Il s'agit à nouveau d'appliquer le principe de précaution pour protéger la société des personnes qui demeurent très dangereuses à leur sortie de prison. Le garde des sceaux soulignait récemment qu'il y avait aujourd'hui en prison 1 500 personnes radicalisées, qu'elles soient condamnées ou en détention provisoire.
Cet amendement vise donc à étendre aux personnes condamnées pour faits de terrorisme le mécanisme de rétention de sûreté que nous avons créé pour les criminels sexuels. Des évaluations psychologiques sont nécessaires.