Nous pouvons toujours nous plaindre du peu d'ETI que compte la France, la situation ne s'améliorera pas tant que des freins, notamment fiscaux et sociaux, entraveront leur essor.
En matière d'export, il faut distinguer l'export européen du grand export, lequel souffre de carences. Pourriez-vous nous éclairer sur cet aspect ?
Le commerce extérieur français souffre d'un problème majeur : la frilosité qu'éprouvent les banques quand il s'agit d'accompagner des entreprises souhaitant exporter et les diktats de certains pays, notamment les États-Unis, auxquels elles se soumettent pour freiner le développement de certains marchés comme l'Iran. Quelles actions entendez-vous mener pour améliorer la situation ?
Lors des travaux de la mission d'information, il avait été souligné qu'exporter une première fois requérait un effort considérable. Le problème est qu'il n'y a souvent ni deuxième ni troisième fois. Quels accompagnements proposez-vous aux entreprises de taille moyenne ou intermédiaire pour leur permettre d'exporter à nouveau ?
Nous avions également noté que les régions s'étaient lancées dans des initiatives perturbantes pour Ubifrance : chacune se croyant plus intelligente que les autres déployait des efforts qui venaient concurrencer ceux de l'opérateur. Pourriez-vous approfondir ce point ?