J'ajouterai une question à celles, nombreuses, posées par mes collègues. Elle concerne le Royaume-Uni et les conséquences du Brexit auxquelles se consacrera, à l'initiative du président de notre assemblée, une commission transversale composée de membres de plusieurs commissions.
Pour les biens, nous avons avec ce pays un excédent commercial bilatéral qui est parmi les plus importants de nos excédents. Nous échangeons un intense flux de services. Et sommes liés par des investissements directs croisés : la proportion des investissements britanniques dans le stock d'investissements étrangers en France est de 10 %, soit 60 milliards d'euros ; la part des investissements français dans les investissements étrangers au Royaume-Uni représente également 10 % mais recouvre un montant plus important, de 90 milliards d'euros.
Pourriez-vous nous donner votre appréciation des conséquences du vote britannique pour les domaines qui vous concernent ? Quelles actions envisagez-vous alors qu'au Royaume-Uni se manifestent déjà des velléités de réorientation des investissements et de transferts de sièges sociaux ?