… ont subi des « sourires kabyles » et des émasculations.
Cette barbarie a un nom et une source. Elle est systématiquement commise par les mêmes profils, en lien avec des réseaux islamistes notoires. Dans le même temps, les services de l'État font tout pour tenter de rassurer la population. Mais ce que nous devrions plutôt chercher à faire, c'est lutter contre la sidération de nos concitoyens – une sidération qui est un danger pour la nation. Quand les Français ne s'aiment pas, quand les Français n'ont pas le droit de dire ce qui se passe, alors la crise est là et ne peut que s'amplifier. J'ai donc proposé une série d'amendements pour renforcer l'état d'urgence. Mais soyons clairs : l'immigration massive, l'islamisation exacerbée, le soutien de l'État à l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), le non-contrôle des financements étrangers : voilà ce qui doit changer. L'attitude de la France en Syrie, notre relation avec les djihadistes qui y agissent et notre comportement général au Proche-Orient doivent faire l'objet d'un débat national et d'une oeuvre de transparence. Je rappelle que le gouvernement syrien affirme que nous avons refusé ses informations pour lutter contre le terrorisme. Si tel est le cas, la responsabilité du Gouvernement est engagée, au moins devant l'Histoire.
Pour conclure, vous nous dites que nous sommes en guerre. Comment peut-on mettre en adéquation la guerre et le respect de l'état de droit ? Vous nous dites que l'argument massif pour lutter contre le terrorisme est l'assignation à résidence. Or, cette dernière n'empêche pas le terroriste potentiel de continuer ses actions ni de devenir un terroriste efficace. Enfin, comment peut-on trouver des solutions si l'on refuse de faire une analyse objective complète, en dehors de l'idéologie totalitaire dominante ? Certaines réactions à mon discours illustrent bien que cette idéologie nous empêche de réfléchir.