et qui divertissent le petit monde médiatique. Le sujet est trop grave et les Français attendent de nous, leurs élus, des solutions à leur préoccupation numéro un, l'emploi. C'est donc avec gravité que je vous le dis sans détour, ce budget 2013 de la mission « Travail et emploi » ne constitue pas le meilleur des signaux que l'on puisse adresser, non seulement aux entrepreneurs de notre pays, mais aussi à tous ceux et celles qui sont à la recherche d'un emploi. En effet, l'une des mesures phares de votre budget repose sur l...
...nds. Il faut également desserrer l'étau des normes que nous imposons à nos entrepreneurs. Ils passent l'essentiel de leur temps à essayer de respecter des contraintes juridiques, environnementales ou sociétales, alors que leur principal travail consiste avant tout à innover et à gagner des parts de marché ! Il faut simplifier et alléger les obligations pesant sur les entreprises : c'est la seule solution pour éviter les effets de seuil qui brident nos chefs d'entreprises et leur activité. Nous devons également faire confiance à l'initiative privée. Cela ne coûte rien, mais nos entreprises en ont besoin. Elles en ont plus qu'assez des critiques, des procès d'intention et de la lutte des classes dans laquelle cette majorité semble parfois enfermée. Enfin, il faut radicalement baisser le coût du t...
..., spatiale, ou à caractère raciste et en disant cela, je mesure mes mots sous-représentation des filles, mise à l'écart des handicapés, illettrisme : toutes ces discriminations constatées dans le monde du travail n'épargnent pas, hélas ! les apprentis. Mais je ne me contenterai pas d'énumérer ces insuffisances. Je suis persuadée que nous pouvons conduire une politique forte qui apportera des solutions et valorisera la voie professionnelle et celle de l'apprentissage. Bon nombre d'acteurs sur le terrain ont mis en place des expérimentations pour lever les contraintes et les freins. Aujourd'hui, il convient de passer de l'expérimentation à la diffusion de ces pratiques. Pour l'apprentissage, ce sont 825 millions d'euros qui sont inscrits au compte d'affectation spécial « Financement national d...
Le Gouvernement a jusqu'alors privilégié les emplois d'avenir, nouveau nom pour les « emplois jeunes », ainsi que les contrats de génération, plutôt que de suivre la voie de l'apprentissage. Ce que vous proposez, monsieur le ministre, c'est plus un traitement social du chômage qu'une solution efficace dans la durée. L'apprentissage est à l'opposé de ce miroir aux alouettes. Au lieu de faire la charité aux jeunes d'un emploi précaire, l'apprentissage leur ouvre la voie de l'utilité sociale et de la valorisation personnelle, l'une renforçant l'autre. Au lieu de la dépendance, il propose l'autonomie et le choix pour l'individu tout en lui garantissant une meilleure intégration dans la s...
... 1,6 million d'apprentis, soit 11 % des jeunes entre quinze et vingt-neuf ans, contre 5 % en France, et un taux de chômage des jeunes de 8 % contre près de 23 % chez nous. Il y a forcément une corrélation. Citons l'exemple, qui devrait nous inspirer, de Jürgen Schrempp qui a débuté comme apprenti mécanicien pour devenir le patron de Daimler. Trop souvent, l'apprentissage est appréhendé comme une solution de rechange face à un système scolaire qui laisse, chaque année, 150 000 jeunes sans formation et sans diplôme. Mais l'apprentissage n'est pas une voie de garage pour élèves à problèmes. Persister à le concevoir ainsi revient à considérer l'orientation vers la filière académique comme seule légitime. L'exemple allemand est pourtant là pour nous prouver qu'excellence et apprentissage font bon ména...
...aversons aujourd'hui est d'une violence sans précédent depuis la crise des années trente. Elle est le douloureux paroxysme d'une dépression économique chronique, dans laquelle nous sommes plongés depuis des décennies, et dont nous devons sortir. Je voudrais insister sur un point : oui, nous pouvons lutter contre le chômage. Oui, nous pouvons améliorer la condition de l'emploi en France. Oui, des solutions existent. Oui, l'État a un rôle à jouer, et ce rôle, à mon avis, est essentiel. Oui, nous sommes mobilisés, avec mes collègues de la majorité, pour créer de l'emploi, et ce budget en est la preuve s'il était besoin. La gauche moderne, celle que nous voulons incarner dans cette Assemblée, est une gauche volontariste et responsable, qui fait de l'emploi une cause nationale, et qui relève ses manc...