Intervention de François Loncle

Réunion du 7 juin 2016 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

Je vous remercie d'avoir exprimé avec force votre volonté de faire de l'éducation une priorité absolue, conformément à ce que souhaitent nombre d'entre nous. J'espère que, dans les semaines qui viennent, vous saurez montrer la même capacité de conviction auprès de Bercy et de Matignon, au cours des arbitrages ministériels qui vont avoir lieu.

L'aide au développement a commencé à décliner en 1994, et s'est poursuivie jusqu'en 2015, avec seulement deux années ayant fait exception sous le gouvernement Jospin. Avec l'aide du Gouvernement, les choses ont commencé à s'améliorer l'année dernière, et nous espérons tous que cette évolution va se poursuivre. Cela dit, il ne faudrait pas que ce que nous faisons en matière d'aide au développement, et qui est moins contrôlable que l'action culturelle extérieure de la France, entreprise au moyen de nos instituts, alliances, lycée et collèges, souffre davantage des réductions budgétaires. Nous allons tous nous mobiliser pour éviter cela, car il s'agit d'un aspect décisif.

Enfin, tous les Français qui voyagent peuvent témoigner du fait qu'il existe un désir de France partout dans le monde, et que notre pays jouit souvent à l'étranger d'une estime qu'il ne s'accorde pas à lui-même. Nous devons répondre à cette attente en Amérique latine, mais aussi à Cuba, par exemple, où il ne faut pas laisser les Américains occuper seuls le terrain, au Vietnam, en Colombie et dans bien d'autres pays.

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