Les amendements de Éric Ciotti pour ce dossier

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Au nom de l’unité nationale, notre groupe a toujours et systématiquement soutenu toutes les mesures prises, sur votre proposition, pour lutter contre le terrorisme.

Les neuf textes que j’ai évoqués – nous débattons du dixième – ont tous été soutenus par l’immense majorité des députés du groupe Les Républicains.

Mais l’unité nationale, ce n’est pas s’aligner, dans un fatalisme de circonstance, après chaque nouvelle attaque. L’unité nationale, c’est définir des priorités de dépenses pour réarmer l’État régalien, pour mieux protéger les Français.

Notre pays ne consacre plus que 3 % de son produit intérieur brut à ses quatre piliers régaliens – la défense, la sécurité, la justice, la diplomatie – contre 34 % pour l’État providence. Nous avons besoin de ce réarmement budgétaire, comme nous avons besoin d’un réarmement juridique pour retrouver notre souveraineté juridique, notamment par ra...

Nous avons besoin aussi d’un réarmement moral, c’est peut-être ce qui nous manque le plus. L’unité nationale, c’est donner les moyens aux acteurs de la sécurité de conduire la guerre sur le sol national et de défendre notre population. L’unité nationale, ce n’est pas se tromper tragiquement d’alliés pour combattre l’État islamique, comme vous ...

Nous avons perdu trop de temps. Les Français ne veulent plus d’une compassion permanente. Ils vous demandent, ils nous demandent des actes. Ils nous appellent au courage et à la détermination pour faire face, dans l’unité, aux terroristes.

Ce texte nous offre l’opportunité, peut-être la dernière de cette mandature, de doter enfin la France d’un cadre légal adapté à la lutte contre le terrorisme. Nous vous en conjurons, écoutez-nous enfin, sortez du cadre étroit des frontières idéologiques !

Pour faire la guerre aux terroristes, nous n’avons cessé de proposer des mesures précises, claires et courageuses. Le président Jacob les a rappelées : la rétention administrative pour les individus radicalisés, la prolongation de l’état d’urgence pendant un an, le rétablissement d’un contrôle strict aux frontières pour éviter que des djihadist...

Selon vous, monsieur le Premier ministre, ces mesures seraient d’exception. Vous l’avez laissé entendre. Mais permettez-moi d’insister : la demi-mesure n’a pas sa place quand il s’agit de sauver la vie de compatriotes.

Il n’y a pas de mesure d’exception quand il s’agit de défendre notre pays et la vie de nos enfants. Nous ne pouvons avoir la main qui tremble face à ceux qui veulent signer l’arrêt de mort de notre République, de notre nation. Tocqueville écrivait qu’en politique, ce qu’il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c’est ce qui se passe ...

…et de les soutenir. Sinon, l’histoire jugera avec une sévérité terrible ce nouveau rendez-vous manqué que vous risquez d’infliger à notre nation.

Madame la présidente, monsieur le ministre, chers collègues, le Premier ministre a rappelé ce week-end le niveau maximal de la menace à laquelle notre pays est confronté ; vous l’avez vous-même souligné, monsieur le ministre, cet après-midi encore. Les terroristes djihadistes sont animés par la haine de toute forme de civilisation. Pour cette ...

Nous vous avions alerté à plusieurs reprises, monsieur le ministre, lors de ces discussions ; nous vous avons alerté lorsque j’ai présidé la commission d’enquête. Ce soir, naturellement, nous allons approuver la prorogation de l’état d’urgence. Mais, monsieur le ministre, nous pouvons aussi nous poser une question, comme les victimes l’ont fait...

…grâce à ces moyens et à ces mesures exceptionnelles que vous avez mobilisés légitimement, opportunément, après le 13 novembre. Alors que la menace terroriste est extrême, nous allons examiner cette demande de prorogation. Je vous rappelle que j’avais défendu un amendement lors du débat qui nous avait réunis ici pour vous proposer de porter ce...