Les amendements de Hugues Fourage pour ce dossier

9 interventions trouvées.

Monsieur le ministre Gaymard, j’ai eu l’impression que votre exercice de style était une figure imposée de patinage…

…c’est-à-dire que vous deviez faire, tout au long de votre discours, un certain nombre de citations. Et, comme je pense que vous êtes montagnard et un peu skieur, je dirai que vous étiez assez souvent dans le ziz et dans le zag.

Vous étiez dans le zig en ce qui concerne la clause générale de compétence – on l’enlève, on ne l’enlève pas –, et dans le zag s’agissant des dotations de l’État que certains membres de votre groupe veulent diminuer très fortement. En fait, tout cela n’est pas très sérieux. J’ai eu le sentiment profond que vous énonciez à la tribune vos propre...

Vous nous avez accusés d’être dogmatiques. Le ministre de l’intérieur a cité un certain nombre de rapports, notamment le rapport de M. le Premier ministre Balladur, qui concluait qu’il fallait diminuer de vingt-deux à quinze le nombre de régions.

Monsieur Le Fur, ne vous inquiétez pas : j’y reviendrai. C’est un ancien Premier ministre de votre majorité qui dit qu’il faut réformer les régions et en diminuer le nombre. Il y a eu discussion. Où est donc notre dogmatisme à ce niveau-là ? Votre intervention était empreinte de beaucoup de mauvaise foi, notamment sur l’étude d’impact dont vo...

Dois-je vous rappeler que le Conseil constitutionnel l’a validée et qu’elle n’a posé aucun problème ? Tout au long de votre discours, vous avez distillé ici ou là des idées fausses et vous jouez sur les peurs, à la fois – paradoxalement – sur la peur pour les services publics et sur la crainte de la recentralisation, du retour de l’État dans l...

Et dans le même temps vous revenez sur des peurs vieilles de deux cents ans. La question des baronnies existe toujours. Il ne faudrait pas avoir des régions fortes en face d’un État fort. Dans le même ordre d’idées, vous agitez la peur de l’État fédéral.

Le rapporteur l’a dit fort bien, tout à l’heure : il est hors de question de rompre l’unité de la République. Il faut avoir des régions fortes, mais ne pas entrer dans le fédéralisme. Vous étiez en rétropédalage, ce qui n’est pas bon en période de Tour de France.

Vous regardiez dans le rétroviseur, au lieu d’avoir une vision dynamique. Moi, je crois à la réforme, je crois au mouvement, et puisque vous avez fait des citations, je vais vous en donner une autre, de Saint-Exupéry : « Là où il y a une volonté, il y a un chemin. » Le chemin, c’est la réforme, c’est le mouvement, c’est ce que nous voulons fair...