Les amendements de François Asensi pour ce dossier
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Naturellement, nous allons voter cette motion. Je voudrais répondre aux inepties de M. de Courson, qui comme à son habitude en a sorti de bien bonnes. Ohé ! Charles-Amédée, s'il vous plaît, écoutez-moi ! C'est à vous que ce discours s'adresse ! (Rires.)
Nous, parlementaires, gérons aussi des collectivités. Si vous voulez savoir comment est gérée la collectivité de Tremblay-en-France, vous pouvez tout à fait aller sur Internet et vous renseigner sur la gestion rigoureuse des deniers publics qui y est la nôtre.
Vous avez parlé tout à l'heure du dépassement de la nation. Vous êtes donc, à l'évidence et depuis longtemps, un thuriféraire du fédéralisme.
J'estime pour ma part que nous ne sommes pas allés au bout de la force propulsive des États-nations, qui ont la capacité de développer des politiques publiques intéressantes. Nous sommes, nous, favorables à la coopération des États-nations et même, au risque de vous surprendre, à des abandons de souveraineté.
C'est évidemment très important. On peut faire à l'échelle européenne des choses formidables qu'on ne peut pas faire dans un seul pays. Mais la force propulsive de l'Europe était bien plus forte avant Maastricht !
Des programmes comme Airbus ont été faits avant, tout comme la politique agricole commune. Nous considérons donc pour notre part que les États-nations, et non le fédéralisme, ont encore une force propulsive de développement des progrès sociaux. Car quand vous parlez, monsieur de Courson, il y a dans votre discours un grand absent : le peuple ! ...
Jamais vous ne parlez des indignés ! Ni des chômeurs ! Ni des jeunes de banlieue qui n'ont pas de boulot ! Cela ne vous intéresse pas. Vous êtes un comptable !
À votre vue comptable de la société, nous en opposons une autre qui met le peuple au centre des décisions et du progrès.