Intervention de Jean-Christophe Lagarde

Réunion du 19 juillet 2016 à 16h00
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Alors que les morts étaient encore chauds, alors que l'on ne savait rien de l'enquête jusqu'à la conférence de presse de M. François Molins, chacun, qu'il appartienne à la majorité ou à l'opposition, y est allé de sa conclusion. Personnellement, je me refuse à toute conclusion. J'observe simplement que celui qui est à l'origine de cette demande de prolongation de l'état d'urgence – puisque, la veille encore, le Président de la République en annonçait la fin pour le 26 juillet –, celui qui est à l'origine du drame de Nice ne présente a priori aucun signe de connexion avec des réseaux de radicalisation. C'est ce que semble indiquer l'enquête judiciaire, confirmée sur ce point par les éléments recueillis par le ministère de l'Intérieur.

L'état d'urgence pouvait-il donc empêcher ce drame ? L'a-t-il pu ? Non !

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