Les amendements de Éric Alauzet pour ce dossier

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Inlassablement, depuis la fin de la séance de cet après-midi, et même habituellement, différents intervenants essaient d’expliquer à quel point notre système d’imposition est pénalisant pour les plus favorisés.

J’en ai un peu assez d’entendre la même rengaine. Faisons donc un petit calcul. Prenons l’exemple d’un individu au revenu annuel de 300 000 euros : il est donc imposé au taux marginal de 45 % et fait partie de ce centième des contribuables qui payent 31 % du produit total de l’impôt sur le revenu.

Cette personne est redevable d’un impôt de 90 000 euros. Si nous fixions à nouveau le taux de la dernière tranche à 40 %, l’impôt à payer serait de 83 500 euros. Dans le premier cas, le reste à vivre par mois s’établit à 17 500 euros ; dans le second cas, il s’élève à 18 000 euros. Il y a vraiment de quoi quitter la France ! Ces arguments ne so...

Que représentent 500 euros par mois sur des salaires de 17 000 ou 18 000 euros ? Trouvez-vous que l’impôt est excessif ou confiscatoire ? Non, ce n’est pas sérieux !

Je vais vous donner un autre exemple, mes chers collègues, de ce fameux impôt confiscatoire que nous aurions en France : quand on gagne 151 200 euros, il restait, avec la tranche maximale à 41 %,…

Il faut bien écouter ! Avec 150 000 euros de revenus, il restait à vivre, avant la réforme fiscale, 10 360 euros par mois. Avec la tranche à 45 %, il reste 10 000 euros par mois : cela représente une perte de 360 euros par mois pour un revenu de 10 000 euros par mois. Voilà le pays que vous décrivez, avec ses impôts confiscatoires !