Les amendements de Gilbert Collard pour ce dossier
8 interventions trouvées.
ce débat sur l'aide médicale d'État divise, bien évidemment, comme on s'en est déjà rendu compte. On a ainsi pu entendre que certains étaient « ridicules », d'autres « extrémistes » et, pour certains, se pose même la question du « niveau ».
Mais peu importe : chacun est à son niveau. Cette proposition de loi me permet d'acter une évolution dans la thérapeutique freudienne de l'UMP, dont je sens qu'elle se décomplexe un peu plus, ce qui est bien, même si ce n'est pas suffisant : à mon avis, il y a encore des progrès à faire ! (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.) J...
D'un côté, vous dites qu'il faut économiser et qu'il faut plus de 20 milliards d'euros d'impôts supplémentaires ; de l'autre, vous dites que vous êtes bons, généreux et humanistes, que vous aimez les droits de l'homme et que vous êtes pour la gratuité des soins pour les gens en situation illégale. Mais votre générosité, votre bonté, ce n'est pa...
Vous êtes bons et généreux par procuration ; vous êtes des pickpockets de la générosité ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) L'AME coûte 633 millions d'euros. Aujourd'hui, elle est confrontée à deux paradoxes. Le premier est d'ordre légal et, bien évidemment, vous dérange, parce que la légalité, vous valsez avec elle. (Rires et exclam...
Je comprends votre position et je la respecte, mais, encore une fois, je vous le demande : comment pouvez-vous fonder le droit sur l'illégalité ? Je m'empresse de dire qu'il n'est pas question pour moi de considérer que quelqu'un qui serait gravement malade ne devrait pas être soigné. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.) Vous semblez vous r...
Vous nous dites que, si l'on ne soigne pas les étrangers en situation irrégulière, les maladies vont se propager, comme si vous jouiez de la peur de la contamination.
Eh bien, sachez mais vous ne l'ignorez pas que les textes prévoient que l'on doit, quand on est médecin, intervenir et signaler tout risque de contagion. Comme me le signalait la présidente, je dois conclure. Or je respecte toujours le temps qui m'est imparti.
Je dirai donc simplement, pour finir, que charité bien ordonnée commence par soi-même. Mais pour vous, soi-même, ce ne sont pas les Français ! (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)