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Monsieur le secrétaire d’État, je voudrais vous interroger sur le changement qui est intervenu dans la gouvernance du groupe Airbus. Depuis sa création en 2000, EADS était détenu à environ 22,5 % par des actionnaires français. L’État français et le groupe Lagardère détenaient 15 % des parts environ, le groupe allemand Daimler 22,5 %, l’État espagnol 5,5 %, le capital flottant étant légèrement inférieur à 50 %. L’État français conservait un pouvoir sur la stratégie du groupe : il désignait une partie des membres du conseil d...
Le président du groupe écologiste, François de Rugy, a récemment reçu M. Marwan Lahoud, qui est intervenu lors de la table ronde. Celui-ci nous a affirmé que l’objectif prioritaire de son groupe était désormais la réduction des émissions de gaz carbonique. Nous partageons naturellement cet objectif. La fin du duopole Airbus-Boeing concernant les avions commerciaux est en effet un sujet stratégique. Dans cette perspective à long terme, le défi consiste bien à réduire les émissions et les nuisances en produisant des avions plus économiques et plus écologiques. Pour atteindre cet objectif, il est également essentiel de consolider Airbus comme groupe européen par ses actionnaires, ses centres de recherche et ses usines...
Le groupe Airbus a tout récemment décidé d’acheter une banque de droit allemand située à Munich. De quelles informations le Gouvernement dispose-t-il sur les activités de cette banque et les relations qu’elle entretient avec le groupe, et la transparence existe-t-elle en la matière ? D’autre part, si le siège du groupe est installé à Toulouse, la direction financière ainsi que le contrôle de gestion – activité e...
L’industrie aéronautique est un atout qu’il nous faut préserver. Je voudrais vous interroger sur deux points. À long terme, tout d’abord, c’est-à-dire dans quinze ou vingt ans, le duopole Airbus-Boeing n’existera plus. Les Brésiliens, les Chinois et, dans une moindre mesure, les Russes s’organisent pour parvenir à fabriquer et à commercialiser un avion monocouloir comparable à l’A320 ou au Boeing 737, et ainsi concurrencer les deux principaux acteurs du marché, dont il faut souligner que ces modèles sont la vache à lait. À court terme, ensuite, même si les carnets de commandes sont bien...