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C'est tout de même assez regrettable. Après les vices de procédure répétés et les différentes humiliations que le Parlement a connus, voilà que, sur un tel sujet, les deux principales ministres concernées sont absentes ! La ministre en charge de la famille n'est plus là depuis plusieurs heures ! En première lecture non plus, du reste, elle n'assistait la plupart du temps pas aux débats le soir. C'est d'autant plus regrettable qu'elle avait prononcé une phrase très choquante sur le fait que nous défendions un idéal de la famille qui n'existe plus. Il ne s'agit plus là de procédure, mais bien du fond : considérez-vous vraiment qu'il y a deux familles, celle que nous défendrions, qui n'existerait plus, alors que vous seriez positionnés pour défendre la nouvelle famille ? Cela n'a vraimen...
..., on l'a un peu vu avec la cavalcade des amendements, de la mascarade. Cet abattage des amendements je crois qu'il n'y a pas d'autre mot a donné lieu, malheureusement, à une scène de grand-guignol, et je le regrette vraiment profondément. Le choix, pour un tel débat, en deuxième lecture je devrais dire en seconde lecture, puisqu'il est désormais acquis que ce texte sera adopté conforme Bonsoir, monsieur le président de la commission des lois ! J'imagine que mon propos ne vous intéresse guère. Ne vous retournez pas, ne m'écoutez pas, et ne semblez pas prêter attention à mes propos !
...nt, cette marchandisation des corps, cette réification, ce n'est pas notre vision de la société. Ce n'est pas ce dumping éthique que je souhaite promouvoir pour ce pays, pour ses citoyens et citoyennes. Non, ce sont d'autres valeurs, plus humanistes, qui me paraissent plus importantes, plus nobles. Ce n'est pas l'amour qui est en cause, ce sont les conséquences juridiques que l'on y attache. Ce soir et mardi prochain, nous franchissons sans doute un pas, mais ce n'est qu'une étape. Le Conseil constitutionnel sera saisi. Et, compte tenu de tout ce qui a été dit de ce bricolage, tout au long de la première lecture de ce texte, que nous avons tenté de rappeler en évoquant tel ou tel point, je ne doute pas que le grand meccano que vous nous avez présenté, madame la garde des sceaux,
Quelle mascarade, oui, exactement ! Franchement, nous ne sommes pas considérés, du tout. Nous avons été méprisés, ignorés. J'ai vraiment le sentiment ce soir qu'être parlementaire de l'opposition, sous ce gouvernement, madame la garde des sceaux Je ne suis pas fière, aujourd'hui. Je souffre énormément, et je comprends la colère et la souffrance que les Françaises et les Français expriment quotidiennement. Et il va falloir que vous l'entendiez. Ce débat, qui arrive à son terme, a été un simulacre de débat. Quand nous parlions, vous ne vouliez pas nou...
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, ce soir, notre assemblée a été humiliée. Elle a été humiliée par l'épisode caricatural du vote des amendements. Elle a été humiliée car nous sommes réunis ici comme dans un bunker, au terme non pas d'un régime, mais d'un gouvernement. Elle a été humiliée parce que nous avons essayé de débattre, mais n'avons pas obtenu de réponses. Elle a été humiliée parce qu'on nous impose des ordonnances touchant à l'e...
...'opposition, nous avons su nous battre. En première lecture, onze jours et onze nuits ont été consacrés à ce texte. En deuxième lecture, il me semble que nous avons réalisé quelque chose, tout cela sous l'autorité de notre président de groupe, Christian Jacob, qui a été extrêmement présent. Je l'en remercie. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Soyons optimistes également parce que ce soir, comme hier et avant-hier, le peuple de France s'est levé. Nous ne sommes pas seuls : ceux qui ont combattu lors de cette soirée mémorable doivent se sentir soutenus. Ils ne parlent pas seulement en leur nom propre : ils parlent au nom de tout un peuple qui s'est levé, qui s'est réuni autour de cette cause. Il ne s'agit pas de défendre des intérêts catégoriels, mais une conception de la civilisat...
...uelle tristesse nous envahit lorsque nous pensons les uns et les autres à un certain mois de novembre 1755, lorsque, dans une île méditerranéenne, un homme allait donner à la Corse la première des constitutions modernes, quatorze ans avant la naissance de l'un des plus illustres Français, qui nous donna à son tour le code civil ! Pascal Paoli doit se retourner dans sa tombe, comme l'empereur, ce soir, parce que vous touchez fondamentalement aux textes les plus profonds qui soudent, lient et fondent la République française. Ce que demandent les Françaises et les Français, c'est que l'État gouverne, qu'il ne mobilise pas des forces de l'ordre disproportionnées, dans leur quantité, dans leurs manoeuvres, face à la jeunesse de France, face à des jeunes filles et des jeunes gens qui ont le tort d...
Des jeunes pacifiques sont arrêtés tous les soirs. Vous perdez pied. Le Président, le Premier ministre et le Gouvernement sombrent dans les sondages ; ils n'ont plus la moindre crédibilité. Vous avez accéléré le calendrier pour nous imposer le silence, avec seulement vingt-cinq heures programmées de débat, et pour tenter de casser l'opposition des Français à votre projet de loi. Nous allons, par la force des choses, nous donner rendez-vous le ...
... étions prêts à rechercher avec vous les voies d'une consolidation juridique menant à la création d'un contrat d'union civile. Mais vous avez choisi d'aller bien au-delà, de porter atteinte à l'institution du mariage jusqu'à emprunter le chemin bien compliqué et bien délicat de l'adoption plénière. Tout cela, je ne peux l'accepter car vous cherchez à consacrer un droit à l'enfant qui est bien illusoire et dont les enfants seront sans doute, hélas, les premières victimes. L'incertitude, madame la ministre, porte, au terme de nos débats, sur les intentions qui sont les vôtres. Vous avez choisi au mois de janvier, sans y être tenue, de faire signer par le directeur des affaires civiles et du sceau une circulaire pernicieuse portant sur les conditions de délivrance des certificats de nationalité ...
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, la France est divisée en deux et c'est vous, le Gouvernement et ce qui reste de la majorité ce soir, qui êtes les seuls responsables de cette situation dont notre pays aurait bien pu se dispenser dans la situation économique actuelle. Alors que le chômage bat des records, que le pouvoir d'achat des Français baissent chaque jour un peu plus, que la pauvreté est devenue un fléau, que l'insécurité inquiète tous nos compatriotes, il s'est évertué à persister sur un texte qu'une majorité de Français...