Les amendements de Henri Guaino pour ce dossier

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dans les exigences qu'il s'impose à lui-même, dans les principes et dans les règles qui le grandissent en lui fixant des limites ? Comment pourrions-nous encore dire à nos enfants qu'entre la recherche du plaisir le plus immédiat et le plus superficiel et l'utilitarisme le plus étroit, ils ne trouveraient qu'une vie médiocre ? Quel républicain...

Quel républicain ne comprend qu'en faisant de la revendication de quelques-uns, aussi légitime soit-elle, la loi de tous, on fait le contraire de la République ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

À tous ceux qui parlent de conservatisme à propos des hommes et des femmes qui s'inquiètent que le pas qu'on veut leur faire franchir soit un pas de trop, une conscience républicaine ne devrait-elle pas répondre que si la République, c'est l'audace d'inventer l'avenir, ce n'est pas pour autant l'oubli de toutes les leçons de l'histoire humaine ...

Oh, certes, une telle société peut advenir, même sans la dénaturation du mariage ! (Vives exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Oh, certes, une telle société peut advenir, même sans la dénaturation du mariage ! Mais, avec ce projet de loi, nous lui ouvrons grand la porte, nous l'appelons, nous rendons son avènement quasi inéluctable. Aucune conscience républicaine ne peut rester indifférente à ce danger. C'est le rôle, c'est le devoir, c'est la nature même d'une conscie...

Comment trancher entre les consciences qui ne sont pas suffisamment inquiètes de ce projet de loi et celles, qui, peut-être, le sont trop ? Comment trancher, sinon en permettant à chaque Français de prendre part à la décision ? Mes chers collègues, je voudrais que chacun d'entre vous, avant de décider s'il vote pour ou contre cette motion, mes...

que toutes les crises que nous vivons vont nous obliger à affronter dans les années qui viennent ! Les aborderons-nous en faisant prévaloir la seule logique des majorités parlementaires, la seule logique des camps et des partis ?

C'est une question de morale mais pas seulement ; car comment rendrons-nous acceptables, légitimes et cette légitimité est indispensable les règles et les principes au nom desquels nous acceptons de vivre ensemble et de partager ce n'est pas rien une destinée commune, si la seule logique qui prime toujours est celle du rapport de forces...

Je l'affirme parce qu'il est des moments et il est des sujets qui appellent chacun à suivre sa conscience davantage que son parti. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et de nombreux bancs du groupe UDI.) Ce moment en est un, ce sujet en est un. En 1984, François Mitterrand avait imposé, contre le souhait de son gouvernement et d'une ...

En 1992, il avait répondu à la grande voix de Philippe Séguin en prenant le risque du référendum et du débat. Il avait compris qu'il fallait prendre ce risque pour que la monnaie unique soit la monnaie de tous. À chaque fois, François Mitterrand ne s'était pas abaissé dans son rôle de chef de l'État, il s'était grandi. (Applaudissements sur les...

Il reste quelques semaines au Président de la République pour méditer les leçons de son prédécesseur. Mais, aujourd'hui, c'est à nous de décider que c'est au peuple et non à nous de trancher. Si l'Assemblée fait ce choix, elle ne diminuera pas en prestige, elle ne ruinera pas son autorité : elle les renforcera. Personne ne se reniera, personne ...

Mes chers collègues, je vous ai parlé pour l'avenir et c'est pour l'avenir que vous allez décider. Un dernier mot cependant, madame la ministre de la famille : non, je n'aurai pas honte, quand mes enfants et mes petits-enfants liront les mots que j'ai utilisés dans ce débat, avec le souci constant de ne blesser personne (Applaudissements sur l...

mais avec la conviction profonde que le combat contre la société que ce texte nous prépare est un combat parfaitement légitime. (Les députés du groupe UMP se lèvent et applaudissent longuement. Applaudissements sur les bancs du groupe UDI.)