Les amendements de Gilles Carrez pour ce dossier
7 interventions trouvées.
Je ne comptais pas intervenir, mais je le ferai tout de même car, une fois de plus, le ministre s'est tourné vers le passé le passé de l'an dernier.
Il existe une grande différence entre l'an dernier et aujourd'hui. L'an dernier, notre débat s'était tenu dans un souci de transparence et de responsabilité, tandis que cette année, sur le même sujet, il s'est déroulé dans la plus grande dissimulation. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) L...
Mais, chers collègues, nous l'avons totalement assumé ! Que s'est-il passé ces dernières semaines ? Tout d'abord, voilà quinze jours, le Premier ministre nous a expliqué à la télévision et à une heure de grande écoute que ce budget n'entraînerait de hausse d'impôts que pour à peine un contribuable sur dix.
Puis, nous avons reçu communication du texte du projet de loi de finances ainsi que des études d'impact je vous invite à les lire dans lesquels il est impossible de trouver le nombre de contribuables qui bénéficieront du dégel partiel du barème. Pendant les quinze jours qui ont suivi, la dissimulation a été poussée à l'extrême, les ministre...
Monsieur le ministre, nous vous avons écouté tranquillement ; c'est la première fois que je prends la parole ce matin, et j'essaye d'expliquer la situation. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Votre rôle aurait consisté à reconnaître que vous aviez inclus la tranche à 0 % dans les deux premières tranches. Or, vous vous êtes contenté d'affirmer qu'un contribuable ne payant pas d'impôt allait en payer encore moins grâce à la décote. Nous ne souscrivons pas à ce raisonnement ! Ce n'est qu'en lisant la page 25 de l'excellent rapport de...
Si vous n'en avez rien fait, c'est qu'après avoir eu des mots très durs l'an dernier pour critiquer le gel du barème, vous le conservez cette année pour l'essentiel. Nous ne vous le reprocherons pas ! Le seul reproche que nous vous faisons, c'est de ne pas dire la vérité, comme vous devriez pourtant le faire ! (Applaudissements sur les bancs d...